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ET BIENTÔT, ILS VONT S’EN PRENDRE AU SMIC.

Ce n’est pas une divination, c‘est une anticipation.

C’est en fait une logique libérale, celle de l’évidence que le président Français avec son gouvernement, ne tarderont pas à mettre sur la table. La raison principale qu’ils motiveront pour en arriver à l’arrêt du SMIC, sera le manque de qualifications, de compétences, de formations, de diplômes, ces plaintes venant bien entendu des entreprises, par le biais des syndicats de patrons, MEDEF en tête.

Ça va commencer par une demande de baisse du SMIC, ce qui est déjà le cas, Pierre Gattaz, président du MEDEF, appelant déjà depuis un bout de temps à une réforme d’ampleur du droit du travail, réforme qui pour l’instant n’a pas parlée du SMIC, mais pas d’inquiétude, ça va vite revenir sur la table, et pas seul, y incluant les 35 heures. Cette demande se retrouve aussi dans les sociétés de recrutement, les DRH et leurs collaborateurs, partant du principe très néolibéral, que même si c’est de façon « temporaire et transitoire », être payé pour un travail sur la base d’un salaire inférieur au Smic vaut mieux que de rester au chômage. D’autres encore, tout aussi libérales, partent elles du principe que le Smic favorise le chômage, « les experts » estimant qu’un Smic élevé se traduit par une baisse de l’emploi en France, une hausse du smic de 1% fait perdre de 2000 à 2500 emplois, alors que le coût du travail des salariés non qualifiés explose.

Et le président et son gouvernement restent à l’écoute de ces plaintes.

Il y a déjà quantité de contrats permettant de proposer un salaire inférieur au SMIC, l’idée que le gouvernement fera passer, est donc celle soutenue par ces « experts du libéralisme », tout y étant déjà mâché pour faire passer auprès du grand public de vraies bonnes raisons de remettre en cause le SMIC.

Et parce que les Français sont bêtes, ça va fonctionner.

Et les français dans leur grande et « extrémiste » bêtise, vont aider le gouvernement à tirer les autres vers le bas, même si les autres, c’est aussi eux et leurs enfants, leurs familles, leurs amis. C’est tellement facile de détruire, de casser, d’enfoncer l’autre, ça les fait tellement bander que forcément dans leur majorité nos concitoyens montreront du doigt ceux que l’on leurs demande de montrer du doigt, accuseront ceux que l’on leurs demandera d’accuser, et au bout du compte le SMIC disparaitra, à la grande joie des libéraux.

Le résultat on le connait déjà.

AMERICAN DREAM.

Ne vous imaginez pas qu’il y aura moins de chômage, ce serait une erreur, et pour une raison très simple, celle que pour boucler les fins de mois, ce n’est pas d’un boulot dont les gens auront besoin c’est de deux, voire trois. Mais là encore les libéraux ont déjà trouvé une réponse, car il est fort possible qu’une loi interdise le cumul des emplois, vous serez donc payés moins cher, sans avoir le droit, la liberté, de gagner plus.

Ceux qui vont prendre cher dès le départ, seront nécessairement les chômeurs, les non diplômés, les petits salariés, les petits emplois, les jobs, c’est-à-dire prêt de 50% des travailleurs et des emplois proposés en France. Puis viendront les autres, ceux dont les attestations, certifications et qualifications ne seront pas, professionnellement, manuellement ou intellectuellement, reconnues comme étant assez diplômantes, ne méritant donc pas un salaire minimum.

Que l’on abroge le SMIC, pourquoi pas, mais sous certaines conditions.

Permettre une plus grande liberté dans les salaires est une option que je ne rejette pas, cette liberté devant par contre être dans les deux sens, celui des employeurs bien sûr, mais aussi celui des salariés, ouvrant à des négociations entre compétences de l’un, et besoins de l’autre.

Mais ce n’est pas tout.

Tout le monde n’est pas sur le même pied d’égalité, autant en matière de savoirs que de savoir-faire, qu’en termes de diplôme, de culture générale que de prise de décision. Ainsi, si le SMIC doit disparaître, il faut obligatoirement que l’État s’engage, dans l’apport d’une garantie complémentaire et inconditionnelle, quelle que soit la personne, son emploi, ou pas, sa formation, ses savoirs, ses cultures, et ses revenus. C’est ce que prévoit le système de l’Ad’Ex, ne parlant lui pas d’abrogation du SMIC, mais garantissant d’entrée de déduire une partie de cette garantie complémentaire, en gros un tiers des futurs salaires.

D’ailleurs l’Ad’Ex n’attend pas après une éventuelle disparition du SMIC pour apporter des garanties, ce système devant dans tous les cas être mis en place, et au plus vite, afin de pallier les manquements sociaux et économiques du système libéral et de ses chantages intolérables, celui d’un deal insupportable : « argent contre éléments indispensables pour vivre ».

L’Ad’Ex remplace, sous forme de produits et services, c’est-à-dire sans aucun versement d’argent, la totalité des dépenses d’une personne ou d’une famille, en ce qui lui essentielle pour vivre dignement, à savoir l’eau, l’alimentation, un toit, la santé et l’énergie, soit près de la moitié des revenus moyens d’une famille.

Alors oui, pourquoi pas abroger le SMIC, mais à partir du moment où l’on « permet » autre chose en échange, ce qui-là, avec les politiques ultra libérales n’est pas du tout le cas, bien au contraire.

Non seulement ces néolibéraux ne veulent pas entendre parler de conditions de change, mais en plus l’état actuel fait tout le contraire, abandonnant années après années des services publics gratuits, le capitalisme d’État indispensable, demande à chacun d’entre nous toujours plus de revenus pour y palier. Par exemple, il n’y aura plus d’assurances retraites publics, toutes seront privées, avec des cotisations élevées, en échange de taux ras les pâquerettes ne permettant pas de s’arrêter de travailler, de prendre réellement une retraite. Le résultat est que chacun ici en France, devra donc trouver de petits emplois, des jobs, comme aux état unis, travaillant jusqu’à la mort.

Cet exemple n’en est qu’un parmi tant d’autres, l’abandon des services publics, du capitalisme d’état vendu aux multinationales, aux investisseurs et aux groupements d’investissements en ayant les moyens, concernant aussi nos systèmes de santé, d’énergie, d’éducation, de services à la personne, de logements, de prestations en tous genres, laissant une très grande partie de nos concitoyens dans la misère la plus totale… et encore, je ne parle pas des technologies, qui elles vont en plus remplacer le peu d’emplois existant, remplaçant dans tous les cas les salariés, avec ou sans SMIC !

Cette volonté de virer le smic est déjà en route, plusieurs politiques en parlant avec les syndicats de patrons, affûtant les éléments, les stratégies, les arguments pour encore mieux faire passer la pilule.

Notre rôle à nous Équitabiliste, est de savoir faire face, mais aussi apporter des solutions, des garanties telle que l’Ad’EX, permettant dans tous les cas, quelle que soit la personne d’assurer, SMIC ou non, salaire ou non, emploi ou non, un minimum de produits et services, de capitalisme d’état, capable d’assurer une vie décente, tout en laissant aux entreprises de nouveaux fonds de financement, permettant non seulement de toujours pouvoir capitaliser, d’investir dans l’avenir, mais en plus d’ouvrir de nouveaux marchés de capitalisations privées, tout en diminuant leurs charges salariales.

Nous avons de quoi faire contrepoids au libéralisme, nous sommes d’ailleurs les seuls à apporter des solutions viables, pérennes, les partis traditionnels étant perdus, sans réponse face au libéralisme outrancier du président Macron et de son gouvernement. Nous, nous avons des arguments clairs, des outils sociaux économiques permettant non seulement de soulager les charges des entreprises, mais en plus capables de garantir une paix sociale. C’est de cette paix que les libéraux ont besoin, paix qu’ils sont dans l’incapacité de trouver, leurs extrémismes ne trouvant de réponse que par la répression, conduisant irrémédiablement au sang et la haine.

Nous, nous avons moyen d’éviter tout cela, d’apporter à nos générations futures, un nouveau courant de pensées, alors n’hésitons pas, œuvrons à l’Équitabilisme.

Gilles Ragnaud

RÉFORME DE LA CONSTITUTION, OU COMMENT RÉTROGRADER LA DÉMOCRATIE.

Réforme de la constitution. La forêt qui cache l'autocrate ?La forêt qui cache l’autocrate ?

« Ce qui leurs manque maintenant, c’est le moyen de se passer des parlementaires, sans avoir forcément à recourir aux ordonnances. »

UN COUP D’ÉTAT CONTRE LA DÉMOCRATIE.

C’est toujours avec autant de violence, que cette (encore) « nouvelle réforme », présentée par le président comme une « modernisation », va une fois de plus tirer notre république vers le bas, puisqu’allant à contresens de l’idée de démocratie.

Macron et les siens partent du principe qu’avoir gagné les présidentielles leurs donne tous les droits, et qu’ils doivent donc avoir tous les pouvoirs, et que s’ils ne les ont pas encore, alors ils ont le droit de se les procurer. En « réformant » la constitution, ce pouvoir va dans un grand amalgame s’en donner les moyens.

L’argument principal du président n’est autre que celui de « reprocher au sénat de faire son travail », rien de moins.

PETIT RAPPEL DU RÔLE DU SÉNAT.

Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, c’est-à-dire par environ 162 000 « grands électeurs » élus, eux, par l’ensemble des citoyens. NOUS. Ce Sénat est un outil incontournable de la démocratie, son rôle étant de voter la loi, de contrôler l’action du gouvernement et d’évaluer les politiques publiques.

En réformant le Sénat, et bien il n’y a plus ces contrôles, plus le vote des lois et plus d’évaluation des politiques publiques. En gros, Macron et les siens vont faire ce qu’ils veulent, sans qu’aucun contrepouvoir démocratique ne puissent intervenir. Certes il va encore y avoir des sénateurs, mais inutiles, car déboutés de pouvoirs législatifs.

ET LA DÉMOCRATIE DANS TOUT ÇA ?

Et bien il n’y en a plus, le gouvernement dans une mise en scène à vomir, veut non seulement nous faire croire qu’elle est toujours présente, mais qu’en plus elle est encore plus forte. C’est juste de l’antiparlementarisme, du populisme, la V ème république étant là, poussée dans ses extrêmes.

AYEZ PEUR, VOUS EN AVEZ LE DROIT.

La méthode utilisée est celle d’une dictature, le but ici étant d’imposer une forme d’absolutisme néolibéral, avec l’aval d’une part de nos « incultes concitoyens populistes » demandant la réduction des députés et sénateurs, ne se rendant même pas compte que c’est aussi une réduction de nos représentants et donc de la démocratie. C’est du Macron, du viol dans toute sa splendeur, un dictat réfléchi, organisé, avec pour seul but que lui seul puisse décider de l’avenir de la France et des Français.

Et ce n’est encore que le début.

Face au libéralisme, opposons l’HUMANISME.

La refonte des peines d’Emmanuel Macron.

La refonte des peines d’Emmanuel Macron.

Une fois de plus Monsieur le président, vous allez à l’encontre du bon sens.

Vous souhaitez, Monsieur le président, résorber la surpopulation carcérale et développer les peines alternatives à la prison sans être taxé de laxiste. Mais ce n’est pas de laxisme dont vous risquez d’être taxé, c’est d’incompétence, et j’explique pourquoi.

Pour ma part, je reste persuadé que le meilleur moyen de réduire la délinquance, reste celui de savoir apporter plus de bienveillance politique sociale et économique. La première politique de refonte des peines doit donc commencer par savoir « être » avec les citoyens, leurs donnant moyen de vivre dans un monde où la culture, l’enseignement, et l’éducation sont des bases incontournables. Ces éducations donnent du sens au savoir être, au savoir vivre, au respect de l’autre, et donc à la conscience que la prédation n’est bonne pour rien ni personne.

Et ce que vous faites Monsieur Macron, votre politique néolibérale, va totalement à l’encontre de cette idée.

Des exemples : Réduire les services publics, réduire les prestations familiales, réduire les capitalisations d’état, réduire le nombre de classes d’école, réduire la capacité d’un jeune à trouver une suite post bac, réduire les égalités entre habitants des campagnes et ceux des villes, réduire via les banques les capacités d’emprunt des citoyens et des entreprises. Réduire les capacités et compétences des syndicats, des prud’hommes, réduire dans tous les cas les pouvoirs d’achat, en augmentant les carburants, les taxes, les impôts, en recalculant les diverses prestations sociales vers la baisse, etc, le tout en bichonnant les fortunes privées, en augmentant de 40% les maires des grandes villes, et en traduisant le sens de notre système laïc.

Ces exemples, Monsieur Macron, ne sont que ceux que vous avez imposé par la force aux Français en moins d’une année, et encore, la liste est non exhaustive.
Ces exemples ne mènent qu’à une chose, une réaction vive de la part de nos concitoyens, devant faire chaque jour avec des vies plus difficiles, réduites en éducations et en ressources, devant par nécessité et par dépit, en passer par des délinquances, des incivilités, allant donc à l’encontre de votre volonté de résorber la surpopulation carcérale.

Je ne peux pas croire qu’il s’agisse d’une contradiction de votre part, étant un homme bien trop intelligent et calculateur pour ça. Par contre, je reste persuadé que cette refonte des peines est consécutive à votre logique prédatrice néolibérale, l’état, la république dans cette logique, devant se préparer aux conséquences de vos politiques, ce que vous vous apprêtez à faire.

Un dernier mot : restreindre l’éducation et les ressources des citoyens, c’est déclencher le chaos.

Face au libéralisme, opposons l’HUMANISME.