MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE ?

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S’ils veulent vraiment une moralisation de la politique, alors qu’ils fassent en sorte que plus jamais un des nôtres n’ait de responsabilités politiques.

Ce principe est une des bases que j’ai développé dans l’Évolution, ma théorie de méthodes politiques, sociales et économiques. Cette base est simple :  il faut juste comprendre que nos systèmes politiques ne tiennent qu’à des personnes humaines agissant ici dans le sens de ce qu’est la nature humaine avec ses forces et ses faiblesses. Il nous faut donc tout simplement savoir tenir compte de cette nature humaine, non pas par des lois qui dans tous les cas sont outre passables de par nos natures prédatrices, mais par l’organisation même dans nos systèmes démocratiques, prenant justement en compte nos natures humaines.

Ainsi, il faudrait par exemple imaginer une démocratie rendant obsolète l’idée de partis et de personnalités politiques, l’idée de pouvoir politique avec tous les risques que cela représente d’abus prédateurs en tout genre. C’est ici une des bases de travail à faire, et tant qu’il n’en est pas ainsi, soyons honnêtes, aucune moralisation ne mettra jamais nos sociétés à l’abri de nos prédations humaines. JAMAIS !

C’est à travers un autre de mes travaux que je tente d’apporter au moins un début de réponse à cette évolution possible, ne parlant pas moi de MORALISATION, mais proposant un outil politique nouveau, une forme de démocratie citoyenne délestant nos sociétés de toutes formes de pouvoir politique et économique. Je ne vais pas ici la développer, mais j’engage chacun à en comprendre le sens en suivant ce lien : http://societe-equitable.info/democracitoyenne

Pour en revenir à cette idée de volonté de MORALISATION :

A y réfléchir cette volonté de MORALISATION est déjà elle-même une forme de prédation, se voulant rendre possible l’impossible, « RENDRE OBSOLETE LA PRÉDATION HUMAINE, » un élément faisant entièrement partie de nos natures. C’est comme nous demander de ne plus avoir de libido… c’est juste impossible. Le nier, ne pas travailler dans ce sens, c’est d’entrée convenir à une forme d’acceptation que ces natures vont nécessairement avoir d’influence négative pour nos sociétés, alors de là à parler de moralisation n’est qu’une convenance politique, une de plus, ne répondant dans tous les cas en rien à une démocratie d’avenir et d’équilibre, de bienveillance envers tous, de politique humaniste.

Conclusion :

Nous ne sommes donc encore et toujours que de grands singes, compliqués, mais que des grands singes quand même, manœuvrant autour d’ardeurs primaires, millénaires si ce n’est plus, celles des seuls pouvoirs de POUVOIR et de la REPRODUCTION. A croire que les méninges dont nous a doté la nature ne sont toujours pas assez mures, assez évoluées pour savoir lire et comprendre les prédations des autres. A croire que ces cerveaux n’ont pas la maturité attendue, ne sachant que suivre, sans chercher à vraiment comprendre et évoluer.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi j’ai ce soupir atrabilaire d’être né trop tôt, beaucoup trop tôt.  

Gilles Ragnaud

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