Promouvoir la notion d’universalisme des droits humains

Je soutiens, et suis signataire, de l’initiative pour « la promotion de la notion d’universalisme des droits humains », lancée par la physicienne et féministe française Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit International des Femmes.

Sa lettre :

Aidez-nous à respecter l’universalisme des droits fondamentaux !

          Promouvoir la notion d’universalisme des droits humains est l’un de nos combats prioritaires. L’organisation par Paris des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 constitue une occasion unique de défendre  les « valeurs universelles fondamentales » telles qu’inscrites dans la CHARTE OLYMPIQUEincluant une forme exigeante de laïcité (la règle 50). Il n’est pas trop tôt pour agir, car dès cette année, le Ministère de l’Education Nationale, en liaison avec les Organisateurs des Jeux, lance des programmes en direction de la « Génération 2024 ».

        Soutenez  l’INTERPELLATION du Comité d’Organisation des Jeux pour un strict respect de la Charte Olympique, et pour que les contrevenants soient sanctionnés.Envoyez votre réponseà :appliquerlacharteolympique@gmail.com. L’objectif est d’obtenir 2024 signatures. Dites-nous comment vous souhaitez que votre nom apparaisse dans la liste des signataires.

        La BROCHURE  intitulée « Revenir à l’esprit Olympique ! » explicite nos arguments et énumère les associations en soutien. Dites-nous si vous souhaitez que votre association apparaisse dans cette liste.

Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit International des Femmes, association créée par Simone de Beauvoir.

PETITE EXPLICATION POUR CEUX QUI CONFONDENT, (encore), CAPITALISME ET LIBÉRALISME.

Beaucoup de personnes confondent communément le capitalisme et le libéralisme, mettant à tort ces deux courants de pensées politiques dans le même panier. Les différences sont pourtant énormes, à tel point que le libéralisme a un objectif « anticapitaliste », puisqu’en détruisant les bases.

Petites explications simples.

L’un, le CAPITALISME, qu’il concerne un État ou une entreprise, redistribue l’argent dans l’économie nationale, c’est ce que l’on appelle un mécanisme coopératif.

L’autre, le LIBÉRALISME, ne participe pas au développement économique, ne redistribuant pas l’argent, les bénéfices étant gardés par la personne, ou le groupe de personnes.

Des exemples :

Une entreprise capitaliste, va redistribuer tout ou partie de ses bénéfices, dans les salaires de ses employés, ou sous forme de primes, de services, de nouveaux emplois, etc.

Une entreprise libérale, va, elle, redistribuer tout ou partie de ses bénéfices, avant tout à ses actionnaires, dirigeants, cadres dirigeants, et pas ou peu aux salariés.

De même, un État développant une politique capitaliste, va accroitre ses services publics, voire les rendre gratuits. Il va investir dans les savoirs et savoir-faire des entreprises de la nation, garantissant ainsi des revenus annuels capables de pourvoir aux besoins de financement de ses services publics, hôpitaux, crèches, écoles, maisons de retraite, infrastructures, espaces publics, sans compter les services de sureté de la nation, gendarmerie, police, sécurité civile, etc.

Un État développant une politique libérale va ,lui, privatiser ses services publics, avec tout ce que ça représente en termes de restructuration, de pertes d’emploi, de décentralisation, etc. Au final, ces services publics deviennent payants, voire disparaissent totalement, exemple en France les bureaux de poste, hôpitaux, gendarmeries, postes de police, écoles et autres administrations de proximité. De plus un État libéral va vendre tout ou partie des entreprises d’État à des investisseurs privés, se dépossédant de revenus annuels substantiels, ne garantissant plus le financement des services publics.

Cette logique libérale, détruit littéralement le concept de capitalisme d’État, rendant à chaque privatisation, la nation plus pauvre, l’État pour pallier ces appauvrissements créant inexorablement de nouvelles taxes et impôts… CSG, CRDS, etc…

Le capitalisme d’État, sert aussi à garantir un niveau de vie minimum à la totalité des citoyens, versant des prestations publiques : allocations familiales, retraite, logement, RSI, etc.… autant de choses que la logique libérale, partant du principe que chacun doit être à même de se débrouiller, voudrait se débarrasser.

Des limites à ne pas franchir.

Le capitalisme, comme vous avez pu le lire, est une notion bienveillante, et, dans le cadre de cette bienveillance, ce courant de pensées a l’obligation de garantir les libertés individuelles et collectives, autant pour les entreprises, que pour les particuliers. Cette garantie, fait que l’État doit savoir se modérer dans ses investissements pour la communauté, devant la maintenir aux seuls besoins de financement des services publics, ne devant pas s’enrichir à la place des citoyens. Le risque est un déséquilibre politique, social et économique, n’étant plus du capitalisme, mais une forme de communisme, avec tout ce que ça représente de manquement en termes de libertés individuelles et collectives.

De même, et vous avez pu le comprendre, pas assez d’investissements d’État mène inexorablement à des inégalités sociales et économiques, avec tout ce que ça représente en termes de prédations et de malveillances, autant pour les entreprises, que pour les particuliers, seuls les plus puissants y gagnant, toute forme d’égalité des chances devenant obsolète, c’est l’idée de la doctrine libérale et de ces branches ultra et néo.

La conclusion, est qu’une politique capitaliste doit être équilibrée, (l’aequus Libra) c’est à dire respecter les libertés individuelles et collectives, œuvrant par exemple à encourager à la capitalisation privée quel qu’en soit le sens, garantissant de nouveaux pôles d’investissements, redistribuant l’argent dans le marché économique national. Dans le même sens, un État développant une politique capitaliste, s’il le fait dans le bon sens, doit avoir la capacité d’apporter encore plus que des services publics, étant capable d’œuvrer à une politique humaniste, l’Équitabilisme en étant un exemple.

Voilà, maintenant, vous ne ferez plus l’amalgame entre capitalisme et libéralisme.

GR.

Comment fabriquer de la poudre de perlimpinpin.

(A lire avec beaucoup d’humour… )

Recette en 4 temps !

Dans un premier temps, prenez des manifestants en Gilets Jaunes, faites leurs croire que de revendiquer un référendum d’initiative citoyenne (RIC), va rééquilibrer la démocratie. Logiquement vous obtiendrez une  » marmelade  » de pauvres gens, qui après avoir été désabusés par la vie politique, sont à présent abusés par une théorie trompeuse.

Dans un deuxième temps, prenez un palais de l’Élysée, préalablement fourni d’un président narcissique aidé par un premier ministre égocentrique, versez-y la marmelade, et vous obtiendrez, après maintes tergiversations, un « Grand Débat National ».

Dans un troisième temps, rajoutez-y une bonne dose de démagogie, de mauvaise foi, de mensonges, et d’appétence du pouvoir, le tout pioché dans un panachage de personnalités et prédateurs politiques, et vous obtiendrez de l’extrait de perlimpinpin.

Dans un quatrième et dernier temps, rajoutez un pouvoir s’accrochant coute que coute à son fauteuil, ainsi qu’une bonne dose de violence policière et d’ultras de gauche et de droite, passez le tout au mixeur, laissez bien sécher… voire dessécher.

Mettez le tout aux fours médiatique, et vous obtiendrez le sésame tant recherché, la poudre de perlimpinpin.

Retrouvez cette recette parmi tant d’autre sur www.elysee.fr ainsi que sur www.parlement.fr.

Gilets Jaunes… Quelles déceptions.

Nous, nous étions Gilets Jaunes, sans haine ni violence, voulant agir avec intelligence, soutenant des revendications sociales, politiques et économiques, capables de donner à tous un avenir. Nous attendions des représentants éclairés, non engagés politiquement, des personnes avec du sens civique, capables avec intelligence et savoir-faire, de défendre fermement nos vies, celles de nos enfants, de nos anciens, celles d’une démocratie ouverte à toutes et tous, rendant à chacun la dignité à laquelle il a droit, durant la totalité de son existence.

Puis ça a tourné en violences et incultures, en politique de comptoir, en revendications tous azimuts et la plupart du temps totalement débiles. Récupérations politiques des extrêmes, théories politico-démocratiques faisant dans le fastoche, du simple, du très simple, écrit pour des faibles et des pauvres d’esprit. A cela rajoutez les désinformations, les accusations fusant de tous côtés, et vous avez le raté total d’une levée populaire pourtant amplement légitime.
Car oui, nous crevons de faim !

Tout cela ne représente pas, ou plus, une bonne partie des Français.

Nous aurions pu réussir tout cela, mais cet avenir, ce futur-là fait déjà partie du passé, dégradé par l’effet de groupe, l’ignorance et l’avidité de pouvoir de certains et certaines. Pour beaucoup c’est un crève-cœur, les politiques nous le savons, restant ce qu’elles ont toujours été, nos infortunes aussi, tout autant que nos libertés, ou du moins ce qu’il en reste… rien ne changera, ou très peu, nous avons raté… une fois de plus.

GR