Ceci n’est autre que le résultat d’une démocratie à sens unique, celle qui est verrouillée de l’intérieur par les grands partis politiques Français, celle de leur incapacité à répondre aux attentes citoyennes, concernant le chômage, la pauvreté, l’injustice, l’immigration, le laisser-faire des religions… aucun de ces grands partis n’a su, comme le voudrait pourtant l’idée de démocratie, ouvrir les portes aux idées nouvelles, leurs donner leur chance, parrainant l’avenir différent qu’elles proposent, aucun n’ayant su être à l’écoute, s’intéresser à ces formations qui elles donnent pourtant le LA de la société que nous aurions pu avoir demain.

Trop égocentriques, trop avides de pouvoir, trop d’œillères et de politiques politiciennes exclusivement néo libérales, et surtout trop peu de couilles au cul pour oser révolutionner notre monde, lui donner de l’humanité au-delà de toute idée économique, la rendant enfin sage et responsable vis à vis de tout et de tous, choses pourtant simple qu’attendaient les Français, citoyens du monde, choses que vous les Sarkozy, les Hollandes, les Valls et autres Juppé, les droites et gauches traditionnelles incapables de descendre de vos piédestaux, avez verrouillé juste pour décapiter la concurrence et garder vos places.

Résultats, ce sont des idées encore bien plus simplistes, ne demandant pas d’intelligence qui font le buzz, le plein carton, car rien n’est plus simple pour qui veut de l’écoute que de s’adresser aux analphabètes, leurs désignant l’étranger, sa culture, sa religion comme étant l’origine des souffrances, de nos déchéances.

Et le pire c’est que vous n’en tirerez même pas la leçon, continuant à vous quereller pour des pouvoirs de clochers, persistant encore et malgré tout à verrouiller la démocratie, les idées nouvelles et l’avenir qu’elles nous promettaient. Vous avez échoué, et pire que cela, vous avez entrainé la totalité des Français dans vos multiples ratés, les uns se radicalisant, les autres vomissant de tristesse et de honte, celle de l’héritage que nous laissons à nos générations futures.

Gilles Ragnaud