RÉFORME DU TRAVAIL

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ORDONNANCES, MEDEF SALARIÉS pour Macron, son gouvernement de droite comme pour le MEDEF, vous êtes le grain de sable, le maillon faible à éliminer, et tout, par ordonnances, va être fait pour ça !

Il y a quelques jours je publiais un premier article prévenant qu’il va falloir être très, très regardant sur la future réforme du travail, voir lien ici.

Soyons clairs, avec cette réforme c’est une mise en scène, le premier acte du démantèlement de l’emploi qui est en jeu, une destruction du travail telle que nous la connaissons, cette politique laissant irrémédiablement derrière elle un nombre considérable de personnes sur le bas-côté. C’est dans le même temps, malgré ce que l‘on tente de nous faire croire, un même démantèlement de nos structures syndicales, de leur représentant, de l’entente dans l’entreprise, les cartes étant rebattues et mal redistribuées.

Et pourtant il faut certes une réforme, mais tant qu’à faire, une réforme constructive, non néo libérale, ne déshabillant pas Paul pour habiller Jacques, étant là pour accorder plus d’emplois, plus de métiers, et non pas exclusivement plus d’intérêts financiers et économiques. Cette réforme doit aussi savoir prendre en compte ce qui nous attend dans un futur proche, je parle d’ubérisation généralisée, d’hyper robotisation, d’hyper connexion et automatisation, d’intelligences artificielles, ces évolutions, soyons clairs, ne laissant que peu de place au commun des mortels.

Je lisais il y a peu, un économiste qui disait simplement que demain il n’y aura de travail que pour ceux qui seront en lien direct avec l’informatique et la robotique, le reste, les autres gens eux devant faire avec ce qu’il restera. Alors oui à cet avenir il y a deux façons de voir, celle de Macron et de son gouvernement, et la mienne, celle de l’Humanisme avant tout, chacun d’entre nous étant plus important que l’autre.

Accepter cette réforme néo libérale du travail, c’est automatiquement admettre que nos générations futures soient plongées dans une précarisation généralisée, sans rien en échange. Et ça c’est intolérable !

Gilles Ragnaud

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