IMMIGRATION : … et ça se passe dans un village Français !

Il y a en France de nombreux petits villages qui, depuis les années 70, ont perdu énormément de leurs habitants. Les raisons sont simples, les grands réseaux routiers, internet et autres, n’étant pas disponibles dans ses lieux, n’attirant pas les entreprises préférant les grands centres urbains, l’emploi forcément dans ces petits villages disparaissant années après années.

C’est ainsi qu’un de ces villages, dans le centre de la France, a vu sa population fondre en moins de 20 ans, passant de 1050 habitants à moins de 250. Ce village comptait dans les années 1990, une vingtaine de commerces, environ une trentaine d’artisans, plus des services publics de proximité, poste, CCAS, trésor public, école publique, etc. En 2010 il n’y avait plus rien, enfin si une boulangerie, et encore qui ne fait plus que dépôt de pain, et l’église, ne servant plus qu’aux enterrements.

Trop éloigné des grands centres urbains, le village comptait plus de 300 logements vides, à vendre pour la plupart pour une bouchée de pain, sachant que chaque année avec la disparition des plus âgés, d’autres logements seraient vaquant, les jeunes eux désertant immanquablement le village, la vie s’en enfuyant irrémédiablement.

Madame Delaporte, Maire du village consciente de ce problème, était résolue à trouver une solution. Elle réunit son conseil municipal et lui fit une proposition, chiffres à l’appui, apportant des éléments concrets, faisant venir des spécialistes, des conseillers, apportant en bref tous les éléments possibles à la concrétisation de ses idées, décidant chacun à soutenir cette action.

Moins d’un mois plus tard, elle convoqua la totalité des villageois à une grande réunion ayant pour intitulé : « sauvons notre village ». La salle municipale était pleine, Madame le maire pris la parole.

Passé l’historique du village, le nombre de maisons abandonnées, presque en ruine pour certaines, passé les problèmes de démographie, ceux des commerces, artisans et autres services de proximité, elle entre dans le vif du sujet, en quelques mots, clairs, nets et précis. «

“Nous avons donc décidé avec le conseil municipal, de faire venir, d’accueillir, ici dans notre village, un millier de personnes immigrées, leurs proposant un logement ainsi que tout ce qu’un village comme le nôtre est capable de proposer à de nouveaux habitants.”

Elle continue avec des mots encore plus forts. “Les gens, qu’ils soient immigrés ou non, mangent tous, boivent tous, consomment tous, ont des besoins de services de proximité, de commerces de proximité, devant comme les autres s’organiser en associations, en entreprises pour mettre en place ces services, les faire vivre. La réhabilitation de logements demande de l’artisanat, du savoir-faire, des idées nouvelles, des emplois nouveaux, une économie nouvelle… et c’est ce que nous allons faire !”

Même si cette idée était réaliste, les plus conservateurs du village y restaient hostiles, l’idée que des étrangers prennent possession de leurs maisons, de leurs rues, de leur village, le transforme avec des valeurs qui ne sont pas celles du coin, ne les enchantaient guère. Certains n’hésitaient pas à dire tout haut au nom de leur longue lignée d’ancêtres du village, qu’ils préféraient voir le village mourir plutôt que de le voir souillé par de la vermine qui sort d’on ne sait où et dont on ne sait rien… peut-être même des islamistes ! « … et puis ils n’ont pas d’argent ces gens-là, c’est encore l’État qui va devoir payer pour eux, nos impôts, comme-ci la France avait les moyens d’entretenir la pauvreté du monde, ils vont vivre de quoi, le RSA, les allocs, et pis ils ne parlent même pas Français. Etc etc etc… »

Malgré tout Madame le maire qui n’était pas femme à se laisser impressionner, fit dans un premier temps recenser dans le village une vingtaine de maisons, capables sans trop de frais de recevoir une vingtaine de premières familles. Après quelques remises en œuvre et avec l’aide de la collectivité locale, du département, de la région et de la préfecture, un bus, puis deux, déposa un beau matin une centaine de personnes sur la place du village, juste en face de la mairie. Ici pour les accueillir, Madame le maire, son conseil, quelques officiels et surtout des bénévoles associatifs. Les immigrés sont arrivés !

Bien entendu les « hostiles » restaient cachés derrière leurs volets, passant rapidement en voiture, en tracteur, à pieds, dévisageant les nouveaux venus.

La totalité de ces nouveaux habitants étaient des hommes, des femmes et des enfants, tous de couleur noire, sortis tout droit de l’enfer du Mali, pays Francophone d’Afrique de l’Ouest. Vêtus d’affaires qui leurs ont été données à leur arrivée en France, ils étaient habillés à l’européenne, quelques femmes gardant sur leur tête une sorte de fichu cachant leurs cheveux. Tous étaient, il faut le dire, totalement perdus, voire hagards, les yeux grands ouverts, regardant ce lieu typiquement français, avec ses maisons hautes de pierres de taille, ses toits pentus en tuiles rouges, ses rues longues et étroites, et ses quelques arbres nus, il faut dire que nous étions en plein hiver.

Chaque famille finit par découvrir sa nouvelle demeure, toutes aménagées comme c’est de coutume chez nous, cuisine, salle de bain, toilettes, salon, salle à manger, chambres, et parfois même cave et grenier. Chaque pièce était aménagée, des lits bien sûr, mais aussi de la vaisselle, gazinière, fauteuils, tables, chaises, télévision, chauffage, etc… Il ne fallut pas longtemps pour que chacun comprenne à quoi servait tout cela, les enfants s’installant bien plus vite que les parents, heureux de voir toutes ces choses, d’avoir enfin un chez soi.

Les maisons avaient été choisies un peu partout dans le village, certaines proches du centre, d’autres plus éloignées, d’autres encore dans des hameaux. Chaque famille était parrainée par des bénévoles du village, certains voisins proches, d’autres plus lointains, mais tous capables de piloter les nouveaux venus.

L’école, c’est la vie !

Cartables sur les dos, c’est dès le lendemain que la soixantaine de gamins prenait pour la première fois la route de l’école municipale où plusieurs classes avaient été aménagées. Certains accompagnés de leur mère, au passage de ces enfants dans les rues murmurait un son nouveau, un son du passé oublié depuis longtemps. Que l’on soit pour ou contre cette immigration, ce murmure respirait une renaissance, une forme de nostalgie, les villageois dans tous les cas semblant heureux de cette animation, les enfants saluant poliment les gens qu’ils croisaient, leurs sourires radieux de se rendre à l’école du village à des fins d’apprendre donnant de la couleur aux sons, les pas et les rires résonants, montant le long des demeures, graduant le temps, l’heure de l’école en redonnant un rythme oublié. Ce rythme se répétait comme naturel les matins et soirs, les pas, les courses, les rires, les chants, les sourires, les bonjours, les bonnes humeurs, et tout ce qui fait la joie de voir des gamins vivre devenant un rituel essentiel, l’école c’est vraiment la vie.

Les rues s’emplissaient d’autres personnes, des artisans venus faire quelques menus travaux, mais surtout une chose nouvelle qui avait disparue depuis de longues années dans le village.

Madame le Maire avait permis l’ouverture tous les mardis et samedis matin, d’un marché municipal sur la place de la mairie. Bon d’accord, il n’y avait au premier jour pas beaucoup de commerçants juste une dizaine, mais c’était déjà plus que prévu : un poissonnier, un boucher, un marchand de bibelots, un autre d’habits pour femmes, un autre encore vendant bonnets, des écharpes et des gants, une marchande de légumes, un pâtissier, un marchand de fromages, un vendeur de jeans et un marchand de chaussures. C’était surtout un lieu de rencontres entre villageois noirs et villageois blancs, chacun se saluant poliment, d’autres engageant la conversation… « et vous venez d’où, et vous êtes bien logés, et il fait froid, on ne devait pas tardé à avoir de la neige, » et encore des, « nous sommes presque voisines, etc, etc… » La pâte avait prise ! Ce marché fut aussi les premiers sous dans la caisse de la commune, la patente n’étant pas gratuite.

Dans les six mois qui suivirent, ce fut six nouveaux bus qui arrivaient dans le village, avec pas moins de 350 nouveaux venus, tous immigrés d’Afrique de l’ouest et du moyen orient. Chacun était pressé de vivre en harmonie dans le village et avec les villageois, respectant les traditions du coin, les fêtes municipales, celle des moissons, les brocantes, les associations, les coutumes culinaires etc. Mois après mois une authenticité devenue logique pour tous s’était installé, sans différence, le vivre ensemble étant une évidence, les quelques fichus et châles fardant les têtes de certaines mères, donnant un charme supplémentaire, mais toujours respectueux des autres.

La boulangerie avait repris du service, fabricant sur place le pain, mais aussi des pâtisseries et de gros gâteaux. Un des premiers émigrés qui était boucher de métier, après avoir suivi une formation, ouvrit une boucherie. Une des dames du village avec sa sœur ouvrit un petit bar restaurant, embauchant une maman immigrée pour le service du midi. De nouveaux services virent le jour, entretien de jardins, repassage à domicile, réparation de voitures, la commune embauchant elle-même dix employés municipaux, tant qu’au marché, c’est une trentaine de chalands qui chaque semaine venaient y vendre leurs produits.

Mais le plus important allait arriver dans la nuit du premier jour du printemps. Dans une des maisons allouées à une famille d’immigrés, un événement qui n’était pas arrivé depuis de longues années, allait définitivement souder tout le village. Ce jour, Nedjma jeune femme Libyenne de 29 ans, venait de mettre au monde une petite fille, la première née ici depuis les années 70. Ces parents l’ont appelé Patricia, le prénom de Madame le Maire, lui rendant ainsi hommage. Ce village compte aujourd’hui plus de 1500 habitants, ses caisses sont désormais pleines, il y a aussi le plein emploi, d’autant plus que les services de proximité et services publics y sont revenus. Internet haut débit a pu lui aussi y parvenir, permettant à de nouvelles entreprises de s’y installer, avec de nouveaux postes à pourvoir. La très grande majorité des nouveaux villageois a suivi des formations, l’école a ouvert 5 nouvelles classes, et la municipalité a pour projet la construction de deux lotissements, les maisons ce coup-ci à vendre pour des familles non immigrées, attirées par de nouveaux emplois créés dans le village.

Épilogue.

J’ai bien sûr inventé toute cette histoire, aucun village de France n’ayant franchi ce pas de l’immigration. Ce n’est donc qu’une fiction, mais c’est ce genre de fiction que des nations, scandinaves entre autres, ont décidé de suivre. Certaines villes dans ces pays ont compris que l’immigration était une chance, un moyen de parfaire son économie, de créer de l’emploi, de ramener des populations et ainsi sauver des villes et villages en perte de tout.

Certes ce n’est pas simple à faire et à contenir, certaines bulles culturelles ayant toujours tendance à se créer, des communautés se repliant sur leur passé, nostalgiques, culturel, religieux, comportement compréhensible mais pourtant simple à éviter grâce à un important travail de fond, imposant en condition primordiale le respect obligatoire des us et coutumes. Cela ne veut pas dire qu’une personne accueillie ne peut plus se vouer à son culte, mais juste qu’elle ne peut plus imposer sa culture dans le pays, devant impérativement savoir se mettre, elle et sa famille, dans des conditions d’écoute et d’apprentissage des cultures de la nation d’accueil. En cela chacun est responsable, les associations, les systèmes scolaires ainsi que toutes nos autres institutions administratives et culturelles, chacun ayant un devoir d’aide absolue, une assistance heureuse pour tous. Le but est de savoir construire ensemble, offrant à toutes les générations futures, quelles que soient leurs origines, les mêmes patrimoines culturels dans lesquelles ils se reconnaîtront, générations après générations, comme étant un attachement, un repère essentiel à l’équilibre général. Ceci est qu’un exemple d’unification, sa seule fonction étant le vivre ensemble dans le respect de tous, mais surtout dans celui de bases culturelles communes.

Oui ce genre de fiction est largement possible en France, je dirais même qu’elle est à espérer, étant un plus, des plus économiques, mais aussi des évolutions bienveillantes pour toutes les parties, les uns trouvant chez les autres ce qui leur manque et vice versa.

La peur de l’immigré et les multiples âneries que l’on peut raconter sur leur coût, font perdre énormément à l’économie Française. Un immigré et sa famille comme tout le monde, mange, boit, s’habille, consomme, finit par travailler, par créer lui-même de l’économie, des entreprises, créant de l’emploi, payant des impôts de la TVA, etc. Il est donc nécessaire de faire passer ce message, de le partager avec le plus de monde possible, cette fiction étant une réalité économique et sociale d’importance.

Demain nos emplois seront peut-être dans des entreprises créées par des immigrés, demain encore la boulangerie du coin sera sauvée grâce aux nouveaux clients issus de l’immigration, demain enfin la petite Patricia fille de Nedjma deviendra médecin et sauvera votre vie, allez savoir.

IMMIGRATION vous dites ?

Ça pourrait se passer dans nos villages de France.

Gilles Ragnaud

Liberté chérie !

gilles-ragnaud-2017-19

Les libertés sont celles du choix, celui que l’on fait de nous-même, sans critères, sans sélections, sans normes. Elles définissent ce que je suis, comme je suis et où je vais, sans contraintes autres que celles de mon honnêteté, celles que me dicte ma bienveillance, ma compassion, mon amour pour les autres.

Ces libertés je n’ai de cesse de les faire grandir, de les offrir, de les créer pour que chacun jour après jour en profite encore et encore, n’interdisant rien, les laissant grandir à leur guise, chacun libre étant mu par sa logique, sa norme ne regardant que lui, ne l’imposant pas, bien au contraire.

Les libertés c’est aussi le respect des autres, celui de leurs convictions profondes, de leurs engagements, de leurs manières d’être. C’est celui de ne pas les juger, les laissant vivre leur vie selon leurs solutions, celles qui répondent au mieux à leurs demandes, à leur équilibre, à leur choix profond.

Aucun extrême, qu’il soit religieux ou politique n’a ne serait-ce que le droit d’imposer une vision du monde, des choses, des libertés, de choisir pour tous celle que nous devrions avoir et celle qui nous serait interdite. Aucun extrême n’a de droit sur les autres, de droit d’imposer une norme, d’émettre un précepte inquisiteur, une morale de vertu sortie d’on ne sait où… en tout cas de rien d’humain, de rien de terrestre non plus. Aucune doctrine n’a de droit à la contrainte, d’inspirer la crainte, le doute, l’angoisse tout cela étant déjà en soit une forme totalitaire d’irrespect de l’autre.

Aucun projet politique et religieux n’a de droit sur les libertés, qu’elles soient individuelles ou collectives, ce genre d’imposition étant une porte ouverte à tout, et on le voit bien, au n’importe quoi.

Vouloir contraindre les libertés c’est poser des barbelés à l’intelligence, c’est enchainer l’ÉVOLUTION à un pieu d’absolutisme sans corps et sans goût, c’est faire un pas de plus vers l’obscurantisme et le totalitarisme, ceux à cause desquels notre monde a déjà tant souffert.

Athée et sans haine, je n’ai de leçon à donner à personne, rappelant juste l’importance de l’autre, de ses choix, de ses libertés absolues et des dangers de vouloir les contraindre.

 

Gilles Ragnaud

IMMIGRATION, UNE COOPÉRATION ET ORGANISATION INTERNATIONALE DEVIENT URGENTE ET INDISPENSABLE.

gilles-ragnaud-2017-18

« L’immigration est un problème car nous la laissons être un problème. »

Pris dans son ensemble, comparé à l’étendue de notre planète, aux capacités d’accueil de chacune des nations mondiales, le nombre de personnes immigrantes et réfugiés est RIDICULE. Partager, organiser dans le cadre des Nations Unies ou autres processus internationaux, si chaque nation aménageait sur son territoire national « des espaces perpétuels d’accueil », capables de recevoir un nombre donné, ni plus ni moins, de personnes ayant besoin d’être réfugiées le temps nécessaire pour que leurs raisons d’immigrer soient réglées, alors nous saurions en tant qu’humanité faire face, apportant une solution qui aujourd’hui est indispensable, devant être une exigence internationale.

Quantité de problèmes seraient réglés, ou mieux encore, n’existeraient même plus !

A voir, lire, comprendre ce qui se passe actuellement avec l’immigration dans le monde, chacun se renvoyant la balle, sans compter les problèmes politiques et économiques, on comprend vite la nécessité d’organiser un « support international », où chaque nation se tient prête en permanence à recevoir sans que ça ne mette sa souveraineté en péril, un nombre donné de personnes en attente d’immigration ou en danger immédiat puisque réfugiés, dans des conditions sanitaires et sociales les plus idéales possibles, un simple cahier des charges étant capable d’en imposer les grandes règles. Un tel projet, simple à réaliser, demande le vote d’un budget qui ne représenterait qu’une goutte d’eau à l’échelle internationale, capable de financer les infrastructures, mais aussi les frais généraux d’accueil.

Aujourd’hui par exemple, alors qu’il y a plus de 4 millions de réfugiés venant de Syrie, 95 % se trouvent dans seulement cinq pays, à savoir la Turquie, le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Égypte. L’Europe et ses multiples débats xénophobes, n’en accueille qu’une infime partie, et c’est juste honteux !

IL Y A URGENCE POUR LA MISE EN PLACE D’UN TEL SYSTÈME !

Il suffirait que cette coopération internationale, que j’espère voir naître un jour, rassemble seulement une cinquantaine de nations, toutes recevant dans divers espaces perpétuels d’accueil, je ne parle pas de camps, entre 20 000 et 200 000 êtres humains. L’Europe, les États-Unis, la Russie, l’Australie, la Chine et d’autres grandes nations, ont largement les moyens de mettre en place de tels dispositifs perpétuels, d’organiser et de recevoir dans l’urgence le public concerné, sachant aussi un jour lui permettre de revenir vers ses terres avec toutes les garanties de paix et de sécurité attendue.

Cette logique d’immigration et d’accueil des réfugiés, pour quelque raison que ce soit, est vraie depuis longtemps, et elle le sera encore longtemps, chaque année de nouveaux peuples en danger partant sur les routes, cherchant de la sécurité et de solidarité. Elle a aussi été vraie pour nous Français, Européens, lors d’exodes, ma propre famille ayant dû fuir la guerre, réfugiée, protégée par les alliés dés 1939. D’autres à cette même époque venant de bien plus loin n’ont pas trouvé cet accueil, et depuis cette époque rien n’a encore été organisé à l’international pour enfin régler totalement le problème.

Je ne rentre pas dans les détails d’une telle organisation, je n’en suis pas à la hauteur, mon travail en tant que simple citoyen du monde étant d’en exposer une perspective possible, un appel à plus de responsabilité internationale vis-à-vis des populations en danger. Des peuples qui immigreront et qui auront besoin de se réfugier, il y en aura encore et encore durant des années et des années, et si à chaque fois nous ne devons en tant que civilisation dite moderne que nous plaindre de leur sort, de leurs douleurs sans rien faire, alors c’est que notre humanité n’est pas à la hauteur de ses contradictions.

L’immigration ne doit plus être un problème, ne laissons plus faire.

Gilles Ragnaud

Alstom, et le problème perdurera !

gilles-ragnaud-2017-17

Ça fait déjà bien longtemps que j’ai donné mon avis sur la politique des divers gouvernements concernant le chemin de fer Français, ses entreprises, son transport, son développement. Bien que n’étant jamais dans une logique libérale, je n’ai jamais compris la chasse gardée de l’État Français concernant ce sujet.

D’un côté les gouvernements ont libéralisé sans vergogne des d’entreprises d’importance essentielle à nos concitoyens, comme la production et distribution des énergies, et d’un autre, concernant une entreprise nationale de transport qui même si elle est d’importance, n’a réellement rien de vital, n’ont jamais voulu l’ouvrir à la concurrence, au marché privé du train. C’est incompréhensible !

Pourtant ce genre d’ouverture aurait permis de nouvelles activités dans le secteur, de nouvelles commandes, de nouvelles lignes, de nouveaux services, ouvrant à une concurrence, comme pour l’aviation actuellement. S’il y avait eu ce genre de politique mise en place, nous n’aurions actuellement pas de débat sur Alstom, pas de débat sur son avenir ni sur les risques de licenciements, bien au contraire, cette ouverture à des sociétés privées permettant de nouveaux investissements, et donc de nouveaux emplois.

Ma conclusion est que si l’on veut garder Alstom, il faut créer de nouveaux marchés, la création de ces nouveaux marchés passant là nécessairement par le développement et l’ouverture à des investissements privés. Cette conclusion n’est pas une démarche libérale de ma part, mais une logique capitaliste, celle de savoir investir et s’investir, pour la France, pour ses industries, pour ses emplois et pour l’avenir.

G. Ragnaud

19 septembre 2016 – Hommage national aux victimes des attentats.

Puisque j’ai eu le temps de regarder. D’où me vient cette impression d’une célébration préparée aux petits oignons, sans un mot plus haut que l’autre, sans colère ni haine, cette cérémonie nous plongeant dans le monde aseptisé, d’une piété républicaine absolue, … tout y parait si faux !

Les discours s’enchaînent, œuvrant toujours autour des mêmes thèmes, des mêmes espérances, la république, le vivre ensemble, la laïcité en étant le maître mot. La politique s’en mêle tout en apportant aucune réponse, restant vide et de sens et d’actions si ce n’est l’argent, le financement, n’apportant dans tous les cas aucun espoir aux maux, qu’il s’agisse de ceux des corps, de ceux de l’âme, ou de ceux encore restant là à tout jamais bloqués dans les têtes, la fatalité devant être acceptée et digérée sans autre forme de manifestation possible !

Et je pense à tous ces gens morts et blessés pour rien, à tous les leurs restant apparemment ici sans la moindre haine, la moindre colère, la moindre envie de vengeance, de cris, de hurlements, subissant la tête bêche, sans réaction, comme si être victimes et ou familles de victimes ôtait toute forme de sensibilité, laissant l’être hébété au point de le vider, l’abandonnant sans goût, sans haine.

Tout cela n’est bien sûr pas un reproche aux victimes et à leurs familles, imaginant juste les nœuds aux ventres, les pourquoi sans réponse, les tortures infinies, les bagarres et les guerres intérieures, détruisant l’ennemi, celui qui a blessé, tué, emporté à tout jamais, le père, le fils, la mère, l’amour. Même si je préfère et de loin la paix à la haine, tout cela me laisse tout de même un sentiment de fausseté, une escobarderie, une dissimulation du ressenti ou seule une forme de politiquement correct doit être de mise.

Peut-être ai-je tort dans ce que j’éprouve, trop malade en ce moment pour savoir faire la part des choses, trop fatigué pour avoir les yeux en face des trous, interprétant, ne voyant pas l’issue d’une telle cérémonie, la trouvant avant tout pathétique, reflétant une forme d’inaptitude d’État s’en tenant bêtement et sans plus de réflexion à une manifestation aux allures religieuses et républicaines.

Peut-être ai-je tort, comment aurais-je raison ?

Gilles Ragnaud

UNE ÉTUDE PROPOSE UN PARTENARIAT « CONTINENTAL » ENTRE L’UE ET LONDRES.

Le 23 juin dernier, c’est à dire à la veille du BREXIT, j’écrivais un article intitulé « Une Europe sans le Royaume-Uni… et alors ? » J’y disais ceci : “Et je ne m’en fais pas pour les Britanniques au cas où le Brexit l’emporterait, voyant déjà une cohorte d’accords commerciaux, financiers et économiques entre eux et l’Union Européenne, accords qui non seulement leurs garantiraient leur place d’antan, mais leurs donneraient encore plus d’arguments et de pouvoir pour exiger toujours plus des instances Européennes.”

Cette étude au vu du résultat d’un BREXIT, me rassure tant qu’à ma proposition de remise en cause du traité de Lisbonne, permettant une remise en question des politiques libérales Européennes, de ces choix constitutifs, ouvrant aussi à des discussions nouvelles avec bien évidemment au bout du compte la revendication d’une Europe bien plus ouverte aux citoyens, plus équitable, ouvrant à des politiques nouvelles.

Gilles Ragnaud

http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2016/08/29/une-etude-propose-un-partenariat-continental-entre-l-ue-et-londres_4989518_4872498.html

Pour moi c’est clair, l’Europe vit actuellement un choc culturel la mettant gravement en péril.

 

 

Préambule : A la lecture de certains commentaires (3 exactement), j’ai pu comprendre que mon texte dérange certaines personnes par sa brutalité non politiquement correcte. Je ne prends effectivement pas de gant lorsque je relate les évènements tels qu’ils sont ressentis par les uns et les autres, mais aussi tels qu’ils apparaissent dans l’actualité quotidienne. Athée et sans haine envers qui que ce soit, je m’en tiens aux raisons et résultats, m’inquiétant simplement de leurs conclusions comme étant un péril grave, celui de voir les musulmans et plus largement les magrébins d’Europe en général, subir un lynchage de la part des groupes xénophobes et de leurs adeptes. Soyons clairs, si un parti néo nazi ou fasciste est un jour élu en Europe aux présidentielles, alors dans l’heure les populations les plus extrêmes libéreront leur haine descendant dans les rues sans retenue ni contrôle, assassinant à tour de bras. C’est pour prévenir qu’un tel cataclysme est fortement possible que j’ai écrit ce texte.

 

GR

 

Pour moi c’est clair, l’Europe vit actuellement un choc culturel la mettant gravement en péril.

L’origine de ce péril est clairement dû à l’arrivée de l’islam en Europe, avec ses rites et ses multiples provocations ne laissant personne indifférent, les guerres, attentats, extrémistes et extrémismes internationaux en rajoutant chaque jour un peu plus, nos médias les relatant sans cesse.

Cette arrivée a créé un choc culturel qui, pour nombre de raisons est difficile à vivre pour les citoyens de culture Européenne, se voyant imposer cette religion avec ses rites, usages et traditions nouvelles. Il faut imaginer le ressenti de ces gens, qui quasiment du jour au lendemain ont dû accepter de voir des femmes voilées ou en niqab déambuler dans les villes, devant admettre des prières de rues et des constructions de mosquées, voyant chaque jour un peu plus les morales, symboles et préceptes coraniques s’imposer dans les débats nationaux.

De leur côté les musulmans appellent eux à la laïcité, à la liberté de culte et à la liberté tout court, tout en se moquant des conséquences culturelles et politiques qu’engendre cette liberté, les droits, leurs droits étant tout aussi légitimes que ceux des autres religions présentes dans nos pays, rien ne pouvant ni ne devant donc les contraindre dans leur culture religieuse.

Les États sont eux dans l’incapacité d’arbitrer, devant respecter les libertés individuelles et collectives, mais aussi leurs propres lois, telle la laïcité et sa liberté de culte, cette loi dans toute sa sagesse ne bornant pas cette liberté à des actes exclusivement spirituels. Ces libertés fondamentales dans nos nations, font que les gouvernements sont dans l’incapacité d’apporter une réponse claire aux incompréhensions de leurs concitoyens de culture Européenne, rien n’interdisant niqabs et voiles, prières et mosquées, ne pouvant donc que laisser faire.

Les uns en profitent pour se radicaliser et affirmer leur dogme, jouant, pour les plus excessifs entre autres la carte de la provocation, le burqini étant le dernier exemple en date. Les autres, et ils sont de plus en plus nombreux, n’ayant pas de réponse claire de la part de leurs dirigeants, se radicalisent aussi, se tournant vers des solutions politiques nationalistes, amalgamant racisme et religions, opposant les cultures, les gens, et les phobies.

J’imagine mal les musulmans revenir sur leurs acquis en occident, alors à moins que les citoyens de culture Européenne acceptent de voir leur culture balayée par une autre, ces deux extrêmes finiront par s’opposer au point d’en créer un péril grave, tellement grave que je me demande s’il n’est pas déjà trop tard. Les conflits et harcèlements liés aux religions ont depuis ces six dernières années augmenté de manière significative dans le monde, les tensions étant de plus en plus nombreuses, et la tendance n’annonce rien de bon pour les années à venir, l’Europe, ses nations étant elles aussi en péril. Ce qui est à craindre est un affrontement sous la forme d’un conflit culturel et religieux, à la fois civil et politique, et je ne parle pas de lutte sur le papier ou par médias interposés, étant déjà le cas, mais d’un réel conflit ethnique, amalgamant racisme, cultures, religions et origines, la France et d’autres nations Européennes pouvant à tout moment chuter, ce conflit n’attendant qu’une simple étincelle.

Athée, je ne vois dans ce choc culturel qu’une grande bêtise, constatant que ni les nations, ni les citoyens ne sont malgré des centaines d’années de guerres et de tueries religieuses, en capacité de se protéger des dangers perpétuels que les religions et les réactions qu’elles nourrissent font peser sur notre monde. La France et sa laïcité ont pourtant apporté un bon début de réponse, mais hélas à mon goût et à celui de beaucoup d’athées pas suffisamment limitatif, la liberté de culte certes essentielle à notre civilisation, ne devant pas empêcher les nations de s’en protéger durablement, autant dans leurs spiritualités que dans leurs développements matériels, ceci étant bien sûr applicable à toutes les religions sans exception.

En attendant nous allons devoir faire face à un conflit, qui même s’il n’explose pas dans le sens que je le pense, reste extrêmement grave, le risque d’un massacre de la Saint-Barthélemy en bien pire étant à craindre. Face à ce péril mes pensées vont nécessairement vers mes nombreux ami(e)s partout dans le monde, qu’ils soient maghrébins, africains, créoles, juifs, musulmans, chrétiens et athées, chacun quelle que soit la tournure des événements étant déjà victime de la religiosité et des conséquences qu’elle fait porter à notre humanité.

Sans dieu ni haine.

Gilles Ragnaud

Deux conférences à Yvetot sur les systèmes de l’Ad’Ex et de Démocracitoyenne, j’en ressors très satisfait.

gilles-ragnaud-2017-16

Comme annoncé depuis plusieurs mois, j’ai donc donné la semaine dernière deux premières conférences sur les sujets de l’Ad’Ex (Assurance d’Existence), et de Démocracitoyenne. Mes interventions ont duré entre 30 minutes pour le système de démocratie par porteurs de projets, et presque une heure pour l’Ad’Ex, ayant eu le plaisir d’être écouté et questionné par un public averti, des gens investis eux-mêmes dans divers programmes, associations et autres actions solidaires.

yvetot dans la bonne humeur samedi 13 août 2016
yvetot dans la bonne humeur samedi 13 août 2016

 

Faire face à une démocratie totalement cadenassée.
 
 
Les politiques actuelles n’allant clairement pas dans le sens d’adhérer à de tels systèmes, les questions principales ont donc surtout concerné leur mise en place. Ma réponse a été très claire, appelant à utiliser au mieux les outils politiques actuels que sont la démocratie et le suffrage universel, avec toutes les difficultés que cela représente, ses outils étant totalement cadenassés, sauf bien sûr pour les grandes formations politiques.
 
Chacun a donc bien compris qu’avant de penser directement à la mise en place de tels systèmes, il fallait avant tout penser aux actions permettant cette mise en place, l’engagement dans la création d’une grande formation politique, étant réellement la seule porte de sortie, nos projets devant s’en donner les moyens. A cette nécessité, il reste bien entendu primordial de se regrouper autour des projets tels que l’Ad’Ex, Démocracitoyenne et autres actions d’échanges participatifs, d’en diffuser leurs idées générales, leurs raisons d’être et surtout les apports sociaux et économiques qu’ils auraient pour nos générations futures.
 
Ad’Ex VS Revenu de base.
 
 
Suite aux diverses questions et discussions, j’ai pu me rendre compte que l’Assurance d’Existence semble belle et bien être une alternative intelligente face au système du « revenu de base » étant plus équitable et plus proche des réalités, sachant de par ses nombreuses applications, dont ses ouvertures à la capitalisation, permettre à chacun de se construire sa vie. Moins de monde toutefois pour mon intervention sur la Démocracitoyenne, plusieurs conférences ayant lieu en même temps, dont celle de Partagir.
 
Comme à chacune de mes interventions, nombre de rendez-vous et contacts ont été pris, de prochaines conférences et autres réunions d’information étant déjà prévues pour l’année à venir.
Merci encore à Sel’Alternative, Community Forge Support France et Community Forge, merci à Laurence Dumas.
 
 
Gilles Ragnaud
 
 
Retrouvez ici nos principaux sites internet.
Société Équitable : http://societe-equitable.info/
Mouvements De l’Evolution : http://mouvements-evolution.org/

L’insurrection est aujourd’hui un devoir.

gilles-ragnaud-2017-15

« Nous aurions pu attendre de la démocratie, dans son évolution, qu’elle s’ouvre, se généralise à toutes les sphères de la politique, permettant à chacun de se sentir concerné… mais c’est le contraire qui s’est passé, les grands partis et leurs personnalités, ayant tout organisé pour en faire une chasse gardée, la kidnappant dans une geôle fermée à double tour, et ça, je ne l’accepte pas ! »
“Quand l’ensemble des règles politiques nationales violent les droits les plus élémentaires de la démocratie, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.”
L’insurrection est aujourd’hui un devoir. Rejoignez-moi !
Gilles Ragnaud