Comprendre les bases, pour construire l’avenir

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Ragnaud,Gilles, présidentielles, 2017, MDE, Évolution,

« L’architecture de l’humanité s’appelle « existence » ».

Cette petite phrase parait toute bête, étant juste logique dans le sens ou sans existence humaine il n’y a forcément pas d’humanité. Mais c’est justement parce qu’il y a une existence humaine qu’il y a une humanité, l’existence pouvant être comparée à une ossature, dont l’ensemble forme une architecture appelée humanité. Cette humanité, quel que soit le lieu où elle s’est développée, où elle a grandi, quelle que soit la manière dont elle a évolué, garde en commun ses bases, celles que la nature lui a donné depuis la nuit des temps, celle qui fait que chacun d’entre nous a les mêmes besoins vitaux, les mêmes maux, de mal être et de mort s’il n’y a pas accès, devant impérativement, quelle que soit la personne se procurer ce vital. En y regardant plus loin, on comprend que ces bases ne sont pas exclusives à l’humanité, loin de là, puisque chaque vie sur terre est enchainée à ses bases naturelles. Qu’il s’agisse d’une coccinelle, d’un microbe, d’un arbre ou d’une fleur, chacun se doit impérativement d’évoluer avec ce que la nature lui a donné comme base depuis la nuit des temps.

Cette petite phrase toute bête, devient donc une conscience universelle, commune à chacun d’entre nous, pour nous et envers les autres, qu’ils soient humains ou pas. Elle s’appuie sur une évidence pragmatique existant depuis la nuit des temps, vérité sur laquelle se fonde l’Evolution pour créer une vision nouvelle, mature et consciente de ce qu’est l’humain, la vie, les vies, dans leur nature profonde.

Cette vison de l’humanité nous impose une réflexion sur le sens que nous voulons pour notre civilisation, pour nos sociétés dans leurs développements, sur les actions passées et présentes, sur le futur que nous nous devons d’avoir envers nos semblables et au-delà envers les vies, la nature, l’espace dans lequel nous évoluons. Cette vison nous ouvre les yeux sur l’indispensable, l’incontournable, celui qui nous enchaine à l’existence, le fait d’avoir toujours et dans tous les cas accès à ce que la nature nous impose.

L’existence étant l’architecture de l’humanité, l’essentiel à la vie devrait donc être une base élémentaire ordonnée par le simple fait de vivre, et rien ne devrait être plus important, les bases de nos sociétés, si elles se veulent modernes et responsables, devant impérativement évoluer dans ce sens, « tout sans exception devant être créé autour de ce qui est essentiel à la vie ».

Gilles Ragnaud

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