NOUS NE SOMMES EN AUCUN CAS ÉGAUX !

Ragnaud, Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

L’Assurance d’Existence est basée sur la reconnaissance par nos sociétés de ce qui fait les diversités de notre espèce. Ces diversités sont à la fois un panachage heureux d’intellectuels et de manuels, de pensées, de vécus, d’opinions et de savoirs, et un aveu de faiblesse des uns envers les autres pour ces mêmes raisons. Nous ne sommes donc en aucun cas égaux devant nos diversités, chacun devant faire dans nos sociétés avec ce qu’il a. De plus, ces diversités ne sont qu’une partie de ce qui nous sépare ou nous rassemble, d’autres valeurs nous départageant au-delà de nos pensées, de nos vécus, de nos opinions et de nos savoirs. Ainsi, notre moral, nos complexes, nos instincts, nos santés, nos âges, nos cultures et entre autres les modes de sociétés dans lesquelles nous vivons nous mènent au-delà de nos savoirs, échappant à nos consciences. Nous agissons dans nos vies avec toutes ces diversités, bonnes et moins bonnes, plus ou moins handicapantes ou au contraire plus ou moins avantageuses, prenant nos décisions en rapport à cela, avançant dans nos vies avec ces options, prouvant qu’aucun d’entre nous n’est nécessairement sur un pied d’égalité.

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Si la politique était vraiment une science, alors tout comme les technologies ou la santé elle évoluerait au service de l’humanité.

Ragnaud,Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

A quoi sert la politique, ou du moins les systèmes que nous en connaissons, si ces mécaniques n’évoluent pas et ne font pas grandir le monde ? En quoi serait-ce une science si elle n’a pas la capacité à faire évoluer les civilisations dans leur ensemble, si elle n’est pas capable de grand chamboulement dus à des inventions nouvelles, remettant en cause et rejetant des pratiques dépassées ou incompatibles avec le respect des natures humaines ? Si la politique était vraiment une science, alors tout comme les technologies ou la santé, elle évoluerait au service de l’humanité, des Pasteur, newton, Hawking et autres Einstein de la politique balayant des pratiques passées pour des innovations sociales politiques et économiques nouvelles par leur bienveillance, révolutionnant nos civilisations.

Tout comme en médecine dont le fondement général est de soigner les gens, la politique se doit d’avoir un principe de base, une genèse autour de laquelle les chercheurs et recherches se doivent de trouver des solutions toujours plus évolutives. Cette notion de fondement général est ce qui motive les recherches, donnant une direction à prendre, les applications politiques sociales et économiques qui en ressortent devant la respecter au mieux, apportant des soins à nos sociétés, et mieux encore guérissant totalement nos civilisations.

La recherche de ce fondement général est le premier travail que j’ai fait, celui de comprendre cette genèse, ce lien général qui relit chaque être vivant dans de nos sociétés humaines. Il a fallu pour cela en comprendre ce qui nous est indispensable, mais aussi les manques qui font les maladies, les épidémies, les morts. Il a fallu en comprendre les différences mais aussi le commun, puis il a fallu en faire la synthèse en regroupant l’ensemble de ces recherches dans une formule générale donnant un fondement universel autour duquel chacun allait pouvoir travailler pour le bien de l’humanité. Il existe déjà certains fondements, proposant par exemple « la recherche du bonheur » comme étant un but à atteindre, n’en donnant bien sûr pas les moyens, occultant tout ce qui au-delà de cette recherche fait la vie, je parle de choses basiques comme manger, boire ou encore dormir, cette recherche du bonheur n’étant ici qu’un raisonnement hypocrite, un genre de nirvana hypothétique que peu, très peu atteindront après maintes péripéties.

Quel que soit le bonheur, ou pas, nous savons tous que sans l’essentiel nous ne pouvons vivre, la genèse commune alors parait claire, simple, n’étant rien d’autre qu’un constat d’évidences jamais dites ou écrites avant mon travail, jamais prises en compte dans les politiques, l’humanité au nom du pouvoir et de l’argent se faisant concurrence au point d’en ôter l’essence même de la vie des deux tiers de l’humanité, provoquant la mort et la destruction, le déséquilibre et l’injustice.
L’Essentiel, l’indispensable, l’obligatoire doit donc être le sens premier de cette genèse, une formule interhumaine, vis à vis de tous, en respect avec toutes les vies, tous les environnements quel que que soit l’endroit sur la planète, TOUT SANS EXCEPTION DOIT ÊTRE CRÉÉ AUTOUR DE CE QUI EST ESSENTIEL A LA VIE, alors et seulement alors, nous mènerions notre humanité vers une ère nouvelle, une ère où la compassion et la bienveillance seront le premier amendement de l’humanité.

La simplicité de cette genèse ne tient qu’au sens de la vie, étant elle-même au départ simple, ne demandant que des choses élémentaires, primitives, sans ornement de toutes sortes, manger et boire, trouver un abris, être en bonne santé, et utiliser de l’énergie, en bref ce que faisait déjà il y a des millénaires nos ancêtres dans les premières civilisations humaines. La politique ne pourra être une science tant qu’elle ne saura pas s’articuler autour d’une genèse, une base de travail dont le seul but est d’évoluer au service de l’humanité, pour tous sans exception, dans le sens de la vie, de ce qui lui est essentiel. Là et seulement là nous pouvons parler de sciences, des sciences nouvelles faites des génies de chacun, de sciences poétiques, de sciences de la bienveillance, de sciences de la compassion, donner à manger à boire, un toit, l’énergie et la santé à chacun étant le minimum vital, une assurance d’existence dont la seule condition particulière est d’être vivant. Tant qu’au reste, ce que j’appelle le piment de la vie, la raison d’exister, c’est à chacun de se le construire, de s’en donner les moyens selon ses propres envies et son courage, grandir étant et devant rester quelque chose d’intrinsèquement personnel.

Tant que la politique sera tiraillée par des principes d’intérêts et de pouvoirs, elle ne pourra être une science, évoluer via des nouvelles créations et découvertes, remettant en cause les pratiques passées pour des techniques nouvelles allant toujours dans l’intérêt de tous. Tout cela ne tient qu’à nous, qu’à nos choix dans le plébiscite de politiques, d’idées, d’envies et de sciences capables d’évolutions communes, le premier de ces choix devant être l’essence primaire de toute existence sur terre : TOUT SANS EXCEPTION DEVANT ÊTRE CRÉÉ AUTOUR DE CE QUI EST ESSENTIEL A LA VIE.

Gilles Ragnaud

DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME. « Gros plan sur l’article 2. »

Ragnaud,Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME.
« Gros plan sur l’article 2. »

Que dit l’Article II ?

ART. 2. LE BUT DE TOUTE ASSOCIATION POLITIQUE EST LA CONSERVATION DES DROITS NATURELS ET IMPRESCRIPTIBLES DE L’HOMME. CES DROITS SONT LA LIBERTÉ, LA PROPRIÉTÉ, LA SURETÉ, ET LA RÉSISTANCE A L’OPPRESSION.

Décortiquons la première partie de cet article 2.

le BUT : c’est le résultat, l’aboutissement l’objectif à atteindre.

de TOUTE ASSOCIATION POLITIQUE : cela concerne donc tous les partis et mouvements politiques sans exception.

est la CONSERVATION : c’est à dire le maintien, la préservation, l’action de garantir.

des DROITS : dans ce sens, c’est la faculté de jouir d’une chose, une légitimité.

NATURELS : dans ce sens, ce qui relève de la nature, ce qui est indispensable, essentiel à la vie.

et IMPRESCRIPTIBLES : dans ce sens, constant, continuels.

De l’HOMME : individu, citoyen, mortel, une âme.

Ce qui donne : LE RÉSULTAT DE TOUS LES PARTIS ET MOUVEMENTS POLITIQUES EST L’ACTION DE GARANTIR LA FACULTÉ LÉGITIME DE CE QUI EST ESSENTIEL A LA VIE, CONSTAMMENT A TOUT INDIVIDU.

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Mettre en place une assurance d’existence, c’est entrer dans l’ère de la bienveillance.

Ragnaud,Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

METTRE EN PLACE UNE ASSURANCE D’EXISTENCE, C’EST ENTRER DANS L’ÈRE DE LA BIENVEILLANCE.

Une loi universelle.
L’Assurance d’Existence est avant tout une prise de conscience, celle que chacun d’entre nous a besoin de la bienveillance des autres. Mais cette bienveillance doit avant tout nous venir d’en haut, c’est-à-dire de nos lois et plus encore de nos constitutions, devant être un droit et même plus que cela, devant être une exigence universelle. Mais attention il ne faut pas faire d’amalgame, l’ère de la bienveillance n’est pas un monde de Bisounours, ça ne veut pas dire un monde sans haines, sans agressivités, sans bêtises, car pour cela il faudrait changer totalement les natures humaines et nous n’en sommes pas là. Ça ne veut pas dire non plus tout mettre tout cru dans les bouches de chacun, cette bienveillance n’étant pas là pour parfaire les vies, au contraire devant laisser à chacun la liberté et le courage d’aller de l’avant, de s’accomplir par lui-même. Par exemple ce n’est pas parce que l’on donne à manger et à boire à un SDF qu’il n’en sera plus un sans-abri, et ce n’est pas parce que l’on a un abri que l’on va avoir chaud, d’ailleurs ce n’est pas parce que l’on a chaud que l’on peut moins en tomber malade, et ce n’est pas parce que l’on a à manger, à boire, un toit, de la chaleur et la santé, que l’on a pour autant les moyens de parfaire sa vie, de la rendre intéressante et de s’en satisfaire.

La bienveillance, vue par l’Assurance d’Existence, c’est simplement et avant tout savoir garantir des choses simples, utiles à tous car essentielles pour vivre, apportant un minimum vital, une caution primordiale accompagnée d’une garantie sur laquelle personne ne peut jamais revenir.

C’est ce que j’appelle l’ère de la Bienveillance.

Gilles Ragnaud

Nos « identités » sont en péril.

Ragnaud,Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

« Personne ne fait des enfants dans l’espoir que leurs identités ne soient QUE des données informatiques. »

Annoncer son identité dans nos sociétés occidentales « modernes »ne se conditionne pas à simplement donner nos noms et prénoms, devant aussi automatiquement en passer par l’annonce de ce que nous réalisons ou avons réalisé dans nos vies, nos accomplissements permettant d’être approuvé, étiqueté par le monde, les gens qui nous entourent, familles, amis, collègues, ces derniers nous considérant de par ce qui démontre à leurs yeux la réussite, ou au contraire, l’échec, c’est-à-dire notre fonction. La fonction marque l’utilité que nous avons, notre classe sociale, donnant des premiers signes « concrets » ceux de nos instructions, de nos intellects et de nos savoir-faire, en bref de l’image que nous reflétons de nous-même face aux autres. Nous sommes ainsi tous étiquetés untel étant ingénieur, architecte, maire d’une commune, président d’une association ou encore enseignant, employé, ouvrier ou artisan, certains étant affublés de sans-emploi, au RSA, marginaux ou encore SDF. Ainsi, quelle que soit notre condition cette fonction plus que tout le reste marque notre identité, donnant dans ce premier signe des gages de stabilité, de réussite, ou au contraire de déséquilibre et de défaite face à la vie.

 

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Un monde moderne

Ragnaud, Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

UN MONDE MODERNE

Est-ce que l’on peut considérer comme étant moderne, un monde incapable de prendre soin de tout et de tous ?

Les technologies, la recherche, l’espace, le multimédia sont des modernités apportant dans nos vies nombre de merveilles. Mais est-ce que l’on peut considérer que ce soit cela la modernité, sachant que pour qu’un tiers de notre humanité obtienne ces technologies, notre espèce n’hésite pas à rendre esclave les autres espèces, empoisonnant et détruisant le reste du monde, chacun en payant un lourd tribu.

Alors qu’est-ce que la modernité, à quoi sert elle si elle n’est pas universelle, si elle est destructrice, si elle ce fait au détriment des autres?

Voici ma définition de MODERNITÉ, une définition qui tient en un mot: « Bienveillance ».
« La bienveillance est la disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur de chacun ».

La modernité devrait à mon goût et avant toute chose, se signifier par la bienveillance.
Cette bienveillance devrait être la base de toutes nos constructions présentes et futures.
Toutes nos décisions politiques, sociales et économiques devraient être prises dans le respect et en faveur de la bienveillance.
Nos sociétés et civilisations elle-mêmes ne devraient être mues que par la bienveillance.
Cette bienveillance doit bien sûr être vis-à-vis de toute forme de vie sur la planète.
La bienveillance, si nous la voulons pour les vies de notre espèce, doit nécessairement aussi s’adresser à nos environnements, nos biosphères, chacun de nous en dépendant.

Cette définition est pour moi exactement celle de la modernité, une modernité que l’humanité n’a jamais su atteindre, une modernité que nous pouvons et que nous nous devons de mettre en place pour nos descendances en IMAGINANT L’AVENIR AUTOUR DE CE QUI EST ESSENTIEL A LA VIE, la bienveillance en étant le maître mot. C’est ce qu’au travers de Mouvements que nombre d’entre nous font vivre, que je vous propose de fonder ensemble cet avenir, le seul but étant la création d’UN MONDE MODERNE oú la bienveillance serait la pierre fondatrice, donnant une définition nouvelle à la « MODERNITE » une définition s’adressant à l’ensemble que nous formons, humanité et bio diversité.

Définition du mot moderne : « Qui se développe dans le respect de la bienveillance, en phase avec les vies ».

Gilles Ragnaud

Groupes à rejoindre et à soutenir :

SOCIETE ÉQUITABLE, DES OUTILS MODERNES, POUR UN MONDE MODERNE :
Société Équitable, le site web officiel
Société Équitable, la communauté Facebook

ASSURANCE D’EXISTENCE :
Assurance d’Existence, quand la bienveillance devient une règle d’État constitutionnelle.
La communauté Facebook

La chaine élémentaire

Ragnaud,Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

SAUVE-TOI TOI-MÊME ET TU SAUVERAS L’ÉCOSYSTÈME.

C’est parce chaque élément formant notre planète, chacune de ses vies sur terre est essentiel, que l’humanité ne peut s’en passer, ne pouvant avancer seule vers « l’Aequus Libra (équilibre) », un Équilibre stable et durable dans le temps, devant nécessairement prendre en compte l’ensemble terrestre que nous formons.

Dans cet ensemble s’incarne l’humanité, celle que nous formons, nous, race humaine avec notre civilisation et nos sociétés, nos fondations faites de choix politiques, sociaux et économiques, faites de pouvoirs, qui pour certains sont dominateurs, devenant prédateurs, asservissant ou encore servant des intérêts personnels au détriment des autres, avec pour conséquence des impacts regrettables affectant l’ensemble de notre civilisation. Ces affectations ne s’arrêtent pas à nous, mais aussi à l’ensemble de nos environnements, nos climats, nos faunes, nos flores, nos terres, nos mers, nos océans et notre air en étant depuis un bon siècle maintenant dépendant.

Cet ensemble « environnement et humanité » est une réalité, celle d’une unité indissociable, fragile, l’une dépendant de l’autre et l’autre de l’une, l’environnement et toutes ses vies nous apportant l’essentiel, l’indispensable, l’humanité de son côté empoisonnant cet essentiel, le sacrifiant au nom de choix politiques, sociaux et économiques irresponsables, érodant par conséquence la branche sur laquelle elle est assise, la transmettant génération après génération toujours plus fragile.

L’Aequus Libra est donc obligatoire, il s’impose à lui-même, la chaine élémentaire permettant de comprendre combien il est indispensable de s’assurer que les piliers politiques, sociaux et économiques, bases de nos sociétés et civilisations évoluent vers l’ Équilibre, au présent comme dans l’avenir, chacun d’entre nous dans nos individualités comme dans nos ensembles en étant les seuls guides de par nos choix, ces choix nous sauvant, garantissant à l’humanité de grandir en phase avec l’écosystème.

La « Chaine Élémentaire » : chaine dans le sens ou chaque maillon est essentiel, de la plus simple vie sur terre à l’ensemble que nous formons, « civilisations et environnements », et élémentaire dans ses règles de construction, créant des piliers puissant de forces et non de pouvoirs, protégés par des règles constitutionnelles dont l’article premier serait que « Tout sans exception doit être créé autour de ce qui est essentiel à la vie ».

Comprendre les bases, pour construire l’avenir

Ragnaud,Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

« L’architecture de l’humanité s’appelle « existence » ».

Cette petite phrase parait toute bête, étant juste logique dans le sens ou sans existence humaine il n’y a forcément pas d’humanité. Mais c’est justement parce qu’il y a une existence humaine qu’il y a une humanité, l’existence pouvant être comparée à une ossature, dont l’ensemble forme une architecture appelée humanité. Cette humanité, quel que soit le lieu où elle s’est développée, où elle a grandi, quelle que soit la manière dont elle a évolué, garde en commun ses bases, celles que la nature lui a donné depuis la nuit des temps, celle qui fait que chacun d’entre nous a les mêmes besoins vitaux, les mêmes maux, de mal être et de mort s’il n’y a pas accès, devant impérativement, quelle que soit la personne se procurer ce vital. En y regardant plus loin, on comprend que ces bases ne sont pas exclusives à l’humanité, loin de là, puisque chaque vie sur terre est enchainée à ses bases naturelles. Qu’il s’agisse d’une coccinelle, d’un microbe, d’un arbre ou d’une fleur, chacun se doit impérativement d’évoluer avec ce que la nature lui a donné comme base depuis la nuit des temps.

Cette petite phrase toute bête, devient donc une conscience universelle, commune à chacun d’entre nous, pour nous et envers les autres, qu’ils soient humains ou pas. Elle s’appuie sur une évidence pragmatique existant depuis la nuit des temps, vérité sur laquelle se fonde l’Evolution pour créer une vision nouvelle, mature et consciente de ce qu’est l’humain, la vie, les vies, dans leur nature profonde.

Cette vison de l’humanité nous impose une réflexion sur le sens que nous voulons pour notre civilisation, pour nos sociétés dans leurs développements, sur les actions passées et présentes, sur le futur que nous nous devons d’avoir envers nos semblables et au-delà envers les vies, la nature, l’espace dans lequel nous évoluons. Cette vison nous ouvre les yeux sur l’indispensable, l’incontournable, celui qui nous enchaine à l’existence, le fait d’avoir toujours et dans tous les cas accès à ce que la nature nous impose.

L’existence étant l’architecture de l’humanité, l’essentiel à la vie devrait donc être une base élémentaire ordonnée par le simple fait de vivre, et rien ne devrait être plus important, les bases de nos sociétés, si elles se veulent modernes et responsables, devant impérativement évoluer dans ce sens, « tout sans exception devant être créé autour de ce qui est essentiel à la vie ».

Gilles Ragnaud

L’Égalité Vitale

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L’Égalité Vitale est basée sur la reconnaissance par nos sociétés de ce qui fait les diversités de notre espèce. Ces diversités sont à la fois un panachage heureux d’intellectuels et de manuels, de pensées, de vécus, d’opinions et de savoirs. Elles sont aussi un aveu de faiblesse des uns envers les autres pour ces mêmes raisons, ses panachages marquant nos différences, montrant que nous ne sommes en aucun cas égaux devant elles, chacun devant faire dans nos sociétés avec ce qu’il a. De plus, ces diversités ne sont qu’une partie de ce qui nous sépare ou nous rassemble, d’autres valeurs nous départageant au-delà de nos pensées, de nos vécus, de nos opinions et de nos savoirs. Ainsi, nos morals, nos complexes, nos instincts, nos santés, nos âges, nos cultures et entre autres les modes de société dans lesquelles nous vivons, amplifient ces disparités, devant malgré nous, hors de toutes consciences vivre avec. Et qu’elles soient plus ou moins bonnes, plus ou moins handicapantes ou au contraire plus ou moins avantageuses, nous prenons la totalité de nos décisions, de nos choix en rapport à tout cela, avançant dans nos vies avec ces options, prouvant qu’aucun d’entre nous n’est nécessairement sur un pied d’égalité.

Reconnaître ces natures humaines dans nos valeurs sociales, prenant en compte la bêtise autant que la bienveillance est une avancée fondamentale, créant nos environnements, nos lois et nos enseignements autour de ces valeurs. Les buts à atteindre seraient alors liés à l’essentiel, le naturel, la liberté, le respect… La bêtise ne s’arrêtera pas pour autant, l’humain étant ainsi fait, mais il est clair que si nous sommes capables de reconnaissance de nos natures, d’en prendre acte dans nos règles sociales, politiques et économiques, nous serons plus à même de trouver les outils éducatifs autant pour nos institutions que pour chacun d’entre nous, permettant plus de sérénité dans nos vies.

Cette réflexion est primordiale pour la construction d’une civilisation solide capable de créer un avenir avançant avec la conscience des différences entre chacun comme étant une force commune, ces différences intellectuelles, physiques ou autres, ne devant en aucun cas être une pénitence et encore moins une cause de précarité.

L’Évolution Vitale, c’est donc savoir reconnaitre ces natures humaines dans leur ensemble, dans nos actes à venir, les intégrant dans nos réglementations, abolissant une part non négligeable de disparités, celles menant à l’insuffisance, par la création d’une Égalité Vitale. Grâce à cette reconnaissance, l’article 1 de la déclaration des droits de l’Homme, aurait enfin une légitimité « Être doués de raison et de conscience », la conscience étant celle que nous nous devons d’avoir sur notre nature humaine, la raison étant celle que nous aurons au travers de nos institutions politiques, sociales, économiques et spirituelles à bâtir autour de ces consciences.

L’AEQUUS LIBRA, UNE PHILOSOPHIE DE L’ÉQUILIBRE

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La notion de l’Aequus Libra est purement philosophique.
On part du principe qu’au démarrage nos civilisations ont sous leurs pieds un socle fin comme l’épaisseur d’un fil et d’une longueur infinie. Nos civilisations doivent coute que coute avancer sur ce socle tout en gardant bien sûr l’équilibre pour ne pas chuter d’un côté ou de l’autre, c’est-à-dire tomber vers des extrêmes.
Imaginons :
– le fil est égal au temps.
– Son épaisseur est égale à notre capacité à avancer en stabilité.
– Le pied est notre civilisation, comprenant nos systèmes économiques, politiques et sociaux.
L’idée est de comprendre que plus nos civilisations avanceront en équilibre, plus le fils s’épaissira donnant plus d’appui à nos pieds, pouvant donc avancer avec moins de craintes de chuter d’un côté ou de l’autre tout en augmentant sa vitesse d’évolution. Nos civilisations avec le temps et leurs avancées sociales, politiques et économiques, finissant par avoir sous leurs pieds un vrai sol, solide et large où les possibilités de chuter seront largement réduites.
L’Aequus Libra nous enseigne que nos capacités à trouver l’équilibre de ne tient qu’à nous, dans nos aptitudes à savoir construire nos civilisations sur un socle universel, épais et durable dans le temps, apte à être donné sans risque en héritage à nos générations futures. Nous n’avons besoin que d’une chose pour y arriver, une conscience essentielle à tout démarrage de construction universelle, celle « d’être indissociable en tant qu’humanité ».
Il va bien sûr falloir du temps pour accéder à un réel équilibre. Nous avons ce temps en tant qu’espèce humaine, et nous en sommes aujourd’hui les pionniers, notre rôle étant de construire les fondations d’une Civilisation Mondiale. Pour ce faire nous devons réorganiser nos sociétés, leurs bases politiques et économiques, leurs points centraux devant exclusivement être ce qui est naturellement essentiel à la vie.

Extrait de L’ÉVOLUTION Théorie Philosophique et de Méthodes, Politiques, Sociales et Économiques, par G. Ragnaud