Santé business

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Malades : pour l’ultralibéralisme, nous devons être des consommateurs, et la santé un produit de grande consommation, coté en bourse, pourquoi pas !

En effet au point où vont les choses, pourquoi ne pas spéculer en bourse sur l’action malade. Une nouvelle pollution de l’air, et hop, c’est deux points de gagné, le droit à la pulvérisation de pesti-cides, et hop, des millions en plus dans le marché juteux de la santé, les laboratoires, les mutuelles, l’état n’y voyant que de bons rapports, économiques cela va de soi.

Le modèle ultralibéral n’a de cesse de vouloir tuer le capitalisme d’état, celui qui par exemple, per-met à chacun d’entre nous, par l’investissement d’une partie des budgets, d’être soigné, ces inves-tissements étant essentiels à l’organisation du système de santé public en France. En effet, pour les libéraux, il n’y a aucune bonne raison que l’état prenne en charge une santé publique, même pas une forme d’égalité en termes de soins.

Ainsi, au-delà des multiples informations sur les coûts et problèmes du système de sécurité sociale, nous voyons fleurir depuis quelques années, des lois obligeant entre autres, les entreprises à in-vestir pour ses salariés dans des assurances santé, les tarifs pouvant aller du simple au triple, selon les options et les taux de remboursement. Bien entendu ces assurances appartiennent souvent, très souvent, à de grands groupes multinationaux, trouvant au passage moyen de parfaire leur fortune, et d’étendre leur pouvoir sur les malades.

Ainsi aujourd’hui le gouvernement Philippe, n’hésite plus à parler de « DÉFICIT DES HÔPITAUX », en rajoutant une couche, trouvant ici une raison supplémentaire de mettre en avant une politique de santé privée, rognant sur les budgets d’état, au point où les médecins eux-mêmes finissent par avoir peur de l’avenir. Au passage rajoutons que l’état en profite pour montrer du doigt des boucs émissaires aux problèmes de santé, taxant les sodas et produits sucrés, fermant des centres de soins, récusant des frais qui n’auraient apparemment pas lieu d’être dans les hôpitaux, le tout en caressant dans le sens du poil les vraies causes du problème, continuant à enrichir les laboratoires, en obligeant des vaccinations qui là pour le coût semblent totalement inutiles, ou en tortillant du cul en ce qui concerne les pesticides, poisons intolérables, soutenant ainsi toujours les puissantes mul-tinationales de la chimie.

Le but de Monsieur Macron, de sa politique libérale, n’est autre que celle qui se joue actuellement aux USA, chacun dans cette nation devant se débrouiller, payer par lui-même, passant par une as-surance santé, par un paiement direct et non remboursé, l’égalité des soins n’existant pas. Et pour-tant, dans ce pays ces dernières années sont nées de nouvelles lois, comme l’Obama Care, les avortements étant de plus en plus pris en charge, les gens là-bas n’acceptant plus de voir que l’on peut mourir faute d’argent. Les effets pervers de cette politique se fait déjà ressentir en France, voyant certains praticiens en médecine libérale, préférer des patients bien lotis, assurance, mu-tuelle, bons revenus, à des familles sans un sous, RSA, chômeurs, smicards. Ainsi en France, il existe déjà belle est bien une forme de discrimination devant la maladie, les maux des uns valant pour certains, plus que ceux des autres.

Oui, Macron est belle est bien en train de transformer nos hôpitaux publics, en cliniques ou hôpi-taux privés, une politique extrêmement grave pour des millions de malades pour qui les soins, sont indispensables à leur vie.

Pour moi, je n’ai de cesse de le répéter, tout sans exception doit être créé autour de ce qui essentiel à la vie, l’égalité des soins en faisant partie.

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