L’EQUILIBRE DE NOTRE CIVILISATION PASSE PAR LE RESPECT DE NOS NATURES HUMAINES.

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théorie de l'évolution, philosophie, gilles ragnaud, ragnaud

Pour comprendre l’importance que nos civilisations ont d’avoir du respect pour nos natures humaines, il suffit de saisir les raisons des maux que nous avons tous vis-à-vis de nos sociétés. Ce manque de respect est une réalité cruelle, étant essentiel dans l’équilibre entre l’individu, le bien commun et nos règles fondamentales.

Mes écrits théoriques déterminent cet équilibre, créant des rapports entre le citoyen et l’État, basés sur nos natures humaines. Ainsi à en suivre cette conception philosophique, ce sont nos créations politiques sociales et économiques qui doivent s’adapter à nos natures profondes, devant savoir s’articuler entre nos tempéraments à la fois bienveillants et nos actions prédatrices.

Aujourd’hui c’est le contraire que l’on nous propose, nos têtes penseuses, politiques et autres, nous imposant des règles se moquant totalement de nos natures humaines, qu’elles soient celles de nos comportements naturels, ou de nos besoins vitaux, tels que manger et se soigner. Ainsi nous vivons dans un monde où même l’essentiel, le vital, l’indispensable n’est soutenu ni constitutionnellement ni même par les droits de l’homme, ces grandes promesses nationales manquant totalement d’engagement. Certes nous sommes et naissons tous égaux en droit, par contre nous avons aussi le droit de laisser crever de faim nos semblables, certes encore nous sommes un peuple indivisible et uni, mais cette union laisse des gens mourir de froid dans les rues, la liberté, l’égalité et la fraternité nationale n’hésitant pas à expulser des gens qu’elle juge certainement moins unis et moins humains que nous.

Notre nation, et pas que la nôtre d’ailleurs, n’est donc bâtie que sur du vent, où les mots et les promesses n’engagent à rien, ne prenant pas en compte nos natures humaines quelles que soient ces natures, chacun devant s’en accommoder tant bien que mal.

Ce dont nous aurions besoin, ce serait que les architectures de nos États soient directement en rapport avec nos natures humaines, nos avancées politiques sociales et économiques devant impérativement prendre cette évidence en compte. Il nous faudrait par exemple une constitution qui s’engage réellement, apportant des garanties au-delà des mots, nous préservant au mieux de nos prédations humaines, tout en s’engageant réellement dans des actions de bienveillance. Ce qui m’importe dans les grandes promesses constitutionnelles, c’est avant tout ce qui est essentiel à nos vies, ce que nous sommes réellement dans nos natures profondes et non pas ce que l’on voudrait que nous soyons. Ce qui m’importe encore, c’est l’engagement que ces grandes promesses auraient à garantir nos libertés individuelles, ces libertés étant ce qu’il y a de plus précieux pour le bien commun, celui de notre peuple, mais aussi celui de notre espèce toute entière. Ce qui m’importe enfin, c’est l’engagement constitutionnel que tout soit créé autour de l’essentiel, devant faire passer l’existence de chacun, humain, faune, flore, environnement et toutes ses vies, aux premières lignes de nos constructions futures.

Tout cela ne tient qu’à une écriture, celle des piliers que nous désirons pour nos générations futures, des bases constitutionnelles correspondant à nos natures humaines et environnementales, une écriture sachant s’engager, amenant tout acte allant à l’encontre de ce qui est essentiel à la vie, aux libertés individuelles et au bien commun, à être repensé, voir abandonné et reconstruit.

Gilles Ragnaud

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