Notre humanité est victime d’une insuffisance, une carence essentielle à la vie.

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théorie de l'évolution, philosophie, gilles ragnaud, ragnaud

Les mots « Équilibre et Respect », reviennent souvent dans mes textes, qu’il s’agisse de billets comme ici, d’engagements, de discours ou même des réponses aux courriers de mes lecteurs. Si j’emploie autant ces deux mots, c’est parce qu’ils sont ce qu’il manque en général dans notre humanité, les nombreux manques de respect et les déséquilibres qu’ils engendrent laissant de profondes blessures, autant pour les hommes que pour la nature, tous ayant du mal à s’en relever.

Bien que certains de nos manques de respect et déséquilibres sont dus à l’ignorance, leur grande majorité a avant tout pour origine un manque total de réflexion tant qu’aux causes à effet des décisions, des actions, des politiques en général menées par nos responsables. Ainsi certains manques de raisonnement concernant le respect naturel des choses tournent vite en désastres, les répercutions formant des déséquilibres de l’ensemble, ces déséquilibres en engendrant d’autres sans fin… c’est le fameux « effet papillon ». Ne nous voilons pas non plus la face, certaines des décisions prises par nos responsables, déséquilibrant l’ensemble, ne sont ni des ignorances, ni des manques de réflexion, étant tout simplement une prédation volontaire, souvent à des fins économiques, le pouvoir, l’abus qui en est fait, occultant ici toutes formes rationnelles pour l’intérêt général, ne servant que quelques uns.

Les conséquences de tout cela nous les connaissons tous, qu’il s’agisse de celles concernant directement nos sociétés humaines ou l’ensemble de la biodiversité, elles sont le résultat de nos dérèglements climatiques, de la déforestation, des pollutions, de la surpêche, des injustices en tout genres, de la misère, des déséquilibres économiques, etc, ces non-respects de la vie quelles que soient ces vies nous montrant combien il est dangereux dans nos évolutions de trop vouloir nous émanciper du flux naturel des choses, qu’ils soient humains ou non.

Ces manques de respect se traduisant par des déséquilibres, qu’ils soient dus à l’ignorance, au manque de réflexions, ou à la prédation, nous montrent bien qu’il y a une carence, une insuffisance, une faille dans notre humanité, un quelque chose qui pourtant serait indispensable à nos évolutions, puisqu’à même de nous obliger au respect de l’ordre naturel des éléments. Il nous manque cette règle de savoir avancer et construire l’avenir dans le respect naturel de nos bio-existences et de nos univers bio-terrestres, celle que nous avons l’obligation de suivre comme toutes les espèces sur terre, n’inventant pas à contre nature, mais en symbiose avec elle.

Pour ce faire nous devons avoir une règle de base, un usage international bornant chacun d’entre nous dans nos libertés individuelles et donc dans l’intérêt général à œuvrer dans le sens de cette symbiose, cette base devant être celle d’une constitution universelle, nous permettant de faire grandir nos humanités sans pour autant nous émanciper du cycle naturel de nos univers bio-terrestres, « tout sans exception devant être créé autour de ce qui est essentiel à la vie, bordant chacune de nos décisions individuelles ou communautaires, devant faire passer l’existence de chacun, humain, faune, flore, environnement et toutes ses vies, aux premières lignes de nos constructions futures, amenant tout acte allant à l’encontre du cycle naturel de nos univers bio-terrestres à être repensé, voir abandonné et reconstruit. »

Gilles Ragnaud

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