Gilles Ragnaud

Moi ça ne me dérange pas, ça ne m‘émeut pas parce que pour les Britanniques l’Europe a exclusivement été un grand marché ultra libéral, demandant des exceptions en tout et pour tout, tirant toujours les draps à eux, étant totalement indépendants n’en prenant que ce qui les arrange lorsque ça les arrange.

Et pourtant je suis pour l’Union Européenne, mais pas pour cette Europe ultra libérale, pas pour une union à la carte où le pognon et les intérêts personnels passent avant les citoyens, avant le respect des cultures et des nations et de ses peuples, non je ne suis pas pour cette Europe qu’incarnent entre autres les Britanniques et leur Euro scepticisme continuel.

Et je ne m’en fais pas pour les Britanniques au cas où le Brexit l’emporterait, voyant déjà une cohorte d’accords commerciaux, financiers et économiques entre eux et l’Union Européenne, accords qui non seulement leurs garantirait leur place d’antan, mais leurs donnerait encore plus d’arguments et de pouvoir pour exiger toujours plus des instances Européennes.

Une Europe sans le Royaume-Uni… ? ça ne changerait rien !

Gilles Ragnaud

PS : Je précise que “of course”, je ne suis pas pour une sortie du Royaume-uni de l’Europe.

Moi je leur réponds que je la trouve belle cette France qui se bat, qui n’accepte pas sans rien dire, qui ne se soumet pas se soulevant face aux politiques pour défendre ses droits. Je trouve qu’elle donne une belle image de se qu’elle est depuis toujours, une France rebelle, indocile, têtue et indisciplinée, de cette France qui a su en d’autres temps tout bloquer pour prendre aux industries un peu de ce qui revenait aux travailleurs, de cette France qui sut mettre à bas les rois et leur cohorte de seigneurs, dans l’espoir d’une république.

J’aimerais tant la voir encore plus dans les rues cette France, la voir se révolter pour exiger de nouveaux droits, la voir s’opposer aux injustices grandissantes, la voir enfin dénoncer ces politicards de tout poil, menteurs et voleurs nous insultant à longueur de temps, méritant d’être jugés haut et court pour leurs méfaits de toujours.

Alors continuez, soulevez-vous encore et encore, toujours et sans arrêt, car il y a bien plus important que de penser à l’image marketing de notre nation. Il y a avant tout à penser à nos jeunesses, à leur avenir, au monde que nous voulons pour eux, et sans ces blocages, sans ces manifs, sans ces rebellions, alors ce sont nos générations futures qui auront une mauvaise image de nous.

Et ça c’est inacceptable.

Gilles Ragnaud

Écœuré. Je n’ai pas d’autre mot pour dénoncer les violences faites aux citoyens de France, aux opposants à la loi El Khomeri, jeunes et vieux, parents et adolescents lors des manifestations. Je n’ai pas d’autre mot non plus pour dénoncer l’attitude du gouvernement face aux syndicats, à leur engagement pour les salariés, refusant avec raison l’inacceptable. Écœuré encore de voir à quel point le « pouvoir » donné par suffrage universel peut rapidement devenir « absolu », l’État et ses responsables se protégeant derrières des lois et des droits indignes d’une république libre et dit-on fraternelle.

ALORS TENEZ BON !

Tenez bon, battez-vous sans haine, et partout où c’est possible manifestez votre désaccord contre cette loi travail, vous serez légitimes. Et tant pis si nous n’avons plus de carburant, tant pis si notre France est pour un temps bloquée, ce qui compte aujourd’hui, c’est l’avenir de nos générations futures.

Tenez bon, le gouvernement finira par plier… et s’il reste un peu de dignité à Mr Valls, alors il démissionnera !

Gilles Ragnaud

– Vous accusez les syndicats, entre autres la CGT, d’avoir rompu le dialogue, mais c’est vous qui en imposant le 49.3 avez interrompu le dialogue avec la France et les Français.

– Vous dénoncez les violences lors des manifestations, mais c’est vous qui faites preuve de violence en envoyant vos sbires pour rétablir un désordre dont vous seul êtes responsable !

– Avec la pénurie de carburant, vous parlez de prise d’otage des Français, mais c’est vous qui avez pris les français en otage en imposant une loi travail que 6 citoyens sur 10 refusent.

– Vous accusez vos adversaires de profiter de la situation, mais là encore c’est vous qui abusez du pourvoir et des lois, à la fois en votre avantage et contre les opposants à la loi travail !

En conclusion vous avez faux sur toute la ligne, alors RETIREZ IMMÉDIATEMENT CETTE LOI TRAVAIL, LES FRANÇAIS VOUS L’ORDONNENT !

Gilles Ragnaud, président des Mouvements De l’Évolution.

Comme à chaque crise politique, les appels à la révolte fusent un peu partout sur les réseaux sociaux et dans les rues, mais comme toujours ils se heurtent à une finalité qui n’existe pas en politique. En 1789 la finalité de la révolution Française était la mise en place d’une République, mais là, aujourd’hui, il n’y a politiquement rien, aucun leader ni frondeur, quel que soit son camp et son parti politique, n’apporte de solutions capables de remettre en cause notre civilisation.

Et pourtant cette finalité nous l’avons, elle existe, promue par nombre d’entre nous au travers d’associations, de réseaux bénévoles, de bonnes volontés, d’applications concrètes, faites de pensées nouvelles et d’économies participatives. On y parle d’échanges, de libertés individuelles et collectives, de constitutions essentielles à notre humanité, à nos environnements, devant mettre en avant des garanties vitales, une démocratie citoyenne dans un esprit d’échanges locaux permanents. Quantité d’initiatives vont dans ce sens, inventant demain, des déterminations dites « alternatives, » mot que je n’aime pas, pour la raison simple que ces actions sont tout simplement l’avenir, sans alternative possible.

C’est cette politique-là, innovante pour l’avenir, que je soutiens et défends depuis toujours, les MDE, mouvements « altermondialistes » dont j’ai la chance d’avoir la présidence, en représentant l’idée et l’image à tous les niveaux. Étant à l’origine de plusieurs d’entre eux, je soutiens, défends et promotionne ces mouvements citoyens, car ils sont la politique de demain, ce que nous allons offrir à nos générations futures.

Pour agir, nous avons les outils politiques et sociaux nécessaires, l’inspiration cohérente nécessaire, la volonté indispensable à l’évolution de nos sociétés. Nous avons surtout cette notion humble de savoir rester à nos places, de ne pas abuser ou user d’un pouvoir que l’on ne nous a pas donné, n’oubliant jamais que nous sommes ici pour servir notre pays et ses citoyens, notre seule gloire étant l’obligation que nous avons sur le résultat de nos actions. Directement impliqué, réunissant de plus en plus de monde lors de réunions citoyennes, je tiendrai à la mi-août une conférence sur le système de Démocracitoyenne ainsi que sur celui de l’Ad’Ex. Beaucoup des acteurs dits alternatifs y seront présents, venez-y donc nombreux.

Retrouvez cet évènement sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/events/196…

Gilles Ragnaud

Cette seule bonne raison est le leitmotiv de la formation politique que j’ai créée en 2007, créant des systèmes nous permettant de mettre en place une nouvelle forme de démocratie par PORTEUR DE PROJET ouverte à 100% de la population, ne donnant aucun pouvoir politique à qui que ce soit, rendant d’ailleurs obsolètes les partis ainsi que les personnalités politiques, le tout en faisant évoluer la nation bien mieux et bien plus vite que la méthode actuelle. Les nuits debout dans plusieurs débats, ont évoqué cette solution chacun comprenant l’étendue de ce système, certains s’imaginant eux-mêmes porter un projet, dont la règle est extrêmement simple, chaque projet étant un choix démocratique au suffrage universel, les citoyens choisissant eux-mêmes par référendum le ou les projets qu’ils soutiennent, afin de les voir se développer pour eux et pour la France. Pour moi, comme pour les équipes avec lesquelles je travaille, c’est aux gens de faire évoluer le monde, et si j’ai créé Démocracitoyenne le système de porteur de projet, c’est pour que chacun puisse le faire sans devoir pour autant être membre d’un parti politique, la simple volonté de porter un projet suffisant. Arrêtons de donner du pouvoir à des gens qui en abusent, chacun ici sachant que dans la réalité une poignée d’élus ne peut et ne pourra jamais décider en toute démocratie pour l’ensemble des citoyens, légiférant sur tous les sujets qui concernent une nation telle que la nôtre. MAIS ! Il y a un mais à la mise en place de nouveaux systèmes de démocratie. Ce MAIS est que changer se monde, donner le pouvoir au peuple se mérite, devant se gagner dans les règles de l‘art politique et démocratique d’aujourd’hui, ce genre d’évolution devant DANS TOUS LES CAS être débattu, voté à l’assemblée, portant à nos têtes des élus dont la seule raison de faire de la politique est de “balayer le pouvoir pour permettre au monde de se changer lui-même”. Mon engagement politique ainsi que celui de mes équipes ne sont voués qu’à ça. Pour agir, nous avons les outils politiques et sociaux nécessaires, l’inspiration cohérente nécessaire, la volonté indispensable à l’évolution de nos sociétés. Nous avons surtout cette notion humble de savoir rester à nos places, de ne pas abuser ou user d’un pouvoir que l’on ne nous a pas donné, n’oubliant jamais que nous sommes ici pour servir notre pays et ses citoyens, notre seule gloire étant l’obligation que nous avons sur le résultat de nos actions. Mi-août je tiendrai une conférence sur le système de Démocracitoyenne ainsi que sur celui de l’Ad’Ex. Je vous donne rendez-vous sur ma page Facebook dans la rubrique “Évènements” où je donnerai plus de détails. Rejoignez les MDE.

Gilles Ragnaud

Rappelez-vous, en 2005 un « traité de Rome II » est soumis à référendum dans 4 États de l’Union Européenne, et alors qu’un seul NON devait suffire à bloquer le processus de ratification, deux de ces nations, la France et les Pays-Bas, le rejette. Une nouvelle version à peine modifiée est proposée sous le nom de « Traité de Lisbonne » mais en France plus de référendum, c’est le parlement seul qui s’en charge, une coalition UMP, PS et verts l’adoptant malgré le rejet populaire de 2005.

Le 12 Juin 2008 les Irlandais sont consultés par référendum sur ce « nouveau » traité, ces derniers le rejetant, le contre l’emportant avec 53.4 % des voix. Malgré cela l’Union Européenne l’adopte pour l’ensemble de l’union, cette trahison délibérée, démontrant la conception pour les ultra-libéraux de la démocratie en Europe.

Ce fut une véritable trahison politique, que j’ai toujours récusée, ce traité, en réalité une bible ultra-libérale, construisant l’Europe sur des bases exclusivement économiques, financières et bancaires. Cette Europe comme bon nombre de citoyens Français et Européen en général, je n’en veux plus, attendant une constitution de l’Europe avant tout sociale, faisant passer l’humain, la vie, l’environnement avant l’économie, les banques et la finance.

Remettre à référendum, c’est donc pour moi clairement revenir sur l’histoire Européenne, c’est dénoncer l’oligarchie néo libérale pour qui nos nations sont essentiellement un immense marché de compétitivité internationale. Remettre à référendum, c’est aussi bousculer les normes Européennes, revenir sur ce que certains pensent comme étant « un vol » acquis à tout jamais, mais remettre à référendum, c’est surtout rendre à la France, aux Pays-Bas et à l’Irlande l’espoir de récupérer ce qui leur a été volé.

Il va de soi que pour ce référendum je ne demanderais pas l’autorisation aux partenaires de l’UE, la France bien que membre de l’Union devant absolument savoir garder une forme d’indépendance dans ses choix. L’utilité de ce retour à référendum, permet d’ouvrir des portes pour l’instant fermées à double tours, cadenassées de l’intérieur par l’ensemble des néo libéraux qui y contrôlent absolument tout. Ouvrir ces portes permet une remise en question des politiques libérales Européennes, de ces choix constitutifs, ouvrant aussi à des discussions nouvelles avec bien évidemment au bout du compte la revendication d’une Europe bien plus ouverte aux citoyens, plus équitable, ouvrant à des politiques nouvelles.

Je pars toujours du principe que rien jamais n’est acquis et que tout toujours peut évoluer, sachant que des fois les évolutions ont besoin d’un petit coup de pouce, les petits ruisseaux pouvant faire de grands fleuves. C’est donc de l’intérieur que l’Europe doit muter, ce référendum quel que soit le résultat, donnant à tous les Européens l’occasion de réfléchir, de prendre conscience que les problèmes Européens, ont une base commune : sa constitution.

Il faut une constitution à l’Europe, c’est indiscutable, mais pas sous ce dogme néo-libéral, pas une constitution ressemblant à des « conditions générales de contrat bancaire », pas une constitution partant qu’un principe idéaliste que tout le monde a les mêmes chances de réussite, car ce n’est pas vrai.

Ma conception constitutionnelle passe d’abord par le fait essentiel de protéger, non pas les intérêts, mais les citoyens dans leurs besoins, leurs actions, leurs envies. Elle passe par le fait de se démarquer des autres constitutions, non pas par esprit de contradiction, mais simplement pour ne pas faire les erreurs constatées ailleurs. Cette constitution doit donc savoir apporter de nouveaux concepts, faits d’échanges, d’humanité, de tolérance et de solidarité, créant l’avenir de nos générations futures autour de ces fondements essentiels. C’est à cela que doit avant tout servir une constitution Européenne.

Remettre à référendum populaire, donnera l’impulsion civique d’une évolution que beaucoup ici en France et ailleurs en Europe espèrent depuis longtemps. Cette impulsion nous pouvons la donner ensemble en soutenant des actions démocratiques, économiques, sociales et politiques révolutionnant les dogmes passés, ouvrant la voie à une humanité enfin capable d’être responsable d’elle-même.

Engagez-vous, n’attendez pas que les autres le fassent à votre place.

Gilles Ragnaud