Valls un premier ministre néo libéral

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Ragnaud,Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

Bien sûr il ne fallait pas s’attendre à une révolution, Valls est un libéral (de gauche), c’est-à-dire qu’il donne de la main gauche ce qu’il reprend de la main droite, en bref exactement le contraire de ce que font les libéraux (de droite) donnant eux de la main droite ce qu’ils prennent de la main gauche. Sans surprise la France de Valls n’est donc qu’une nation Européenne pro néo libérale, oú le social et l’écologie n’existent que s’ils ont un rapport économique fort, tirant toujours vers le bas ce qui est pourtant le plus important, c’est-à-dire les vies, en en réduisant le peu qu’il nous en reste encore de services publics et d’espoir. Son discours va dans la lignée des politiques néo libérales mondiales, dont les buts sont de délivrer les États de leurs engagements sociaux ; complémentaires, sécurité sociale, retraite, etc, en bref de détruire ce que nos anciens ont mis des années à construire, c’est-à-dire un avenir doté d’assurance d’existence publique.

Faire passer des vessies pour des lanternes.
Quand le premier ministre annonce des baisses de cotisations pour augmenter de 500 € net par an les petits salaires, c’est comme s’il retirait un sou du dessous de la pile pour le rajouter sur le dessus, ce n’est que du leurre, la pile restant au même niveau, car une baisse des cotisations sociales c’est moins de protection pour les smicards, ces derniers, s’ils veulent continuer à être bien couverts devant la payer eux-mêmes en prenant dans la pile de sous. 500 € par an, c’est 41.67 € en plus par mois pour un salarié, mais c’est surtout plus de 45 milliards mensuels pour l’État n’ayant plus à financer une partie des cotisations, refilant par la même occasion ce bébé bien gras aux secteur privé qui lui s’en frotte les mains.

Pitoyable EELV.
Ils se contentent de bien peu de choses ces écolos politicards de pacotilles, quelques promesses ridicules, loin des attentes que nous pourrions avoir pour l’environnement, pour l’agriculture, pour les énergies propres, pour les vies en général. Au nom du « faire partie de la majorité », EELV ne fait que prouver ce que beaucoup pensent déjà, que l’écologie n’a rien à faire en tant que parti politique, devant resté un lobby fort, pesant de tout son poids sur les politiques de droite et de gauche, du centre et même d’ailleurs, ouvrant les yeux du monde sur les meurtres incalculables que l’humain fait sur l’ environnement et toutes ses vies.

Et la misère continue à grandir…
Une fois de plus l’État s’en prend aux petites gens, aux salariés en général, s’en prenant aussi directement à la France, la dépouillant de ses acquis, l’endettant bientôt jusqu’à la banqueroute, la propulsant en droite ligne vers un modèle social à l’Américaine, à la différence que chez nous il n’y a pas de rêve à la clé, les petits restant petits sans le moindre espoir de grandir un jour. Cette situation vient de nos politiques qui depuis 40 ans sont à la botte de l’ultra et du néo libéralisme, les ascenseurs sociaux s’étant arrêtés entre deux étages, sous-sol et le rez-de-chaussée, plus aucun de nos services publics n’étant en mesure d’accompagner l’espoir, de faire grandir les envies, cela demandant de prendre des risques, risques que ni les banques ni les gouvernements ne sont en mesure d’assumer, cela demandant ce qu’ils n’ont pas, du courage.

Gilles Ragnaud

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