« Non à la dépendance de l’Europe en matière d’énergie, oui à des solutions durables faites d’intelligence, de vent, de soleil et d’eau. »
Pas plus que je ne suis pour le rattachement de l’Europe à des solutions d’énergies venant de Russie, je ne suis pas non plus pour un tel rattachement aux USA. Ce pourquoi je plaide, c’est pour une Europe émancipée des solutions énergétiques de ses voisins, une Europe qui se donnerait les moyens d’une indépendance énergétique. Cette solution demande bien sûr de très gros investissements, mais il ne faut pas les prendre comme étant un coût, étant avant tout un placement.
D’une manière ou d’une autre les énergies fossiles ne dureront pas, et il est hors de question pour moi d’exploiter des gaz de schiste dégradant pour nos environnements, comparable à une vampirisation de notre terre, la suçant de ses ressources. Nous n’avons pas de pétrole, pas de gaz, mais nous avons d’autres moyens, d’autres solutions avant-gardistes, propres, respectueuses de nos natures et des hommes, des solutions durables faites d’intelligence, de vent, de soleil et d’eau. Ces technologies nous les avons déjà, certaines existant depuis longtemps étant capables non seulement de nous fournir en énergies propres, mais aussi d’émanciper l’Europe de ses importations en gaz et en pétrole, et plus encore, rendant chacun de nos foyers totalement indépendants, chacun ayant la possibilité de produire sa propre énergie.
Le coût est environ celui investi chaque année dans l’entretien des centrales nucléaires, ce qui n’est rien, l’Europe, la France, payant à grands coups de milliards l’importation de gaz et autres pétroles, des énergies aux tarifs fluctuant, nous soumettant au bon vouloir des marchés et des producteurs. Le moindre conflit et c’est pour nous la dégringolade, l’Europe devant à la fois ménager la chèvre et le chou, c’est à dire le besoin vital en énergie, sans se mettre à dos leurs exportateurs. La crise Russe nous montre combien nous sommes dépendants, enchainés aux importations d’énergies que nous ne produisons pas, restant à la merci des bons vouloir et à la botte de volontés si nous voulons garder par l’importation de ces substances, une société technologiquement moderne.
L’Europe doit donc au plus vite être indépendante, ce qui est possible en moins de vingt ans, des règlementations devant obliger chaque nouvelle construction à une indépendance énergétique, chaque foyer ancien à s’équiper, le tout devant être, comme je le défend via « l’Assurance d’Existence », être géré par une coopérative d’État capable de financer tout ou partie des coûts d’une telle évolution. C’est une mutation vers laquelle nos sociétés seront un jour dans l’obligation d’aller, l’Europe, la France, prenant là une avance extraordinaire d’intelligence et de savoir-faire, vers un respect essentiel de la vie, sans pollution, sans risque pour nos générations à venir, ces technologies propres évoluant elles aussi vers de meilleurs rendements.
Cette indépendance est pour moi non seulement une volonté politique et économique, mais aussi un souhait pour nos sociétés, les énergies propres étant de toutes façons l’avenir.
Gilles Ragnaud





« Montrer du doigt le tabagisme comme étant la souche des cancers, c’est juste montrer le sommet de l’iceberg sans en dévoiler le reste. »Dans l’ensemble ce plan est un premier pas timide, bien libéral, n’étant, comme pour tout ce que font les gouvernements depuis des décennies, motivé que par le fric, rien d’autre. En effet, rien de plus facile que de parler d’augmentation du tabac comme étant LA SOLUTION première pour lutter contre les cancers, sachant pertinemment que ces augmentations ne servent à rien, n’ont rien de motivant pour qu’un fumeur arrête ou réduise sa consommation de cigarettes ou de tabac. Si encore ces augmentations montaient directement de 10 €, passant d’un coup à 30 ou 40 € le paquet, là nous pourrions à coup sûr constater une baisse de la consommation du tabac, voir l’arrêt total pour une partie des fumeurs. Mais non, ces augmentations sont justes de quelques centimes, ne changeant directement pas grand-chose dans les poches des consommateurs, n’ayant rien de dissuadant n’étant qu’une aubaine de plus apte à satisfaire les égos des Néo-libéraux pompeurs de fric, un argent sale car obtenu par le mensonge, celui d’une baisse utopique de la consommation, et part de là de celle des cancers. Une preuve flagrante que ces augmentations ne sont que du vent fait pour faire du fric, les jeunes pourtant directement visés par les campagnes de communication sur les dangers du tabac, sont les premiers, dès le collège, à fumer, l’argent n’étant pas dès leurs âges un argument, un problème à l’achat de cigarettes.


