Alstom, et le problème perdurera !

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gilles-ragnaud-2017-17

Ça fait déjà bien longtemps que j’ai donné mon avis sur la politique des divers gouvernements concernant le chemin de fer Français, ses entreprises, son transport, son développement. Bien que n’étant jamais dans une logique libérale, je n’ai jamais compris la chasse gardée de l’État Français concernant ce sujet.

D’un côté les gouvernements ont libéralisé sans vergogne des d’entreprises d’importance essentielle à nos concitoyens, comme la production et distribution des énergies, et d’un autre, concernant une entreprise nationale de transport qui même si elle est d’importance, n’a réellement rien de vital, n’ont jamais voulu l’ouvrir à la concurrence, au marché privé du train. C’est incompréhensible !

Pourtant ce genre d’ouverture aurait permis de nouvelles activités dans le secteur, de nouvelles commandes, de nouvelles lignes, de nouveaux services, ouvrant à une concurrence, comme pour l’aviation actuellement. S’il y avait eu ce genre de politique mise en place, nous n’aurions actuellement pas de débat sur Alstom, pas de débat sur son avenir ni sur les risques de licenciements, bien au contraire, cette ouverture à des sociétés privées permettant de nouveaux investissements, et donc de nouveaux emplois.

Ma conclusion est que si l’on veut garder Alstom, il faut créer de nouveaux marchés, la création de ces nouveaux marchés passant là nécessairement par le développement et l’ouverture à des investissements privés. Cette conclusion n’est pas une démarche libérale de ma part, mais une logique capitaliste, celle de savoir investir et s’investir, pour la France, pour ses industries, pour ses emplois et pour l’avenir.

G. Ragnaud

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