Gilets Jaunes : simulation de scénarios possibles, suite à la prise de parole, mardi prochain, du président Macron.

Partager
  • 20
  •  
  •  
  •  

Emmanuel Macron prendra la parole mardi, afin d’annoncer de nouvelles mesures, des mots qui auront une importance historique, étant ou ceux de la sagesse, celle d’avoir pris conscience des problèmes des Français sachant y répondre, ou ceux de la révolte, le président n’ayant pas pris la mesure des problèmes économiques et du pouvoir d’achat, répondant à côté.

Cette simulation part du principe que le président, n’ayant pas su répondre aux attentes des Français, déclenche un soulèvement national, une révolte sur la totalité du territoire.

Premier scénario

État d’urgence : Les gens descendent dans les rues pour s’en prendre aux institutions. Le premier ministre prend donc la décision de mettre en place l’État d’urgence, c’est-à-dire, prendre des mesures restreignant les libertés, comme l’interdiction de la circulation, couvre-feu, etc.… . Il peut décider d’assignations à résidence, la fermeture de certains lieux, l’interdiction de manifester et des perquisitions administratives. L’État d’urgence lui permet aussi de dessaisir l’autorité judiciaire de certaines de ses prérogatives. La révolte est matée, chacun rentre chez soi.

Deuxième scénario

État de siège : Les gens descendent dans les rues pour s’en prendre aux institutions, et les CRS déposent leur casque, rejoignant les manifestants. Les institutions sont prises, préfectures, mairies, hôtels des impôts, banques, etc…

Comme dans le premier scénario, le premier ministre prend la décision de mettre en place l’État d’urgence, mais, comme cela ne suffit pas, le chef de l’État fait appel à l’armée, mettant en place ce que l’on appelle un « état de siège », c’est-à-dire un dispositif législatif et constitutionnel permettant le transfert de pouvoirs de police de l’autorité civile à l’autorité militaire, ainsi que la création de juridictions militaires et l’extension des pouvoirs de police.

Dans ce scenario, les autorités feront des exemples, afin de mater totalement toute envie de rébellions. La force et la loi seront les seules règles.

Troisième scénario : la chute du président Macron.

Le président et le gouvernement démissionnent, le président de l’Assemblée Nationale prend l’intérim et organise de nouvelles présidentielles. Un nouveau président est élu, et tout rentre dans l’ordre.

Quatrième scénario : La révolte gagne.

Le gouvernement et la totalité des députés et sénateurs sont renversés par le peuple. Il n’y a donc pas d’intérim possible dans le cadre de la constitution, et là, ça se complique gravement, plusieurs modèles sont possibles.

1. L’armée, via ses généraux, s’impose en intérim, et organise de nouvelles présidentielles, en conformité avec la constitution.

2. Un quidam, personnalité politique, chef de parti ou autre civil ou militaire, s’impose en intérim, et organise de nouvelles présidentielles, en conformité avec le cadre législatif.

3. Un quidam, personnalité politique, chef de parti ou autre civil ou militaire, s’auto proclame, avec le soutien indispensable de l’armée, chef d’État et prend le pouvoir sans aucune élection. C’est un coup d’État, la France devient une dictature.

4. Il n’y a plus de contrôle de quoi et de qui que ce soit et sur rien, plusieurs challengers et leurs sympathisants, se battent pour le pouvoir. L’État tombe dans la guerre civile et l’anarchie.

Dans les deux derniers cas, nos vies en général se compliquent largement.

Là encore plusieurs scénarios possibles.

1. Des Gradés de l’armée Française se mutinent, reprennent le contrôle de la situation et organisent de nouvelles présidentielles, en conformité avec la constitution.

2. L’Europe et l’ONU, envoient des émissaires et diplomates afin de trouver une solution dans le cadre de la constitution. Des casques bleu sont envoyés, et de nouvelles présidentielles sont organisées.

3. Aucun de ces deux scénarios ne fonctionnent, la France se prépare à vivre des années noires.

Voilà donc en quoi l’intervention mardi d’Emanuel Macron est importante pour l’histoire de la France, et peut-être même du monde. Ce que font actuellement les Français n’est pas qu’une révolte contre une vie trop chère, c’est bien plus que cela, puisque étant un soulèvement contre les politiques libérales dans leur ensemble, contre leurs prédations, leur manque de bienveillance, de compassion envers tous les peuples de la planète, le tout au détriment de l’environnement et ce ceux, faune et flore, qui y vivent.

Il va de soi qu’il serait préférable pour tous, que les choses se passent bien, et que tout cela amène à une prise de conscience avec des choix politiques plus humanistes. La révolte, on le voit bien, n’est pas le choix le plus judicieux, des manifestations nationales pacifiques, rassemblant les syndicats, les ouvriers, les employés, les sans-emplois et les étudiants, paraissant plus appropriées et plus efficaces pour l’avenir des revendications des Gilets Jaunes.

PS : il y a nécessairement d’autres scenarios possibles, ceci n’étant qu’une simulation non exhaustive de ce qui pourrait advenir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *