… J’ai deux trois idées a soumettre !

Après la loi de « MORALISATION », à quand une loi contre la « DEMORALISATION » DES CITOYENS ?

On pourrait commencer par juste réfléchir la politique comme de l’Humanisme, en faisant évoluer nos visions sociales et économiques, permettant par exemple à chacun d’être garanti à vie de toujours avoir accès à ce qui est essentiel à l’existence.

Ensuite on pourrait permettre une démocratie où chacun pourrait facilement et simplement porter lui-même un projet pour la France, puis nous pourrions aussi faire des choix réels dans ce qui est important ou pas pour la planète et toutes ses vies. Et ce n’est qu’un début.

La recherche du bonheur c‘est bien, mais ce serait encore mieux s’il n’y avait pas cette prédation politique, acceptée avec le temps mais restant malgré tout toujours inacceptable, qui l’empêche de se développer naturellement.

Un jour il nous faudra savoir tout créer autour de ce qui est essentiel à la vie, sans oublier nos libertés individuelles et collectives, pour tous, dans tous les cas.

Gilles Ragnaud

Crohn et recto le coté VERSO

 

AUTO- IMMUNE : qui résulte d’un « dysfonctionnement du système immunitaire ».

J’adore la définition du mot auto-immune, donnant juste un fond sans jamais en donner les raisons. C’est un de ces mots faciles, pratiques, qui même s’il est vrai, définissant un « dysfonctionnement du système immunitaire », n’en apporte pas plus de sens. Or nous malades, ne sommes pour nos maux juste définis par ce terme, ce qui traine derrière, les raisons, les pourquoi, les comment, n’y trouvant jamais de réponse.

C’est pourtant de ces réponses dont nous avons besoin, voulant comprendre, savoir ce qui nous a mené là, à être des MICIENNES ET MICIENS, des gens souffrant dans une société moderne en tout, même en maladies nouvelles !

D’où nous viennent ces maladies, pourquoi sont-elles de plus en plus rependues, chaque jour brassant de nouveaux malades, de nouveaux auto-immunes ?

Lorsque l’on se penche ne serait-ce qu’un peu sur le sujet, on se rend vite compte qu’il y a du tout et surtout du n’importe quoi, les raisons, les arguments, les preuves et les compréhensions se mélangeant dans un grand tout perdu entre complotisme et arguments subjectifs. Mener une enquête passe d’abord par savoir de quoi l’on parle, sachant d’entrée éliminer les multiples thèses stériles, ne devant retenir que ce qui est constructif, c’est-à-dire des éléments clairs, articles et autres publications scientifiques ou émanant de scientifiques et ou associations éclairées.

Comme j’ai pu l’écrire il y a quelques jours dans un autre de mes textes, je travaille depuis plusieurs années sur le sujet, entouré par nombre de personnes, amis, professionnels de l’environnement, médecins et autres camarades impliqués. Il s’agit là d’une véritable enquête, une étude approfondie à la fois sur le terrain, auprès d’autres malades et maladies, souvent aussi le nez collé sur mon écran à lire, relire, comprendre, décrypter, chercher tous les indices possibles, les premiers mots de nos histoires communes, celles des MICI.

Et l’on en trouve des indices, on les classe, on les remet dans un ordre chronologique, finissant par avoir devant nous une idée des pourquoi et comment. De là à en tirer une conclusion, il y a encore tout un monde, car le problème principal est d’apporter des preuves concrètes, des éléments inébranlables, ceux par exemple d’un empoisonnement de masse, celui d’un déséquilibre écologique faisant de nous des victimes collatérales, ou encore une preuve contraire, celle démontrant que si nous sommes malades, c’est juste de la faute à pas de chance !

Partir de l’idée que nous serions empoisonnés, n’est et reste bien sûr qu’une théorie, qu’un des versos de nos maladies. Mon titre, l’image qui le représente sont donc ici clairement PROVOCATEURS, non pas dans le sens de susciter des doutes ou dénoncer quelque chose de particulier, mais simplement dans celui d’entraîner des réactions, vos réactions, voulant connaitre vos avis, vos positions, vos ressentis profonds.

Je vous tiendrai bien évidement au courant des suites de mes investigations, espérant aussi après vous, vos aides, vos assistances étant essentielles.

Gilles Ragnaud

RÉFORME DU TRAVAIL

ORDONNANCES, MEDEF SALARIÉS pour Macron, son gouvernement de droite comme pour le MEDEF, vous êtes le grain de sable, le maillon faible à éliminer, et tout, par ordonnances, va être fait pour ça !

Il y a quelques jours je publiais un premier article prévenant qu’il va falloir être très, très regardant sur la future réforme du travail, voir lien ici.

Soyons clairs, avec cette réforme c’est une mise en scène, le premier acte du démantèlement de l’emploi qui est en jeu, une destruction du travail telle que nous la connaissons, cette politique laissant irrémédiablement derrière elle un nombre considérable de personnes sur le bas-côté. C’est dans le même temps, malgré ce que l‘on tente de nous faire croire, un même démantèlement de nos structures syndicales, de leur représentant, de l’entente dans l’entreprise, les cartes étant rebattues et mal redistribuées.

Et pourtant il faut certes une réforme, mais tant qu’à faire, une réforme constructive, non néo libérale, ne déshabillant pas Paul pour habiller Jacques, étant là pour accorder plus d’emplois, plus de métiers, et non pas exclusivement plus d’intérêts financiers et économiques. Cette réforme doit aussi savoir prendre en compte ce qui nous attend dans un futur proche, je parle d’ubérisation généralisée, d’hyper robotisation, d’hyper connexion et automatisation, d’intelligences artificielles, ces évolutions, soyons clairs, ne laissant que peu de place au commun des mortels.

Je lisais il y a peu, un économiste qui disait simplement que demain il n’y aura de travail que pour ceux qui seront en lien direct avec l’informatique et la robotique, le reste, les autres gens eux devant faire avec ce qu’il restera. Alors oui à cet avenir il y a deux façons de voir, celle de Macron et de son gouvernement, et la mienne, celle de l’Humanisme avant tout, chacun d’entre nous étant plus important que l’autre.

Accepter cette réforme néo libérale du travail, c’est automatiquement admettre que nos générations futures soient plongées dans une précarisation généralisée, sans rien en échange. Et ça c’est intolérable !

Gilles Ragnaud

Qatar vs France

C’est parce que notre nation ne peut accepter de servir de « tirelire » à un petit pays ne respectant ni nos citoyens, ni nos valeurs, que pour moi la totalité des avoirs du Qatar doivent être purement et simplement saisis et confisqués en France, sans autre forme de diplomatie !
En France certes, nous n’avons ni pétrole ni Gaz,
mais nous nous devons d’avoir de la dignité !
G. Ragnaud

Je viens de lire l’article : cet essai d’écriture est d’un amateurisme sans pareil.

Lire l’article en pdf:  http://www.gilles-ragnaud.fr/article-mici/Article%20mici%2025%20mai%202017.pdf

A sa lecture je me suis senti encore plus sali, le texte étant très pipi caca, toilettes et trou du cul. Oui je n’exagère pas. 

Pas une seule fois la journaliste ne parle de crohn, et pourtant je vous promets que vous les Crohniens, je ne vous ai pas oublié un seul instant. C’est d’autant plus étonnant que cette dame a été logiquement chercher des informations sur les MICI, via internet, retrouvant entre autres dans son article, une partie copier-coller de mon blog.

Elle me fait dire les mots, « trou du cul », mots qui pour ceux qui me connaissent ne font pas partie de mon langage, ne confondant jamais la dérision et l’obscénité. 

Elle décrit une image d’un gars qui serait toujours à la recherche des toilettes, quel que soit le lieu et l’heure, comme si nos vies à nous MICI ne tournaient qu’autour de lieux d’aisance. Le plus étonnant c’est qu’en même temps elle explique ce que chacun d’entre nous MICI faisons naturellement, habitués que nous sommes, aidés par nos traitements, sachant nous nourrir à bon escient, sachant nous préparer tant que faire ce peu à toutes formes de déplacement et ne pas se retrouver pris au dépourvu. Car non, nous ne passons pas notre temps à courir aux latrines, nous ne passons pas notre temps à repérer les WC publics, voulant comme tout le monde avoir une vie des plus communes possibles.

Je viens de passer quelques jours à Londres avec mon fils, et je vous promets que pas une fois je n’ai demandé :« where is the toilet please ? »… et pourtant en pleine poussée, je n’en ai jamais eu besoin.

Réflexion sur le contexte.

Cette journaliste est, je ne sais pour quelle raison restée bloquée sur le trône, comme si notre conversation n’avait tourné qu’autour de ça, comme étant l’idée capitale, le dénominateur infranchissable, l’étape principale étant forcément celle qu’une incontinence (débâcle) insurmontable.

En fait cet article dénote bien la petitesse, l’incompréhension, je dirais même l’impossibilité intellectuelle de sortir notre maladie de ce carcan moral, celui d’une maladie sale dont le commun ne peut que parler malgré lui, malgré toutes formes d’explication, qu’avec irrévérence, la relayant automatiquement à une besogne peu ragoutante. Et je pense réellement qu’hélas, oui, nos maladies dans la tête des gens sont bornées par une forme de normalisation gênée, un embarras naturel, faisant partie de ces choses dont nos éducations nous interdisent de parler.

Cet article, son niveau d’amateurisme, prouve combien il est difficile de faire passer un message lorsque le sujet dépasse un certain niveau de moralisation et d’éthique culturelle. Il démontre la complexité que nous rencontrons nous malades, nous MICIENNES et MICIENS à devoir briser morceau par morceau les « immoralités » subjectives qu’éveillent nos maladies.

En d’autres temps se fut d’autres malades, d’autres maladies, d’autres maux culturels qui ont dû eux aussi faire face à cette invective sociale, passant eux aussi par cette étape. Je pense aux séropositifs, aux addictions comme l’alcoolisme, aux drogues, aux phobies, toutes condamnant des gens souffrant dans leur corps et leur tête. Je pense aussi à ces communautés qui depuis toujours ont dû vivre avec leurs différences, devant faire face aux intolérances morales, beaucoup de ces combats étant hélas toujours d‘actualité.

Nous MICI, notre combat ne fait que commencer entrant dans une étape cruciale, INÉVITABLE, celle où nous devons nous aussi faire face à l’éthique culturelle de nos semblables.

Alors ne baissons pas les bras !

PS : Je suis très fatigué, et n’ai pas forcément la force intellectuelle de savoir trouver précisément les mots pour décrire les sentiments. Mes écrits sont maladroits, merci de me le pardonner.

MICI : Un titre scabreux, intolérable !

Extrêmement déçu !
Voilà à quel titre j’ai droit, en première de couverture, avec ma photo et le nom de ma commune. J’ai envie de vomir devant une telle ignominie, moi dont le métier est public, moi qui ai des enfants au lycée et collège, moi qui suis de plus engagé en tant que parent d’élèves faisant les conseils, JE NE SUIS QUE LE GARS QUI PASSE SA VIE AUX TOILETTES !
Je voulais juste témoigner des souffrances dont nous sommes tous ici victimes, souffrance due à la maladie, mais aussi à celle de la vie de tous les jours, aux handicap particulier qui est le nôtre. A travers ce titre, c’est chacun d’entre nous qui peut se sentir blessé, car oui pour eux, nous ne sommes que DES GENS QUI PASSENT LEUR VIE AUX TOILETTES !

Le « Réveil » et son titre scabreux. SUITE.

Ce matin appel du rédacteur du Réveil. Je le laisse parler, attentif à tous ses mots.

Il m’explique avoir réuni dans la matinée toute sa rédaction, présentant bien nécessairement de très plates excuses, exprimant des regrets. Il parle bien évidement de nous tous, malades, ayant je pense réellement pris conscience de la CLAQUE QUE NOUS AVONS TOUS PRIS avec un tel titre.

Je reste aphone au téléphone, il me demande si je suis toujours là. Je réponds que oui.

Il m’explique que ma manière d’être « détaché », en tant que malade, a trompé la « journaliste ». Il m’explique qu’elle a fondu en larme dans son bureau… il cherche ses mots les voulant chaleureux, conscient je suppose de l’ÂNERIE.

Il me demande si j’ai lu l’article. Je prends mon temps pour répondre le plus posément possible.

Je lui dis que non, et que je ne veux surtout plus avoir aucun rapprochement, pour l’instant avec tout cela, l’idée m’est nauséeuse. Je lui fais part de mes douleurs profondes, celles de mon corps bien sûr qui a de suite réagi, mais aussi et surtout celles dans ma tête, bien pires, étant là, à ce moment, déjà moitié mort. Je lui raconte les larmes et les angoisses de mon épouse et de mes enfants, ses derniers étant directement concernés dans leur établissement scolaire, devant eux aussi ce lundi matin faire face aux « critiques imbéciles » de certains ados, leurs angoisses étant aussi celles de voir le père que je suis, un homme normalement solide, incassable, tombé dans un anéantissement total.

Je lui fais prendre conscience de l’image qu’avec ma famille nous dégageons maintenant auprès de nos voisins, collègues, amis, connaissances. Enfin je lui explique le sérieux de mon travail, l’aura que j’ai mis vingt ans à construire, mots à mots, pour finir réduit à cette image, chacun d’entre nous s’y sentant directement sali.

Puis je reprends et témoigne de l’importance que nous malades avons d’être détachés dans nos rapports à la maladie et ses conséquences, que cette façon d’être est une protection que nous devons « NÉCESSAIREMENT » avoir pour faire face à ces douleurs, celles qui au-delà d’une maladie très grave, peu ragoutante aux yeux du monde, est en plus socialement difficile à vivre, dans le quotidien.

Travail, famille, amis, déplacements, hospitalisation, médicaments, incompréhensions des autres, et il faut le dire, moqueries et gènes de ceux qui n’ont pas nos problèmes.

Je finis par lui expliquer l’importance d’avoir les mots pour dire les choses, cette intelligence particulière qui fait la différence entre les grands et les petits journalistes. Puis je le remercie pour ses excuses, lui laissant comprendre que ça ne suffira de toute façon pas, que l’on n’insulte pas impunément 400 000 personnes, d’autant moins par moquerie de leur handicap.

GR

N’hésitez pas à réagir contre ce journal, à dire à leur direction et journalistes ce que vous pensez de leur titre. http://www.lereveildeneufchatel.fr/contact/

 

Je viens de lire l’article : cet essai d’écriture est d’un amateurisme sans pareil.

MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE ?

S’ils veulent vraiment une moralisation de la politique, alors qu’ils fassent en sorte que plus jamais un des nôtres n’ait de responsabilités politiques.

Ce principe est une des bases que j’ai développé dans l’Évolution, ma théorie de méthodes politiques, sociales et économiques. Cette base est simple :  il faut juste comprendre que nos systèmes politiques ne tiennent qu’à des personnes humaines agissant ici dans le sens de ce qu’est la nature humaine avec ses forces et ses faiblesses. Il nous faut donc tout simplement savoir tenir compte de cette nature humaine, non pas par des lois qui dans tous les cas sont outre passables de par nos natures prédatrices, mais par l’organisation même dans nos systèmes démocratiques, prenant justement en compte nos natures humaines.

Ainsi, il faudrait par exemple imaginer une démocratie rendant obsolète l’idée de partis et de personnalités politiques, l’idée de pouvoir politique avec tous les risques que cela représente d’abus prédateurs en tout genre. C’est ici une des bases de travail à faire, et tant qu’il n’en est pas ainsi, soyons honnêtes, aucune moralisation ne mettra jamais nos sociétés à l’abri de nos prédations humaines. JAMAIS !

C’est à travers un autre de mes travaux que je tente d’apporter au moins un début de réponse à cette évolution possible, ne parlant pas moi de MORALISATION, mais proposant un outil politique nouveau, une forme de démocratie citoyenne délestant nos sociétés de toutes formes de pouvoir politique et économique. Je ne vais pas ici la développer, mais j’engage chacun à en comprendre le sens en suivant ce lien : http://societe-equitable.info/democracitoyenne

Pour en revenir à cette idée de volonté de MORALISATION :

A y réfléchir cette volonté de MORALISATION est déjà elle-même une forme de prédation, se voulant rendre possible l’impossible, « RENDRE OBSOLETE LA PRÉDATION HUMAINE, » un élément faisant entièrement partie de nos natures. C’est comme nous demander de ne plus avoir de libido… c’est juste impossible. Le nier, ne pas travailler dans ce sens, c’est d’entrée convenir à une forme d’acceptation que ces natures vont nécessairement avoir d’influence négative pour nos sociétés, alors de là à parler de moralisation n’est qu’une convenance politique, une de plus, ne répondant dans tous les cas en rien à une démocratie d’avenir et d’équilibre, de bienveillance envers tous, de politique humaniste.

Conclusion :

Nous ne sommes donc encore et toujours que de grands singes, compliqués, mais que des grands singes quand même, manœuvrant autour d’ardeurs primaires, millénaires si ce n’est plus, celles des seuls pouvoirs de POUVOIR et de la REPRODUCTION. A croire que les méninges dont nous a doté la nature ne sont toujours pas assez mures, assez évoluées pour savoir lire et comprendre les prédations des autres. A croire que ces cerveaux n’ont pas la maturité attendue, ne sachant que suivre, sans chercher à vraiment comprendre et évoluer.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi j’ai ce soupir atrabilaire d’être né trop tôt, beaucoup trop tôt.  

Gilles Ragnaud

Quelque chose me dit qu’il va falloir être très, très vigilant avec la loi Travail II.

Après consultation de mes sources et une réflexion profonde sur le sujet, je pense sincèrement que la loi travail II pourrai être la première pierre d’une forme néolibérale nouvelle en Europe et dans le monde. Ce « néo » ultra libéralisme va non seulement nous entrainer vers des sociétés dissolues, dérèglées et injustes, mais en plus nous rapprocher d’un état où l’élitisme primera, creusant un fossé, le rendant délétère, malsain, notre citoyenneté s’y divisant à terme en castes.

Cette loi travail II va donc être le point de départ de la politique que veut développer en France le président Macron. Cette loi va d’entrée amplement réduire les droits des salariés, les groupes nationaux, d’État et autres multinationales en profitant pour entre autres transformer le Statut du personnel et les conventions collectives.

Cette loi devrait de plus ne pas permettre les évolutions que pourtant nombre de PME PMI attendent pour leur développement. Par contre cette future loi travail II devrait donner accès à la spéculation dans les domaines des services publics permettant des enrichissements sur l’essentiel, l’indispensable, services pour l’instant logiquement assumés et assurés par l’État.

Virginie Calmels, par exemple, ancienne dirigeante des groupes de médias Canal+ et Endemol, et actuellement première adjointe au maire de Bordeaux, a clairement dit la pensée profonde des volontés néolibérales affichées par le gouvernement : « L’engagement politique consiste à faire reculer la place de l’Etat pour qu’il se recentre sur la protection des libertés individuelles, la protection de la propriété, le droit à la sécurité. »

Cette protection des libertés individuelles dont parle Madame Calmels, ne laisse pas de doute tant qu’aux espérances attendues, ces fameuses libertés n’étant que dans le sens de celle de la spéculation, sans aucune restriction. Faire reculer l’État pour ces gens, est le meilleur et seul moyen de mettre la main sur une manne économique prolifique. Imaginez nos protections sociales, nos énergies, nos retraites, nos services publics en général, totalement privatisés.

Et bien c’est cela que nous propose cette politique, ce nouvel Ultra libéralisme Européen, avec le petit plus que maintenant, non content d’avoir eu et le beurre, l’argent et la crémière, ces gens en plus recherchent une certaine forme de reconnaissance, celle capable de glorifier les élites qu’ils sont devenus.

Ma position.

Je rappelle que pour moi, et de plus en plus de monde d’ailleurs, spéculer sur ce qui est essentiel à la vie est, et reste un véritable crime contre l’humanité, un chantage intolérable, celui de payer ou s’en passer, même s’il s’agit d’eau et d’alimentation. Je rappelle aussi que cette doctrine néo libérale n’est pas et ne pourra jamais être une vision d’avenir, son but n’étant que spéculatif, et surement pas celui de défendre et protéger la vie.

Face à ce libéralisme, nous n’avons d’autre choix que celui de proposer d’autres alternatives, d’autres outils politiques sociaux et économiques, ce que je fais, devant y opposer l’HUMANISME.

Gilles Ragnaud