Liberté chérie !

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gilles-ragnaud-2017-19

Les libertés sont celles du choix, celui que l’on fait de nous-même, sans critères, sans sélections, sans normes. Elles définissent ce que je suis, comme je suis et où je vais, sans contraintes autres que celles de mon honnêteté, celles que me dicte ma bienveillance, ma compassion, mon amour pour les autres.

Ces libertés je n’ai de cesse de les faire grandir, de les offrir, de les créer pour que chacun jour après jour en profite encore et encore, n’interdisant rien, les laissant grandir à leur guise, chacun libre étant mu par sa logique, sa norme ne regardant que lui, ne l’imposant pas, bien au contraire.

Les libertés c’est aussi le respect des autres, celui de leurs convictions profondes, de leurs engagements, de leurs manières d’être. C’est celui de ne pas les juger, les laissant vivre leur vie selon leurs solutions, celles qui répondent au mieux à leurs demandes, à leur équilibre, à leur choix profond.

Aucun extrême, qu’il soit religieux ou politique n’a ne serait-ce que le droit d’imposer une vision du monde, des choses, des libertés, de choisir pour tous celle que nous devrions avoir et celle qui nous serait interdite. Aucun extrême n’a de droit sur les autres, de droit d’imposer une norme, d’émettre un précepte inquisiteur, une morale de vertu sortie d’on ne sait où… en tout cas de rien d’humain, de rien de terrestre non plus. Aucune doctrine n’a de droit à la contrainte, d’inspirer la crainte, le doute, l’angoisse tout cela étant déjà en soit une forme totalitaire d’irrespect de l’autre.

Aucun projet politique et religieux n’a de droit sur les libertés, qu’elles soient individuelles ou collectives, ce genre d’imposition étant une porte ouverte à tout, et on le voit bien, au n’importe quoi.

Vouloir contraindre les libertés c’est poser des barbelés à l’intelligence, c’est enchainer l’ÉVOLUTION à un pieu d’absolutisme sans corps et sans goût, c’est faire un pas de plus vers l’obscurantisme et le totalitarisme, ceux à cause desquels notre monde a déjà tant souffert.

Athée et sans haine, je n’ai de leçon à donner à personne, rappelant juste l’importance de l’autre, de ses choix, de ses libertés absolues et des dangers de vouloir les contraindre.

 

Gilles Ragnaud

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