Ça pourrait paraître paradoxal de la part du président des MDE, parti politique Français, de lancer une telle proposition. Et pourtant, je reste persuadé que les partis et les personnalités politiques empêchent nos démocraties de se développer, donnant des pouvoirs là où il ne devrait y en avoir, permettant des ententes et autres alliances antidémocratiques voir anticonstitutionnelles. Ce qui est aussi paradoxal, c’est que pour arriver à mettre fin aux partis et personnalités politiques, il faut soit même se lancer en politique et bien sûr en devenir une personnalité. Mais quel autre choix avons-nous ? Le mien a été de créer une formation politique dans le respect des lois de la république et des outils démocratiques existant, ces outils étant les seuls pouvant réellement porter un projet politique à grande échelle, via les campagnes et rencontres citoyennes, via les militants et les sympathisants et surtout via le suffrage universel. Et ne me parlez pas de pseudo-révolution aux solutions et avenir aléatoire… restons sérieux ! Il va de soi qu’en temps et heure, je saurai mettre fin aux MDE, donnant ainsi l’exemple de la fin des partis et des personnalités qu’ils engendrent.

Pour moi une vraie démocratie ne doit donner aucun pouvoir politique à qui que ce soit, elle doit permettre à chacun via des « projets citoyens » une démocratie participative. Je veux que chaque communauté, chaque groupe de personnes voulant apporter quelque chose à nos sociétés soit en mesure de le faire en présentant leurs projets devant les citoyens. Pour cela nous devons changer radicalement l’accès à la vie de la cité, en rendant acteur tout citoyen et groupe de citoyens.

Cette approche ne donne pas de pouvoir politique, permettant juste, et c’est le principal, de faire avancer les choses, de les tirer vers le haut, d’être acteur de la cité, apportant à chacun la possibilité de défendre, d’améliorer, de faire évoluer sa condition, de créer de nouveaux débats dans le respect de la constitution. Ce système permet à tout individu, seul ou en groupe, d’être présent au sein des avancées de l’État. Ainsi j’imagine aisément des groupes de femmes, d’enfants, d’écoles, d’associations de handicapés, d’écologistes, de minorité présenter des projets, ou encore des groupes d’entreprises, de média, d’artisans ou de salariés, etc…

Il ne s’agit surtout pas là de soutenir une politique générale, mais juste de présenter et de développer « UN projet », pas deux, « juste UN », les personnes et groupes ayant terminé leurs missions devant laisser la place à d’autres, ayant eux aussi envie de construire, sans plus d’intérêt au pouvoir que cela. Ce système permet d’éloigner toutes ces personnes dont le seul but est d’avoir LE pouvoir, sans rien apporter en échange, il en sera donc fini de voir toujours les mêmes têtes se battre et se tirer dans les pattes pour l’accès au pouvoir, la vraie démocratie, celle que je souhaite, s’adressant à tous.

Cette évolution politique doit permettre aux citoyens de s’affranchir d’une république restrictive et élitiste, devant inspirer une vision nouvelle de la démocratie, une vision où le rôle de ceux qui auront pour mission de faire grandir nos sociétés est capital, tous ayant l’obligation de résultats, devant en répondre, étant jugés sur leurs capacités à savoir faire avancer nos sociétés vers l’équilibre.

Retrouvez les bases de ce système politique « voir Ordonnance » dans ma théorie de méthodes politiques sociales et économiques

Gilles Ragnaud, la page Like Facebook.