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MALADIE DE L’ ABSCONSE

Découverte par le professeur Jean De l’absconse dès la fin du XVIII ème siècle, cette maladie n’a eu de cesse de s’étendre avec la colonisation des territoires par les occidentaux.

Le syndrome de l’Absconse, est une vraie maladie, grave faisant des tas de victimes dans le monde. Plus que la maladie elle-même et les personnes atteintes, ce sont les conséquences qu’elle a sur les autres qui la rendent réellement dangereuse. En effet plus de 90% de la population en étant gravement atteinte, influe nécessairement sur le reste du monde.

Deux trois explications s’imposent :

Cette maladie crée entre autres un problème grave chez ses porteurs, les rendant intellectuellement extrêmement fainéants, n’utilisant leur cerveau plus que pour des taches dites domestiques. Le plus terrible, est le handicap profond que laisse cette maladie, le malade n’ayant même plus ni l’idée, ni la volonté d’employer ses méninges pour des activités plus salvatrices, notamment pour sa culture générale, ou pire, tirer leurs générations futures vers le haut.

Les conséquences directes sont graves pour le malade, ne lisant pas, ou peu tout en étant dans l’incapacité totale de comprendre un texte ou même une simple phrase dans sa longueur. Incapable de faire face à leurs contradictions, lorsque les malades se rendent compte de leur problème, se ils mettent à réagir avec agressivité, leur égo prenant le dessus, se mettant automatiquement sur la défensive, préférant se ridiculiser en se faisant encore plus « malade » qu’ils ne le sont.

Maladie en progression constante chez nos jeunes générations.

L’académie des sciences, dans un courrier adressé directement au premier ministre, a tiré la sonnette d’alarme. Les jeunes générations développent la maladie plus vite, et surtout plus tôt que les générations précédentes. Interviewé sur le sujet, le politologue et thérapeute Hervé Tanguy, donne l’ampleur des risques à court  terme :

« La peur principale de nos institutions, est l’installation durable d’une idiocratie sociale et économique, mais aussi politique, au point où, on le voit déjà hélas actuellement, le moindre petit con est capable de prendre le pouvoir, et de violer la société sans que personne ne dise rien. C’est d’ailleurs l’une des conséquences de cette maladie, les malades grognent dans leur coin, mais ne s’engagent jamais. »

Des soupçons de « fake news » pour propager cette maladie ?

C’est en effet une des théories ressortant, « non complotistes », puisque se voyant chaque jour sur les réseaux internet. Il a été en effet repérés plusieurs réseaux et outils de communication sur internet, permettant de déclencher la maladie, et pire de l’instituer durablement, suscitant l’idée que les malades sont des gens sains d’esprit, et que ce sont les autres qui sont atteints. Ainsi des réseaux d’influences profitent des personnes malades, pour les gaver de « fake news », des propagandes via des putaclics, des vidéos sans structure culturelle, des photos voire quelques mots « FACILES » à comprendre, ne demandant aucune forme d’énergie pouvant faire sortir de leur coque et de leur torpeur les cerveaux atteints. Le danger est tel, que l’on ne compte rien de moins que plusieurs milliers de liens vers des messages totalement obscures, ne proposant que du divertissement, au grand dam d’une forme culturelle plus prononcée.

Y aurait-il donc dernière tout cela, la volonté d’un état voyou, voire de groupes d’influences de masses, s’en prenant par exemple à une jeunesse encore vierge de toute symbolique politique et religieuse, de les rendre plus bêtes qu’ils ne le sont déjà ? La question est posée.

Des populations encore plus à risque que les autres.

« Parmi les personnes les plus atteintes, on compte près de 95% de hauts diplômés »

Une catégorie de citoyens est, elle, directement contaminée par le syndrome de l’absconse, les études faites par « l’institut de recherches universitaires britanniques St Mary’s de Twickenham », révélant que le problème est là d’ordre génétique, les symptômes étant directement liés à un égocentrisme exacerbé, dangereux pour leurs semblables, puisque démontrant des symptômes atypiques de la maladie.

Le syndrome chez eux les amène à faire des erreurs de jugement qui peuvent s’avérer absolument terribles pour le reste de la planète, oui, pas moins que ça. Le problème est que ces malades, se sachant hautement diplômés, s’imaginent qu’ils sont AUTOMATIQUEMENT bien plus intelligents que les autres, et parce qu’ils ont fait ces hautes études, sont donc plus à même de prendre des décisions, ce qui n’a rien à voir, l’obtention de diplômes n’ayant jamais été une preuve de réflexion et encore moins d’imagination.

Leurs facultés de persuasion sont telles, et c’est dû à la maladie, que les autres citoyens atteints eux-mêmes par le syndrome, sont bernés, amalgamant les diplômes obtenus par ces gens dans de grandes écoles, à de prétendues capacités à faire, à organiser, à imaginer, à savoir résoudre un simple problème, chose totalement fausse conduisant à une erreur de jugement terrible.

Un teste simple pour savoir si vous êtes atteint.

Pour savoir si vous êtes atteint ou pas par cette maladie, il y a un test très simple. Si vous avez lu jusqu’au bout cette terrible annonce de la « maladie de l’Absconse », alors vous avez compris l’importance de la communiquer autour de vous. VOUS DEVEZ DONC ABSOLUMENT LA PARTAGER, « et sans en rire », cette maladie étant un réel péril pour nos civilisations.

Études et recherches par, Gilles Ragnaud.

PS : ABSCONSE SYNONYME : impénétrable ; inexplicable ; obscure ; étrange ; indéfinissable ; inintelligible ; amphigourique.

Je viens de lire l’article : cet essai d’écriture est d’un amateurisme sans pareil.

Lire l’article en pdf:  http://www.gilles-ragnaud.fr/article-mici/Article%20mici%2025%20mai%202017.pdf

A sa lecture je me suis senti encore plus sali, le texte étant très pipi caca, toilettes et trou du cul. Oui je n’exagère pas. 

Pas une seule fois la journaliste ne parle de crohn, et pourtant je vous promets que vous les Crohniens, je ne vous ai pas oublié un seul instant. C’est d’autant plus étonnant que cette dame a été logiquement chercher des informations sur les MICI, via internet, retrouvant entre autres dans son article, une partie copier-coller de mon blog.

Elle me fait dire les mots, « trou du cul », mots qui pour ceux qui me connaissent ne font pas partie de mon langage, ne confondant jamais la dérision et l’obscénité. 

Elle décrit une image d’un gars qui serait toujours à la recherche des toilettes, quel que soit le lieu et l’heure, comme si nos vies à nous MICI ne tournaient qu’autour de lieux d’aisance. Le plus étonnant c’est qu’en même temps elle explique ce que chacun d’entre nous MICI faisons naturellement, habitués que nous sommes, aidés par nos traitements, sachant nous nourrir à bon escient, sachant nous préparer tant que faire ce peu à toutes formes de déplacement et ne pas se retrouver pris au dépourvu. Car non, nous ne passons pas notre temps à courir aux latrines, nous ne passons pas notre temps à repérer les WC publics, voulant comme tout le monde avoir une vie des plus communes possibles.

Je viens de passer quelques jours à Londres avec mon fils, et je vous promets que pas une fois je n’ai demandé :« where is the toilet please ? »… et pourtant en pleine poussée, je n’en ai jamais eu besoin.

Réflexion sur le contexte.

Cette journaliste est, je ne sais pour quelle raison restée bloquée sur le trône, comme si notre conversation n’avait tourné qu’autour de ça, comme étant l’idée capitale, le dénominateur infranchissable, l’étape principale étant forcément celle qu’une incontinence (débâcle) insurmontable.

En fait cet article dénote bien la petitesse, l’incompréhension, je dirais même l’impossibilité intellectuelle de sortir notre maladie de ce carcan moral, celui d’une maladie sale dont le commun ne peut que parler malgré lui, malgré toutes formes d’explication, qu’avec irrévérence, la relayant automatiquement à une besogne peu ragoutante. Et je pense réellement qu’hélas, oui, nos maladies dans la tête des gens sont bornées par une forme de normalisation gênée, un embarras naturel, faisant partie de ces choses dont nos éducations nous interdisent de parler.

Cet article, son niveau d’amateurisme, prouve combien il est difficile de faire passer un message lorsque le sujet dépasse un certain niveau de moralisation et d’éthique culturelle. Il démontre la complexité que nous rencontrons nous malades, nous MICIENNES et MICIENS à devoir briser morceau par morceau les « immoralités » subjectives qu’éveillent nos maladies.

En d’autres temps se fut d’autres malades, d’autres maladies, d’autres maux culturels qui ont dû eux aussi faire face à cette invective sociale, passant eux aussi par cette étape. Je pense aux séropositifs, aux addictions comme l’alcoolisme, aux drogues, aux phobies, toutes condamnant des gens souffrant dans leur corps et leur tête. Je pense aussi à ces communautés qui depuis toujours ont dû vivre avec leurs différences, devant faire face aux intolérances morales, beaucoup de ces combats étant hélas toujours d‘actualité.

Nous MICI, notre combat ne fait que commencer entrant dans une étape cruciale, INÉVITABLE, celle où nous devons nous aussi faire face à l’éthique culturelle de nos semblables.

Alors ne baissons pas les bras !

PS : Je suis très fatigué, et n’ai pas forcément la force intellectuelle de savoir trouver précisément les mots pour décrire les sentiments. Mes écrits sont maladroits, merci de me le pardonner.

MICI : Un titre scabreux, intolérable !

Extrêmement déçu !
Voilà à quel titre j’ai droit, en première de couverture, avec ma photo et le nom de ma commune. J’ai envie de vomir devant une telle ignominie, moi dont le métier est public, moi qui ai des enfants au lycée et collège, moi qui suis de plus engagé en tant que parent d’élèves faisant les conseils, JE NE SUIS QUE LE GARS QUI PASSE SA VIE AUX TOILETTES !
Je voulais juste témoigner des souffrances dont nous sommes tous ici victimes, souffrance due à la maladie, mais aussi à celle de la vie de tous les jours, aux handicap particulier qui est le nôtre. A travers ce titre, c’est chacun d’entre nous qui peut se sentir blessé, car oui pour eux, nous ne sommes que DES GENS QUI PASSENT LEUR VIE AUX TOILETTES !

Le « Réveil » et son titre scabreux. SUITE.

Ce matin appel du rédacteur du Réveil. Je le laisse parler, attentif à tous ses mots.

Il m’explique avoir réuni dans la matinée toute sa rédaction, présentant bien nécessairement de très plates excuses, exprimant des regrets. Il parle bien évidement de nous tous, malades, ayant je pense réellement pris conscience de la CLAQUE QUE NOUS AVONS TOUS PRIS avec un tel titre.

Je reste aphone au téléphone, il me demande si je suis toujours là. Je réponds que oui.

Il m’explique que ma manière d’être « détaché », en tant que malade, a trompé la « journaliste ». Il m’explique qu’elle a fondu en larme dans son bureau… il cherche ses mots les voulant chaleureux, conscient je suppose de l’ÂNERIE.

Il me demande si j’ai lu l’article. Je prends mon temps pour répondre le plus posément possible.

Je lui dis que non, et que je ne veux surtout plus avoir aucun rapprochement, pour l’instant avec tout cela, l’idée m’est nauséeuse. Je lui fais part de mes douleurs profondes, celles de mon corps bien sûr qui a de suite réagi, mais aussi et surtout celles dans ma tête, bien pires, étant là, à ce moment, déjà moitié mort. Je lui raconte les larmes et les angoisses de mon épouse et de mes enfants, ses derniers étant directement concernés dans leur établissement scolaire, devant eux aussi ce lundi matin faire face aux « critiques imbéciles » de certains ados, leurs angoisses étant aussi celles de voir le père que je suis, un homme normalement solide, incassable, tombé dans un anéantissement total.

Je lui fais prendre conscience de l’image qu’avec ma famille nous dégageons maintenant auprès de nos voisins, collègues, amis, connaissances. Enfin je lui explique le sérieux de mon travail, l’aura que j’ai mis vingt ans à construire, mots à mots, pour finir réduit à cette image, chacun d’entre nous s’y sentant directement sali.

Puis je reprends et témoigne de l’importance que nous malades avons d’être détachés dans nos rapports à la maladie et ses conséquences, que cette façon d’être est une protection que nous devons « NÉCESSAIREMENT » avoir pour faire face à ces douleurs, celles qui au-delà d’une maladie très grave, peu ragoutante aux yeux du monde, est en plus socialement difficile à vivre, dans le quotidien.

Travail, famille, amis, déplacements, hospitalisation, médicaments, incompréhensions des autres, et il faut le dire, moqueries et gènes de ceux qui n’ont pas nos problèmes.

Je finis par lui expliquer l’importance d’avoir les mots pour dire les choses, cette intelligence particulière qui fait la différence entre les grands et les petits journalistes. Puis je le remercie pour ses excuses, lui laissant comprendre que ça ne suffira de toute façon pas, que l’on n’insulte pas impunément 400 000 personnes, d’autant moins par moquerie de leur handicap.

GR

N’hésitez pas à réagir contre ce journal, à dire à leur direction et journalistes ce que vous pensez de leur titre. http://www.lereveildeneufchatel.fr/contact/

 

Je viens de lire l’article : cet essai d’écriture est d’un amateurisme sans pareil.