Avant Propos

Interview de Gilles Ragnaud

D E
Bonjour et merci d’avoir bien voulu nous recevoir ici dans votre maison pour cette interview.
Nous recevons sur les boites mail du parti des MDE ainsi que sur celui de la Fédé de nombreuses questions vous concernant. Il faut dire que mis à part le blog militant parlant de vous, personne ne vous connaît, aucun média ne reprenant vos écrits ou ne parlant du parti.
Commençons.

On dit que vous travaillez entre 12 et 16 heures par jour, mais quel est votre métier ? :

G R
Je fais plusieurs métiers où je tiens plusieurs rôles. Pour commencer, j’ai la chance de travailler à la maison, ce qui me permet de tenir mon rôle de « PAF », Père Au Foyer, m’occupant à longueur d’année de mes trois enfants autant en période scolaire que durant les vacances. En période scolaire, je ne laisse jamais mes enfants manger à la cantine, préférant de loin, malgré le travail supplémentaire que cela représente, leur préparer leurs repas à la maison. Je m’occupe de leurs devoirs, ainsi que des suivis scolaires et des activités extra- scolaires. Je fais aussi régulièrement de la cuisine, les courses pour la maison, une partie du ménage et du jardin, laissant toutefois à ma femme le soin de l’entretien du linge. Je travaille donc à la maison ce qui me permet de toujours trouver du temps pour mes autres activités. Entre autres, je gère en commun avec mon épouse quelques biens immobiliers, cherchant à longueur d’année de nouveaux investissements. Le reste du temps, je travaille dans mon bureau, où je développe de nouveaux concepts de site internet.
Une bonne partie de mon temps est consacrée à l’Évolution, écrivant beaucoup, imaginant l’avenir. Je participe à pas mal de réunions avec mes collaborateurs directs, répondant aussi à de nombreux rendez-vous politiques, rencontrant par ce fait quantité de personnes venant de tout milieu de la population, ici des chefs d’entreprises, là des chômeurs, ici des lobbyistes ou encore des militants et sympathisants de causes cherchant auprès de moi et surtout des MDE les solutions à leurs revendications. Le temps restant est partagé entre l’écriture récréative, roman, nouvelles, recueils etc. et ma famille dans son ensemble, rien n’étant plus important à mes yeux.

D E
Comment êtes-vous entré en politique ? :

GR
Entré en politique n’est pas la bonne formule, disons que j’ai été invité à participer à quelques campagnes m’ayant ouvert les yeux sur le monde de la politique. Après je n’ai eu de cesse de m’y intéresser de plus près, enfin d’en comprenant l’aspect général, saisissant l’essentialité des implications qu’a la politique dans nos vies de chaque jour. Puis je suis devenu père, ce qui au-delà de la paternité a changé ma vie, ne pouvant accepter que mes enfants dépendent de doctrines n’apportant aucune garantie à la vie, les trouvant toutes plus immatures les unes que les autres. C’est là que j’ai écrit la théorie de l’Évolution Politique Sociale et Économique.

DE
Pourquoi créer un nouveau parti politique ? :

GR
Et bien comme je viens de vous le dire, je trouvais la totalité des doctrines absolument immatures, leur opposant ma théorie qui aux yeux de mes amis était une utopie pleinement réaliste. Son coté utopique l’était simplement par le fait qu’elle sortait des sentiers battus, par son réalisme autant dans le sens de la vie que dans son application, étant là par contre entièrement concevable. Il ne restait plus qu’à communiquer cette vision du monde et le meilleur moyen reste pour cela la création d’un parti politique. Au-delà de cela, la décision de créer les MDE vient surtout du fait que nos sympathisants du premier jour avaient cette envie de faire connaître les pensées des militants du nouveau monde, de les partager avec le reste de la planète et de les voir un jour fleurir en France. Un parti s’est donc imposé.

DE
On dit que vous avez été SDF durant une période de votre vie, que vous en reste-t- il ? :

GR
Comme beaucoup je n’ai pas eu une vie facile, mais j’ai eu la chance de m’en tirer à bon compte, nombreux sont ceux dont j’ai croisé les routes n’ayant pas eu cette chance !

DE
Vous êtes assez acerbe avec les autres partis politiques et encore plus avec les personnalités politiques que vous avez appelé les « Détestables » dans l’un de vos discours. Que leur trouvez-vous de si détestable ? :

GR
Pour commencer, malgré leur culture pour la plupart extraordinaire, je ne leur trouve aucune intelligence, du moins pas de celle capable de construire, d’imaginer, de créer ce qui pourtant est leur rôle premier. Pour la plupart ils préfèrent s’accommoder, utilisant la répression, la démagogie et de politiquement correct posant des bouts de rubans adhésifs pour recoller les morceaux d’une civilisation injuste.
Je ne leur trouve aucun courage, de ce courage capable de créer l’utopie, préférant ne pas se mouiller quitte à maintenir les injustices plutôt que de mettre un grand coup de pied dans le cul de l’humanité. Le problème est que nos civilisations sont ce que nos politiques veulent bien quelle soient, elles leurs ressemblent et en cela je les trouve absolument immatures.
Ces personnages ont enlevé toute envie de croire en la république, en la démocratie, en l’action politique pourtant indispensable dans nos vies étant le seul moyen de faire évoluer les choses. Alors oui pour moi ces personnages sont pleinement des Détestables.

DE
Votre mouvement prône des changements radicaux de la société Française, des avancées absolument révolutionnaires remettant en cause la plupart de nos habitudes sortant complètement des sentiers battus. N’avez-vous pas peur d’être incompris dans vos propositions ? :

GR
Là est tout le travail que nous avons à faire, c’est-à-dire savoir partager nos avancées, communiquer nos volontés politiques, sociales et économiques, faire comprendre ce qui nous meut ainsi que les bases premières de notre mouvement. Le parti politique de l’Évolution Sociale Démocrate est là pour cela. C’est une grosse boite de communication dédiée entièrement à faire connaître nos perspectives pour l’avenir et à soutenir les candidats pour les diverses élections. La fédération nationale regroupe la totalité des militants les aidant dans cette communication formant en cela la cohésion de l’Évolution.
On ne devient pas du jour au lendemain un grand parti politique, surtout lorsque l’on part de rien, d’autant plus lorsque l’on communique sur une idée politique absolument inconnue et sortant des sentiers battus. Il nous faut beaucoup de travail et de courage à tous et à moi en particulier qui ai la chance d’être à la tête de cette entreprise.

DE
Parmi vos projets politiques vous défendez la création d’une Fédération des Régions de France, mettant en avant les évolutions importantes que cette option pourrait avoir en termes culturels. Pouvez-vous nous expliquez votre pensée ? :

GR
Je comprends que des gens aient envie de défendre leurs visions régionales au travers de leurs optiques d’indépendances. Chaque région de France est différente à travers sa culture, son histoire, sa gastronomie et souvent aussi de son langage. Or en France on étouffe la pleine expression de ces cultures, aucune n’ayant d’indépendance politique totale sur leur devenir propre. Ainsi les peuples de Corse, les Bretons, Catalans, Basques, Savoyards, Occitans, etc se doivent d’être à la botte de dirigeants ne respectant en rien les cultures régionales, avec pour résultat des actions terroristes tout aussi stupides. Ce qui est étonnant avec nos gouvernements Français, c’est qu’ils privilégient avec raison, le respect de tous les peuples, les cultures, les religions, etc, tout en ne respectant pas leurs propres sources, leurs donnant tout juste des places dans les musées, n’en préservant que le souvenir. C’est un paradoxe que je ne m’explique pas !!!
Les avancées politiques qu’apporte l’Évolution, donne la possibilité d’exprimer pleinement les valeurs régionales de les mettre en avant, défendue politiquement et démocratiquement par des personnes sachant de quoi elles parlent et c’est ce que nous allons faire. La vision de l’Évolution est que l’État a en charge ce qui relève de l’Extremum Vita, le reste ne le regardant absolument pas. Ainsi, c’est à chaque région de définir sa route, selon sa culture, son langage et selon ses volontés propres. J’imagine aisément des enfants parlant à la maison la langue régionale et maitrisant parfaitement le français. C’est le cas entre autre avec les créoles et c’est quelque chose de très bien. Nous ne devons pas oublier les cultures qui ont été les nôtres durant des siècles, il est donc grand temps de travailler à les utiliser dans nos vies de chaque jour.

DE
Dans les évolutions que vous préconisez politiquement, il en est une que vous appelez l’Aequus Libra, ce qui veut dire l’équilibre, mais en quoi tient cet équilibre pour vous ?

GR
L’Aequus Libra, tel que je l’emploie, n’est pas une avancée politique mais une notion philosophique développant une méthode d’équilibre de nos sociétés dans le temps. Le principe en est simple, je l’explique dans ma théorie de l’Évolution, l’Aequus Libra étant un schéma démontrant le sens que doit prendre l’humanité pour entamer une avancée constante vers une maturité évolutive dans le temps. Cette marche commence par des prises de consciences telles que celles inscrites dans la théorie de l’Évolution, sur ce qu’est l’humain et l’humanité, sur ce qui lui est commun, sur ce qui lui est indispensable etc. Ces prises de conscience sont à même de montrer quelles sont les avancées sociales et économiques que nous devons prendre, et donc les décisions et créations politiques que nous devons faire. C’est ce dont traite la théorie de l’Évolution, et ce que les MDE, par ses outils politiques, est en train de mettre en place révolutionnant totalement les paysages sociaux, économiques et politiques de nos civilisations. Ces outils sont simples, créer selon les consciences de la théorie de l’Évolution, apte à apporter à chacun une grande liberté d’être selon ses envies de devenir, capable encore d’accorder une égalité vitale et surtout de recadrer le sens de ce que doivent apporter les politiques à l’humanité et à chacun d’entre nous.
L’Aequus Libra est donc cet « Eldorado » vers lequel tend à progresser l’humanité, et vers lequel l’Évolution Sociale Démocrate fait les premiers pas, ces fameux premiers pas qui coûtent. C’est une vision mature du capitalisme qui part du principe que si l’on veut faire évoluer les choses durablement pour soi et les siens, cela passe nécessairement par le fait de les faire évoluer pour l’ensemble. Ainsi, si je veux assurer aux miens une existence avec des garanties vitales, je suis dans l’obligation de donner ces mêmes garanties à tous les autres et surtout de les garantir dans le temps. Il en va de même en matière d’économie, qui si l’on veut qu’elle soit équilibrée durablement, doit être équilibrée pour tous. etc. De ce point de vue, le capitalisme devient adulte, servant chacun, donnant les mêmes chances sans pour autant faciliter la tâche, mais garantissant l’essentiel. La recherche du bonheur dépend des envies de chacun, de ses travaux personnels selon ses capacités propres, chacun ici ayant dans ses mains son propre devenir.
L’Aequus Libra mise sur un véritable équilibre et non pas une croissance continuelle, vision purement libérale, immature et chimérique. Ce qui en ressort est crucial marquant pleinement les différences entre les politiques menées par les droites libérales ainsi que les Sociaux Démocrates Européens, et la politique proposée par les mouvements de l’Évolution. L’Aequus Libra est la base d’une véritable doctrine, une progression considérable espérée par beaucoup mais imaginée par peu, la recherche de la croissance ici se faisant dans le sens de l’humanité entière, dans sa conscience politique et non pas dans une recherche de d’accroissements économiques.

DE
Avec votre mouvement, vous remettez la totalité de nos civilisations en cause, en l’occurrence économiquement, par une vision pleinement humaine, en termes sociaux, dont la notion de services publics fait partie intégrante, ainsi que politiquement, votre sens du pouvoir étant repensé dans un partage d’aptitudes à une fonction donnée avec l’obligation que nous avons sur le résultat de nos actions. Comment comptez-vous mettre en place ces changements, quels en sont les moyens ? :

GR
Je suis toujours parti du principe que ce qui n’existe pas doit être inventé. Ainsi par exemple, lorsque des outils politiques n’existent pas nous devons les créer. C’est ce que fait l’Évolution, c’est d’ailleurs pour nous le rôle premier de toute action politique. En cela, le monde dans lequel nous vivons actuellement ne nous laisse pas d’autres choix que celui d’une remise en cause totale sur tous les plans. Pour l’instant ces bases sont toujours sur le même principe, d’une part une espèce de chantage social détestable et répressif, et d’autre part un rapport de force intolérable au point d’en laisser les deux tiers de la planète dans la plus grande pauvreté. Et bien malgré cela, malgré que ce soit plus que palpable, nos dirigeants sont dans l’incapacité de se remettre en cause, de créer les outils nécessaires à articuler le monde différemment, jouant toujours sur le même tableau qu’est l’économie mondiale, pensant encore et toujours que là est notre seul salut. Soit ces gens sont très bêtes ou soit ils le font exprès à des fins que je n’arrive pas à comprendre.
Je vais prendre un exemple concret. Le débat sur les retraites nous a montré combien nos dirigeants actuels, ou futurs accédants, sont dans l’incapacité d’une remise en question de nos sens sociaux. On cherche coûte que coûte à sauver les systèmes de retraite imposant des solutions ahurissantes, même si on sait que cela ne sert à rien, ne faisant que reculer de quelques années le problème. En conclusion on ne laisse pas le choix, grignotant encore plus sur nos libertés individuelles, imposant des pseudo solutions par le chantage et ses sanctions, tout en ne réglant pas l’affaire.
L’Évolution a une vision absolument différente, n’imposant rien, permettant à chacun de définir la fin de ses activités professionnelles, notre but n’étant pas de repousser le problème mais plus simplement de ne plus l’avoir. Il est clair que pour arriver à cela il faut une remise en cause totale de nos valeurs sociales, la première de ces valeurs devant être les libertés individuelles, ce sens étant primordial, ne pouvant donc pas imposer nos choix aux citoyens.

DE
Vous remettez en cause le sens de la politique, ses buts et ses raisons d’être, pouvez-vous nous en dire plus ?

GR
Il y a mille raisons de remettre en cause le sens de la politique, autant en ce qui concerne les pouvoirs donnés, les abus qui en sont faits, l’aura qui en ressort, les qualités espérées des candidats, ainsi que le sens même de la démocratie, l’accès pour tous à des fonctions politiques et surtout le sens qui pour moi est le premier, ce pouvoir extraordinaire de créer et d’imaginer l’avenir. Lorsque l’on voit ce qui se fait actuellement, l’imagination de l’avenir reste pauvre, je dirais même très pauvre, autant socialement de politiquement, les seules avancées notables étant l’économie pour laquelle on trouve toujours des solutions, mais bien sûr toujours dans le même sens, celui qui ne sert pas l’humain.
J’avais écrit il y a quelques temps, que l’imagination politique devrait être mise dans les mains de poètes, de chansonniers, de peintres, d’artistes en général, de ses gens capables de mettre des couleurs à la vie. C’était bien sûr une image, bien que… mais une image de la réalité qu’il nous manque. D’ailleurs en y regardant de plus près, la politique sociale et économique que l’Évolution veut mettre en place est une réponse à tous ces manques, à ces besoins et espérances que nous retrouvons dans les textes de nos chanteurs passés et actuels. Exemple : « Aujourd’hui on a plus le droit ni d’avoir faim ni d’avoir froid », et bien je crée l’Extremum Vita, je trouve les outils politiques pour le rendre possible et utile économiquement le tout en apportant un plus révolutionnaire dans l’imagination de l’avenir. Voilà, pour moi c’est cela le rôle de la politique.
On en est certes bien loin des méthodes de répression actuelle, pour tout et en tout, des procédés de division, créant des castes citoyennes, rejetant les fautes sur un groupe ou un autre. Pour ma part, j’exècre le recours à la répression, c’est tellement facile d’employer la force ou de diviser, ce genre de politique prouvant d’une grande faiblesse d’esprit de la part de ceux qui l’emploient. Ces méthodes sont pourtant couramment utilisées par les libéraux, n’arrivant en cela à rien d’autre qu’à créer de l’injustice, de la violence, de l’incompréhension etc.
Il y a aussi la méthode des sociaux démocrates, dont le rôle persiste à ne rien faire, ou du moins pas grand chose, ne faisant que maintenir un quotidien avec un pouce de volonté de changement. Reste que tout changement demande avant tout d’avoir du cran, et que de ce coté là les sociaux démocrates ne sont pas les plus courageux. Nous nous retrouvons donc avec deux grands mouvements politiques qui d’une manière ou d’une autre ne sont pas capables de changer nos quotidiens, épuisant par leurs incompétences et démagogies, usant de promesses mensongères ou de menace répressives.

Il y a entre ces deux mouvements et nous un extraordinaire fossé autant dans les buts que dans les moyens. Pour l’Évolution la politique a deux actions de base. Une : administrer le présent et deux : inventer l’avenir. Pour nous l’administratif, c’est-à-dire gérer le quotidien n’est pas un rôle devant précisément revenir à des politiciens, mais à de haut administrateurs. De ce côté, la France a de hautes écoles réputées, les personnes en sortant étant de grands professionnels dont les métiers sont justement de savoir gérer ces quotidiens.

Pour moi la première de ces disciplines en politique consiste avant tout à savoir parfaire la qualité de vie de chacun, par l’assurance de toujours plus de liberté, toujours plus de possibilités pour chacun à suivre ses envies de devenir. A l’Évolution nous commençons par assurer chacun dans l’avenir en ce qui est vital, la base de toute vie, depuis la nuit des temps et pour toutes les espèces vivantes sur terre. Pour l’instant seule l’Évolution apporte dans sa vision ce sens, et seule les MDE ont créé les outils politiques, sociaux et économiques, aptes à garantir un tel avenir. Pour nous cette notion parait pleinement évidente, la vie sans ce qui est vital étant impossible. Nous avons donc basé nos fondements politiques sur ces besoins vitaux, « tout sans exception devant être créé autour de ce qui est essentiel à la vie ». Le reste ce n’est rien à faire, juste de la volonté, du courage, des outils politiques et économiques, bref rien d’infaisable dans le sens de faire évoluer nos sociétés vers l’Aequus Libra, cet équilibre regroupant pour nous les facultés d’égalité en droit et besoins vitaux, de liberté d’être et de devenir, de remise en cause perpétuelle de nos avancées politiques, sociales et économiques. La seule contrainte qu’il pourrait y avoir n’est due qu’au manque de volonté et d’imagination de ce que peut être la liberté individuelle, trop habitué à vivre sous l’imposition de répressions constantes, ne pouvant donc pas faire la transition lorsque nous parlons de délivrance. Nous, nous imaginons et créons les outils nécessaires à la progression vers l’Aequus Libra, pour une égalité vitale et plus encore pour l’avènement de libertés individuelles vers la recherche du bonheur et du devenir individuel et collectif.

DE
Nous venons de voir que vous remettez totalement en cause la politique, son utilité, son sens de la démocratie, mais alors quelles sont vos idées précises ?

GR
Je veux que chaque communauté, chaque groupe de personnes voulant apporter quelque chose à nos sociétés soit en mesure de le faire en se présentant et présentant leurs projets devant les citoyens. Pour cela nous devons changer radicalement l’accès à la vie de la cité, en rendant acteur tout citoyen et groupe de citoyens. Cette approche permet de donner du pouvoir, celui de faire avancer les choses, de les tirer vers le haut, d’être acteur de la cité, apportant à chacun la possibilité de défendre, d’améliorer, de faire évoluer sa condition, de créer de nouveaux débats bien sûr le tout dans le respect total de la constitution Française.
Ce système permet à tout type de groupe d’être présent au sein des avancées de l’État. J’imagine aisément des groupements de média, présenter des projets, tout comme, des groupes d’entreprises, ou encore des groupes de femmes, d’enfants, des écoles, des associations de handicapés, des écologistes, des minorités etc. chacun par ce biais pouvant faire avancer nos sociétés dans le respect de la constitution.
Il est clair que le sens de la politique tel que nous le connaissons aujourd’hui doit être remis en cause, tout comme l’accès à un poste d’élu, l’intérêt de faire de la politique sans avoir quelque chose de réel et palpable à apporter permettant d’éloigner toutes ces personnes dont le seul but est d’avoir LE pouvoir, sans rien apporter en échange. Fini de voir toujours les mêmes têtes se battre et se tirer dans les pattes pour l’accès au pouvoir, la vraie démocratie, celle apportée par l’Évolution, s’adressant à tous, les personnes ayant terminé leurs missions devant laisser la place à d’autres, ayant elles aussi envie de construire, sans plus d’intérêt au pouvoir que cela.

DE
Pensez-vous possible une telle remise en cause ?

GR
Comprenez bien que mon seul but est de rendre possible les minimum vitaux ainsi que les libertés individuelles inscrites dans la Charte de l’Évolution. Si pour cela je dois remettre en cause la totalité du fonctionnement de nos sociétés alors je le ferai. Pour moi la France n’est la mariée de personne, mon seul intérêt est avant tout mes concitoyens, leurs pouvoirs d’achats, leurs bien-être et surtout leurs libertés individuelles. Je vous promets que du jour où nous serons rendre la vie moins amère chez nous, nous serons apporter beaucoup plus ailleurs.

DE
Politiquement, que pensez-vous qu’il manque actuellement en France ?

GR
Il manque un chef à la France, une personne de courage, capable de ne pas accepter le monde tel qu’il est et n’hésitant pas un instant à en balayer des éléments prédateurs. Il manque la maturité politique capable de nous mener vers des civilisations bienveillantes envers nos semblables. Ces « maturités » sont celles de comprendre que toute vie a besoin d’éléments vitaux, et que tant que nos politiques ne seront pas capables de comprendre cela, nous laisserons en héritage des épées Damoclès au dessus des têtes de nos générations futures. Pour moi cela est totalement intolérable.

DE
Pensez-vous être ce chef ?

GR
Ce n’est pas à moi de le penser, c’est aux Français.

DE
Justement, que pensez-vous du président Français et de son équipe ?

GR
Je pense que ce sont des prédateurs qui ne savent pas penser autrement que par la répression et l’autoritarisme. Tout ce qu’ils font est toujours tiré vers le bas, hors que c’est vers le haut que veulent aller les Français!

DE
Et…

GR
et ? Rien d’autre à dire sur eux.

DE
Vous avez tenu il y a peu une réunion d’informations avec des chefs d’entreprises, mettant en avant votre vision, il faut le dire révolutionnaire pour notre pays, remettant complètement en cause le fonctionnement de l’entreprise, du salarié et même des charges et des salaires. Pouvez-vous nous expliquer ça ? :

GR
La vision de l’Évolution sur le fonctionnement de l’entreprise en France, est l’une de nos bases de travail pour nos avancées politiques, sociales et économiques. L’entreprise est la force vitale d’une nation, sans elle, pas d’emploi, pas de production, pas d’économie, elle tient donc ici une place, un pouvoir que l’on ne peut pas ignorer et doit donc dans ce sens obtenir les outils nécessaires pour tenir ce rôle. Par le sens même de ce qu’est l’Évolution, nous leurs procurons ces outils grâce à des réformes comme vous le dites, révolutionnaires dans l’organisation économique et sociale de l’Entreprise. Par exemple nous abolissons totalement les charges salariales et patronales, ces dernières n’ayant dans notre système plus aucune raison d’être. Ce simple changement a une portée énorme sur nos sociétés, le salarié se voyant verser un « salaire entier », les entreprises pouvant investir cette économie nouvelle dans du matériel, de nouveaux emplois etc. Bien sûr tout cela est pleinement encadré, devant se faire dans un respect strict de la loi.
A cela il faut aussi ajouter des chefs d’entreprises, je parle de ceux qui ont créé leurs structures avec pour premier enjeu d’en vivre et d’apporter à leur famille. Je ne connais pas un seul chef d’entreprise ayant créé sa société pour faire chuter les courbes du chômage… Il va donc de soit que ces gens qui prennent le risque de se lancer dans l’aventure aient une place de choix dans la vie politique de notre pays. Cette place, ils l’ont avec l’Évolution, le sens que nous donnons au verbe gouverner leur laissant une place, ces gens étant un des pouvoirs de nos sociétés.

De
Parlons économie. Vous avez écrit dans votre Théorie de l’Évolution une nouvelle pensée économique que vous appelez le Maturisme. En quoi le Maturisme est différent des autres doctrines économiques mondiales ?

GR
Le Maturisme est le pilier économique d’une société de l’Évolution, avec pour base de travail toujours le même crédo, « tout créer autour de ce qui est essentiel à la vie ».
Cette base de travail permet plusieurs choses. D’une part savoir donner une utilité à l’économie, utilité dans le sens de l’humain, dans l’apport direct des marchés aux systèmes sociaux mondiaux. D’autre part, diriger l’économie dans ce sens va ouvrir de nouveaux marchés, de nouvelles économies, comme par exemple une « économie vitale », dégageant aussi de nouvelles sources d’investissement. L’économie vitale est par exemple à elle seule une chaine de développements sociaux économiques pouvant se suffire à eux-mêmes, permettant à la fois des actions économiques fortes tout en assurant de nombreux nouveaux investissements individuels ou en groupe.
Le but serait de rendre au plus possible les intérêts économiques interdépendants des intérêts sociaux, de manière que l’un ne puisse exister sans l’autre et vice et versa. Ça permettrait à nos civilisations de ne plus avoir à dépendre uniquement des marchés et systèmes économiques mondiaux, comme c’est le cas actuellement, mais de savoir garder un équilibre « vital » entre le besoin et l’envie, le besoin étant ici le sens social et l’envie le sens économique.
En fait, ce système n’est pas compliqué à mettre en place, c’est comme toujours juste une histoire de volonté politique.

Le Maturisme est une frontière entre l’envie de libertés individuelles et le besoin d’égalités vitales. Cette notion est juste humaine, inscrite dans nos natures profondes respectant chacun dans ses désirs d’évolution personnelle ainsi que dans l’incontournable besoin de l’essentiel.
Le Maturisme apporte aussi des garde-fous à toutes innovations prédatrices pour nos semblables, prédations toutes aussi humaines. Ainsi les pensées libérales ou communistes n’ont pas leur place au sein du Maturisme dont la vision à la fois moderne et mature apporte un sens à l’économie mondiale, un respect de la vie devenu indispensable à nos civilisations.

DE
Vous n’avez pas peur que les autres états d’Europe et du monde vous empêchent de mettre en place un tel système ?

GR
Bien sûr que le fait d’apporter du changement dans ce sens ne sera pas accepté au départ, mais il y a deux choses à prendre en compte. D’une part si effectivement on ne nous laisse pas diriger nos envies de nouvelles économies, rien ne nous empêche de la mettre en place en interne tout en restant affilié à l’économie mondiale. Ensuite il faut bien comprendre que l’enjeu que nous avons est celui d’apporter de nouvelles économies dans tous les secteurs possibles et imaginables, une telle nouveauté sera donc à même d’attirer de nouveaux investisseurs, à même de créer de nouveaux groupes d’intérêts, des groupes liés aux politiques économiques de l’Évolution sachant comprendre nos approches, gagnant tout en apportant à nos systèmes sociaux dans ce qui leur est vital.
Reste que nous ne proposons pas une politique fermée, xénophobe ou encore fanatique, bien au contraire, étant ouvert à tout ce qui peut aller dans le sens de l’homme. De ce coté les autres États d’Europe n’auront donc aucune raison de nous marginaliser outre mesure. Pour le reste, je suis sûr que les autres États finiront par partager nos évolutions politiques, sociales et économiques.

DE
Vous mettez en avant face à une quantité de problèmes de société le sens de l’éducation. Quelles sont vos intentions ?

GR
J’ai toujours prôné l’éducation comme étant la base de toutes évolutions humaines. Sa base est le respect des choses et des êtres dès la prime jeunesse, le reste ce n’est que la culture, du savoir et pas que par l’éducation scolaire, étant avant tout celle de la curiosité.

Pour ma part j’imagine aisément une mutation du travail des éducateurs en milieux scolaires et familiaux, leurs actions passant dans le sens de la découverte et de l’encadrement de ces découvertes, par le respect des choses et des êtres. L’apprentissage de matières ne vient qu’en second lieu, apprenons d’abord à nos jeunes à vivre en paix avec leur société et donnons leur le sens de savoir partager ces apprentissages. Comme je l’écris dans la Théorie philosophique et idéologique de l’Évolution, nous ne sommes pas tous capables d’appréhender les éléments de la vie avec la même aisance. Cette approche respecte les êtres, redonnant le sens primaire du « à quoi sert l’apprentissage ».
La Charte de l’Évolution donne l’accès à l’éducation comme faisant pleinement partie des minimums vitaux, chacun devant pouvoir à tout moment évoluer vers ses envies de devenir, selon ses capacités. Organiser l’éducation et l’envie de savoir ne peut être qu’un plus pour un pays, le savoir engendrant l’envie qui elle-même engendre des économies nouvelles.

Reste que pour moi l’éducation n’est en rien liée à la répression et encore moins au chantage, ce genre de politique infantilisante m’exaspérant par-dessus tout, étant réductrice et immature, ne pouvant qu’engendrer la haine et la peur. L’éducation est avant tout une logique humaine, elle est de la responsabilité de chacun dans ses propres actes, un savoir être vis-à-vis de tous, et des plus jeunes en particulier. Je veux redonner aux familles les moyens de donner l’éducation à leurs enfants. La famille est le premier des éducateurs, ou parents et grands parents sont capables de partager les valeurs de respect et de pousser à la découverte. Les éducateurs de métier sont là pour les autres savoirs, sachant découvrir les sens et les passions de chaque être afin de les guider vers leurs envies propres de devenir.

Cette vision de l’éducation ne peut qu’apporter de la paix à notre monde, j’en suis persuadé.

DE
En matière d’énergie, vous avez des concepts assez modernes, pouvez-vous nous en donner des exemples ?

GR
Pour commencer, je veux émanciper la France de toute énergie fossile, puis avec le temps de toute énergie nucléaire. Pour cela, je veux utiliser les inventions qui ont été faites en matière de motorisation, de chauffage solaire, d’énergies hydrauliques et de toutes autres inventions capables à la fois de produire de l’énergie propre et peu coûteuse. J’imagine aisément des structures individuelles et indépendantes, produisant l’énergie au sein des communes, des entreprises ou directement au sein des foyers, nous en avons techniquement largement les moyens si nous voulons bien nous les donner. En cela il faut se rappeler que l’accès à l’énergie fait partie de l’Extremum Vita, c’est donc à l’État de savoir faire en sorte de ce donner les moyens de telles évolutions. Pour ma part ces évolutions sont des évidences.

DE
En vous émancipant des énergies fossiles vous risquez de vous mettre à dos les grands groupes pétroliers ainsi que les pays de l’OPEP. N’avez-vous pas peur que la France en paie le prix fort ?

GR
Il y a des choix à faire. Ou nous continuons comme aujourd’hui, ou nous changeons les choses au risque de perdre certains marchés. Pour ma part, je sais qu’en aboutissant à de telles évolutions en matière de production d’énergies, je ferai de la France un pays leader et moderne, capable d’exporter son savoir et savoir-faire dans le reste du monde. Rappelons- nous qu’immanquablement les énergies fossiles s’épuiseront et que le reste du monde va avoir besoin lui aussi de trouver des solutions. Ce jour est très proche, et nous serons là pour épauler. Vous savez, le jour ou un chef d’État aura le courage de commencer et réussir ce type de révolution énergétique, les autres suivront rapidement.

DE
En matière d’écologie, comme pour le reste vous êtes très clair. Comment voyez-vous les choses ?

GR
Cette notion rejoint plusieurs points dont nous avons déjà parlé, en l’occurrence les énergies et l’éducation. Je ne vais pas revenir sur nos avancées en matière d’énergie. Je vais juste m’en tenir à rappeler que nous sommes les fruits de la biodiversité au même titre que tout ce qui vit sur terre, et que les écosystèmes des autres espèces font partie intégrante de nos espaces de vie, nous étant donc essentiels. L’éducation doit servir à la conscience et à la connaissance de ces biodiversités, plus chacun en saura, plus nous en aurons conscience et plus nous saurons vivre en harmonie avec les autres espèces.

La Charte de l’Évolution ordonne cette conscience et l’éducation qui va avec, la vraie modernité passant par cette harmonie. Je suis donc ouvert à tout acte capable d’apporter de l’éducation et de l’équilibre entre l’environnement et l’humain, et de ces actes nous n’en manquons pas.

DE
Quel seraient vos derniers mots pour conclure cette interview ?

GR
Croire et prier.
Croire, c’est le maitre mot de ce que nous sommes en train de faire. Croire en l’humanité, en nos enfants, nos jeunesses et leurs pouvoirs de faire évoluer les éléments de la vie avec plus de vigueur que nous. Croire aux changements que nous apportons avec notre théorie de la vie, en ces outils de mise en place, ceux de l’Évolution de nos civilisations vers un équilibre juste. Prier, dans le sens de l’espérance dans le courage de chacun de s’engager dans le façonnage d’un nouveau monde. Prier encore pour que nous ayons la fierté d’être auprès de nos générations futures, ceux qui ont su un jour inventer une nouvelle façon de voir le monde dans le respect de tous, ceux de l’âge de conscience.

DE
Je vous remercie de m’avoir accordé tout ce temps.