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L’heure du consensus

Ce que je propose:

1. Informer et former.

Dans le sens de la charte que j’ai présentée, et en respect à son engagement non politique, nous avons dans un premier temps, l’obligation de faire acte de pédagogie auprès de l’ensemble des acteurs politiques, quel que soit leur bord, afin que tous comprennent que l’ensemble en général des revendications des Gilets Jaunes, ont un double sens, celui d’une part d’un rejet des actions néolibérales, ainsi que des extrêmes politiques, et de deux, celui de l’espérance des Français envers une société plus équitable pour tous.

2. Exiger des sanctions.

Au vu des mobilisations des Gilets Jaunes partout en France, des heurs qui les ont émaillées, du choc extrême qui en restera dans les mémoires, l’État, et c’est une obligation, va devoir faire tomber des têtes au sein du gouvernement, celle d’Édouard Philippe en premier lieu.

Parmi les exigences, au vu du rejet des politiques mises en place par le gouvernement, une dissolution de l’Assemblée Nationale semble un minimum, une évidence, les Français devant être en mesure de choisir rapidement leurs nouveaux représentants.

3. La présidence.

Bien que la grande majorité des Gilets Jaunes réclame la démission du Président de la République, nous n’avons en tant que mouvement populaire, aucune légitimité tant qu’à cette revendication. C’est à Emmanuel Macron lui-même, en son âme et conscience de savoir si sa place est toujours à la tête de l’État, ou si, au contraire, il doit s’en dégager. Le président a dans ses mains l’histoire de la France, son histoire, le choix d’y entrer la tête haute, en reconnaissant son échec, permettant aux Français d’en écrire la suite.

4. Concertations.

Ces propositions sont bien-sûr non exhaustives, d’autres demandes, garanties, pouvant entrer en compte. Dans tous les cas la totalité des demandes et exigences devront être publiques.

NOTES : Simple citoyen, assez éclairé concernant la vie politique, sans jamais m’y être engagé directement, je suis s’il le faut, avec l’aval obligatoire de toutes les parties concernées, prêt à représenter ou prendre la tête d’une coalition, afin de travailler à un consensus avec les acteurs et responsables politiques. Il est indispensable pour ces éventuels travaux, d’avoir le soutien de la part de tous. Ainsi, je vous demande de faire passer ce message, avec ses propositions, auprès des responsables des formations politiques françaises, mais aussi et surtout auprès Gilets Jaunes, m’engageant s’il le désire, à être leurs ambassadeurs.

GR

« charte générale » pour contribuer à l’action GJ.

ET BIENTÔT, ILS VONT S’EN PRENDRE AU SMIC.

Ce n’est pas une divination, c‘est une anticipation.

C’est en fait une logique libérale, celle de l’évidence que le président Français avec son gouvernement, ne tarderont pas à mettre sur la table. La raison principale qu’ils motiveront pour en arriver à l’arrêt du SMIC, sera le manque de qualifications, de compétences, de formations, de diplômes, ces plaintes venant bien entendu des entreprises, par le biais des syndicats de patrons, MEDEF en tête.

Ça va commencer par une demande de baisse du SMIC, ce qui est déjà le cas, Pierre Gattaz, président du MEDEF, appelant déjà depuis un bout de temps à une réforme d’ampleur du droit du travail, réforme qui pour l’instant n’a pas parlée du SMIC, mais pas d’inquiétude, ça va vite revenir sur la table, et pas seul, y incluant les 35 heures. Cette demande se retrouve aussi dans les sociétés de recrutement, les DRH et leurs collaborateurs, partant du principe très néolibéral, que même si c’est de façon « temporaire et transitoire », être payé pour un travail sur la base d’un salaire inférieur au Smic vaut mieux que de rester au chômage. D’autres encore, tout aussi libérales, partent elles du principe que le Smic favorise le chômage, « les experts » estimant qu’un Smic élevé se traduit par une baisse de l’emploi en France, une hausse du smic de 1% fait perdre de 2000 à 2500 emplois, alors que le coût du travail des salariés non qualifiés explose.

Et le président et son gouvernement restent à l’écoute de ces plaintes.

Il y a déjà quantité de contrats permettant de proposer un salaire inférieur au SMIC, l’idée que le gouvernement fera passer, est donc celle soutenue par ces « experts du libéralisme », tout y étant déjà mâché pour faire passer auprès du grand public de vraies bonnes raisons de remettre en cause le SMIC.

Et parce que les Français sont bêtes, ça va fonctionner.

Et les français dans leur grande et « extrémiste » bêtise, vont aider le gouvernement à tirer les autres vers le bas, même si les autres, c’est aussi eux et leurs enfants, leurs familles, leurs amis. C’est tellement facile de détruire, de casser, d’enfoncer l’autre, ça les fait tellement bander que forcément dans leur majorité nos concitoyens montreront du doigt ceux que l’on leurs demande de montrer du doigt, accuseront ceux que l’on leurs demandera d’accuser, et au bout du compte le SMIC disparaitra, à la grande joie des libéraux.

Le résultat on le connait déjà.

AMERICAN DREAM.

Ne vous imaginez pas qu’il y aura moins de chômage, ce serait une erreur, et pour une raison très simple, celle que pour boucler les fins de mois, ce n’est pas d’un boulot dont les gens auront besoin c’est de deux, voire trois. Mais là encore les libéraux ont déjà trouvé une réponse, car il est fort possible qu’une loi interdise le cumul des emplois, vous serez donc payés moins cher, sans avoir le droit, la liberté, de gagner plus.

Ceux qui vont prendre cher dès le départ, seront nécessairement les chômeurs, les non diplômés, les petits salariés, les petits emplois, les jobs, c’est-à-dire prêt de 50% des travailleurs et des emplois proposés en France. Puis viendront les autres, ceux dont les attestations, certifications et qualifications ne seront pas, professionnellement, manuellement ou intellectuellement, reconnues comme étant assez diplômantes, ne méritant donc pas un salaire minimum.

Que l’on abroge le SMIC, pourquoi pas, mais sous certaines conditions.

Permettre une plus grande liberté dans les salaires est une option que je ne rejette pas, cette liberté devant par contre être dans les deux sens, celui des employeurs bien sûr, mais aussi celui des salariés, ouvrant à des négociations entre compétences de l’un, et besoins de l’autre.

Mais ce n’est pas tout.

Tout le monde n’est pas sur le même pied d’égalité, autant en matière de savoirs que de savoir-faire, qu’en termes de diplôme, de culture générale que de prise de décision. Ainsi, si le SMIC doit disparaître, il faut obligatoirement que l’État s’engage, dans l’apport d’une garantie complémentaire et inconditionnelle, quelle que soit la personne, son emploi, ou pas, sa formation, ses savoirs, ses cultures, et ses revenus. C’est ce que prévoit le système de l’Ad’Ex, ne parlant lui pas d’abrogation du SMIC, mais garantissant d’entrée de déduire une partie de cette garantie complémentaire, en gros un tiers des futurs salaires.

D’ailleurs l’Ad’Ex n’attend pas après une éventuelle disparition du SMIC pour apporter des garanties, ce système devant dans tous les cas être mis en place, et au plus vite, afin de pallier les manquements sociaux et économiques du système libéral et de ses chantages intolérables, celui d’un deal insupportable : « argent contre éléments indispensables pour vivre ».

L’Ad’Ex remplace, sous forme de produits et services, c’est-à-dire sans aucun versement d’argent, la totalité des dépenses d’une personne ou d’une famille, en ce qui lui essentielle pour vivre dignement, à savoir l’eau, l’alimentation, un toit, la santé et l’énergie, soit près de la moitié des revenus moyens d’une famille.

Alors oui, pourquoi pas abroger le SMIC, mais à partir du moment où l’on « permet » autre chose en échange, ce qui-là, avec les politiques ultra libérales n’est pas du tout le cas, bien au contraire.

Non seulement ces néolibéraux ne veulent pas entendre parler de conditions de change, mais en plus l’état actuel fait tout le contraire, abandonnant années après années des services publics gratuits, le capitalisme d’État indispensable, demande à chacun d’entre nous toujours plus de revenus pour y palier. Par exemple, il n’y aura plus d’assurances retraites publics, toutes seront privées, avec des cotisations élevées, en échange de taux ras les pâquerettes ne permettant pas de s’arrêter de travailler, de prendre réellement une retraite. Le résultat est que chacun ici en France, devra donc trouver de petits emplois, des jobs, comme aux état unis, travaillant jusqu’à la mort.

Cet exemple n’en est qu’un parmi tant d’autres, l’abandon des services publics, du capitalisme d’état vendu aux multinationales, aux investisseurs et aux groupements d’investissements en ayant les moyens, concernant aussi nos systèmes de santé, d’énergie, d’éducation, de services à la personne, de logements, de prestations en tous genres, laissant une très grande partie de nos concitoyens dans la misère la plus totale… et encore, je ne parle pas des technologies, qui elles vont en plus remplacer le peu d’emplois existant, remplaçant dans tous les cas les salariés, avec ou sans SMIC !

Cette volonté de virer le smic est déjà en route, plusieurs politiques en parlant avec les syndicats de patrons, affûtant les éléments, les stratégies, les arguments pour encore mieux faire passer la pilule.

Notre rôle à nous Équitabiliste, est de savoir faire face, mais aussi apporter des solutions, des garanties telle que l’Ad’EX, permettant dans tous les cas, quelle que soit la personne d’assurer, SMIC ou non, salaire ou non, emploi ou non, un minimum de produits et services, de capitalisme d’état, capable d’assurer une vie décente, tout en laissant aux entreprises de nouveaux fonds de financement, permettant non seulement de toujours pouvoir capitaliser, d’investir dans l’avenir, mais en plus d’ouvrir de nouveaux marchés de capitalisations privées, tout en diminuant leurs charges salariales.

Nous avons de quoi faire contrepoids au libéralisme, nous sommes d’ailleurs les seuls à apporter des solutions viables, pérennes, les partis traditionnels étant perdus, sans réponse face au libéralisme outrancier du président Macron et de son gouvernement. Nous, nous avons des arguments clairs, des outils sociaux économiques permettant non seulement de soulager les charges des entreprises, mais en plus capables de garantir une paix sociale. C’est de cette paix que les libéraux ont besoin, paix qu’ils sont dans l’incapacité de trouver, leurs extrémismes ne trouvant de réponse que par la répression, conduisant irrémédiablement au sang et la haine.

Nous, nous avons moyen d’éviter tout cela, d’apporter à nos générations futures, un nouveau courant de pensées, alors n’hésitons pas, œuvrons à l’Équitabilisme.

Gilles Ragnaud

Mohammed Ben Salmane le prince d’Arabie Saoudite et le vice-Premier ministre reçu en France par Macron.

Mohammed Ben Salmane et Emmanuel Macron.

Ce type sait très bien que l’argent du pétrole dans son sol, ne va pas durer encore longtemps. Il arrive avec de gros sous, de gros chèques, juste pour placer du fric dans les activités Françaises, rien d’autre, il n’y créera rien !

Et assurément, MACRON va lui dérouler le tapis rouge, se retrouvant dans le bonhomme, très monarchie, hyper libéral, et un peu despote en même temps, tout en montrant un « fond de modernité ».

Et vu les dernières positions de « Ben Salmane » sur le droit d’exister d’Israël, nul doute que notre président va suivre la même démarche, celle d’une reconnaissance d’Israël par Paris, par la France, avec Jérusalem en capitale ?

Le fric d’abord, le reste n’a que peu, très peu d’importance !

Face au libéralisme, opposons l’humanisme.

Macron VS Poutine, entre la raison, les affaires, et l’Égo.

Comment est-ce que le président Macron pourrait affirmer son leadership et ses ambitions européennes au vu de la planète, face au cas Poutine. Un vrai casse-tête pour notre président ?

On résume.

D’une, notre président a à cœur de défendre les valeurs d’une Europe libérale, avec tout son cortège de relationnel international, de business, de marchés, de contrats, d’intérêts nationaux, etc.

De deux, en tant que dirigeant d’un des États Européens, il a l’obligation de partenariat vis à vis des autres États et de leurs dirigeants. Il doit savoir afficher une certaine solidarité, fédérale européenne, tout en gardant la face, ne sanctionnant pas la France de possibles marchés et partenariats, tout en restant juge d’une pensée toute occidentale, sachant garder un certain recul politiquement correct de mœurs et de conventions.

Dans ce genre d’exercice, notre président, il faut le dire n’est pas très bon, restant le cul entre deux chaises, tentant toujours de ménager la chèvre et le loup. Nous avons eu l’exemple déjà à plusieurs reprises, dans ce NON engagement vis à vis de la Syrie par exemple, sur l’utilisation d’armes chimiques, voulant la preuve, de la preuve, de la preuve, de la preuve, avant de faire quoique ce soit, qu’il y a des preuves.

En bref, il botte en touche.

Macron vs Poutine

Alors, devant un dictateur tel que Poutine, un type qui a institué le mensonge comme étant LA politique d’état, notre pauvre président, avec toute sa conviction néolibérale est littéralement balayé. Et on ne peut pas lui en vouloir, car il faut reconnaitre qu’il est certainement très difficile pour un dirigeant européen, devant avant tout travailler avec du concret, avec diplomatie, de faire face à ce genre de personnage malsain.

Alors faut-il pour autant rester le cul entre deux chaises, ne faut-il pas pour autant s’engager, violenter comme Monsieur Macron sait si bien le faire contre ses concitoyens ?

« Moscou expulse 23 diplomates britanniques et ferme le British Council. »

A l’heure grave où nos voisins anglais déplorent un attentat de la part des Russes sur leur territoire, impliquant directement Poutine, à l’heure où ce dictateur « néonationaliste frustré, » va être reconduit hors toutes formes de démocratie à la tête de son pays. A l’heure encore où tout le monde sait très bien que les Russes sont d’une mauvaise foi totale, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir quels vont être les engagements et postions de Monsieur Macron ?

Moi j’avoue, ça me fait peur.

Ça me fait peur d’abord parce que nous n’avons pas de réponse tant qu’à ce que va faire le président Français, l’historique qu’il nous en a montré ayant été pour l’instant dans ce genre d’engagement, il faut le dire pitoyable. D’autre part, parce que si un jour le problème Russe, ou autres, venait à se durcir, je n’aimerais pas que par une forme de démagogie politique, ou pire encore de manque de cran, la France se retrouve en position de ne plus être un vrai partenaire européen, solidaire.

En conclusion, entre la raison, les affaires, et l’Égo, la France a besoin de réponses claires, ici et maintenant. Nous attendons.

Gilles Ragnaud

RÉFORME DE LA CONSTITUTION, OU COMMENT RÉTROGRADER LA DÉMOCRATIE.

Réforme de la constitution. La forêt qui cache l'autocrate ?La forêt qui cache l’autocrate ?

« Ce qui leurs manque maintenant, c’est le moyen de se passer des parlementaires, sans avoir forcément à recourir aux ordonnances. »

UN COUP D’ÉTAT CONTRE LA DÉMOCRATIE.

C’est toujours avec autant de violence, que cette (encore) « nouvelle réforme », présentée par le président comme une « modernisation », va une fois de plus tirer notre république vers le bas, puisqu’allant à contresens de l’idée de démocratie.

Macron et les siens partent du principe qu’avoir gagné les présidentielles leurs donne tous les droits, et qu’ils doivent donc avoir tous les pouvoirs, et que s’ils ne les ont pas encore, alors ils ont le droit de se les procurer. En « réformant » la constitution, ce pouvoir va dans un grand amalgame s’en donner les moyens.

L’argument principal du président n’est autre que celui de « reprocher au sénat de faire son travail », rien de moins.

PETIT RAPPEL DU RÔLE DU SÉNAT.

Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, c’est-à-dire par environ 162 000 « grands électeurs » élus, eux, par l’ensemble des citoyens. NOUS. Ce Sénat est un outil incontournable de la démocratie, son rôle étant de voter la loi, de contrôler l’action du gouvernement et d’évaluer les politiques publiques.

En réformant le Sénat, et bien il n’y a plus ces contrôles, plus le vote des lois et plus d’évaluation des politiques publiques. En gros, Macron et les siens vont faire ce qu’ils veulent, sans qu’aucun contrepouvoir démocratique ne puissent intervenir. Certes il va encore y avoir des sénateurs, mais inutiles, car déboutés de pouvoirs législatifs.

ET LA DÉMOCRATIE DANS TOUT ÇA ?

Et bien il n’y en a plus, le gouvernement dans une mise en scène à vomir, veut non seulement nous faire croire qu’elle est toujours présente, mais qu’en plus elle est encore plus forte. C’est juste de l’antiparlementarisme, du populisme, la V ème république étant là, poussée dans ses extrêmes.

AYEZ PEUR, VOUS EN AVEZ LE DROIT.

La méthode utilisée est celle d’une dictature, le but ici étant d’imposer une forme d’absolutisme néolibéral, avec l’aval d’une part de nos « incultes concitoyens populistes » demandant la réduction des députés et sénateurs, ne se rendant même pas compte que c’est aussi une réduction de nos représentants et donc de la démocratie. C’est du Macron, du viol dans toute sa splendeur, un dictat réfléchi, organisé, avec pour seul but que lui seul puisse décider de l’avenir de la France et des Français.

Et ce n’est encore que le début.

Face au libéralisme, opposons l’HUMANISME.

La refonte des peines d’Emmanuel Macron.

La refonte des peines d’Emmanuel Macron.

Une fois de plus Monsieur le président, vous allez à l’encontre du bon sens.

Vous souhaitez, Monsieur le président, résorber la surpopulation carcérale et développer les peines alternatives à la prison sans être taxé de laxiste. Mais ce n’est pas de laxisme dont vous risquez d’être taxé, c’est d’incompétence, et j’explique pourquoi.

Pour ma part, je reste persuadé que le meilleur moyen de réduire la délinquance, reste celui de savoir apporter plus de bienveillance politique sociale et économique. La première politique de refonte des peines doit donc commencer par savoir « être » avec les citoyens, leurs donnant moyen de vivre dans un monde où la culture, l’enseignement, et l’éducation sont des bases incontournables. Ces éducations donnent du sens au savoir être, au savoir vivre, au respect de l’autre, et donc à la conscience que la prédation n’est bonne pour rien ni personne.

Et ce que vous faites Monsieur Macron, votre politique néolibérale, va totalement à l’encontre de cette idée.

Des exemples : Réduire les services publics, réduire les prestations familiales, réduire les capitalisations d’état, réduire le nombre de classes d’école, réduire la capacité d’un jeune à trouver une suite post bac, réduire les égalités entre habitants des campagnes et ceux des villes, réduire via les banques les capacités d’emprunt des citoyens et des entreprises. Réduire les capacités et compétences des syndicats, des prud’hommes, réduire dans tous les cas les pouvoirs d’achat, en augmentant les carburants, les taxes, les impôts, en recalculant les diverses prestations sociales vers la baisse, etc, le tout en bichonnant les fortunes privées, en augmentant de 40% les maires des grandes villes, et en traduisant le sens de notre système laïc.

Ces exemples, Monsieur Macron, ne sont que ceux que vous avez imposé par la force aux Français en moins d’une année, et encore, la liste est non exhaustive.
Ces exemples ne mènent qu’à une chose, une réaction vive de la part de nos concitoyens, devant faire chaque jour avec des vies plus difficiles, réduites en éducations et en ressources, devant par nécessité et par dépit, en passer par des délinquances, des incivilités, allant donc à l’encontre de votre volonté de résorber la surpopulation carcérale.

Je ne peux pas croire qu’il s’agisse d’une contradiction de votre part, étant un homme bien trop intelligent et calculateur pour ça. Par contre, je reste persuadé que cette refonte des peines est consécutive à votre logique prédatrice néolibérale, l’état, la république dans cette logique, devant se préparer aux conséquences de vos politiques, ce que vous vous apprêtez à faire.

Un dernier mot : restreindre l’éducation et les ressources des citoyens, c’est déclencher le chaos.

Face au libéralisme, opposons l’HUMANISME.

MARIANNE devrait porter plainte pour « viol collectif ».

MARIANNE devrait porter plainte pour "viol collectif".

MARIANNE devrait porter plainte pour « viol collectif », contre le chef de l’État, son premier ministre et son gouvernement.

Oui, viol, le mot n’est pas trop fort, car il s’agit véritablement d’un crime collectif contre la République, de la part du président, de son premier ministre et de son gouvernement, ces violeurs-là se protégeant de leurs malfaisances derrière le suffrage qui les a mis en tête lors des dernières présidentielles, une légitimité leurs donnant tous les droits, le peuple en ayant décidé ainsi.

Quel que soit le viol, le violeur, le schéma est le même.

Ce viol collectif, comme tous les viols, fait appel aux mêmes schémas, tout devant aller très vite, ne laissant pas le temps de comprendre, pas le temps de réaliser, de s’indigner, les violeurs devant asservir leur victime, la molester, lui faire croire que ce qui lui arrive est de sa faute, étant trop belle, ces charmes, son fric, étant trop désirables pour les laisser au peuple, au capitalisme d’État et à sa bienveillance. Alors dans une violence sans pareil, digne des pires dictatures, Mr macron et sa bande, mute à tout va, s’indignant que l‘on s’en indigne, préférant se vautrer dans des comparaisons malsaines, mettant dos à dos les gens, les classes, les convictions. Puis comme dans une danse bien huilée, préméditée, cette cacophonie du viol nous sert d’autres sujets, de complaisance ce coup-ci, jouant sur les mots et les susceptibilités de chacun, amalgamant les faits, les actes, les réalités, n’en donnant que des versions démagogiques à souhait, bien Franchouillardes, bien connes, où l’on en prend un pour taper sur l’autre… le peuple aime quand on fait chier les autres, même si un jour l’autre c’est lui, c’est le retour des jeux, ceux des arènes romaines.

Le cercle vicieux de la violence.

En moins d’une première année de gouvernance, Mr Macron et son chef de gouvernement, ont légitimement réformé grâce aux ordonnances, ce recours quasi systématique, étant une première main qui frappe, avec une violence inouïe, collective et préméditée, la république et sa démocratie en prenant plein la gueule. Et pour être sûr que le crime est parfait, on victimise la violée, y rajoutant une violence morale, perverse et narcissique :  « C’est pour ton bien », c’est de l’humanité, c’est de la bienveillance à ton égard, tu comprendras plus tard, ou pas, peu importe, tu entreras dans le rang « salope » … oui, malgré les discours, les affaires de viols, d’abus sur les femmes, de sexisme en tout genre, c’est bien de « salope » dont le peuple se sent traité, l’État, ses chefs en tête se vautrant dans une misogynie anti MARIANNE, la victime n’étant autre que la France, SON PEUPLE, SA DÉMOCRATIE, en bref, « LA RÉPUBLIQUE ».

Au passage le président en profite pour faire des courbettes aux religions, remettant en cause la loi de 1905, en faisant sa propre traduction, sa version assurant que sa vision « démocrate » donnerait aussi la voix aux mystiques. Et c’est là encore une violence, de nouvelles injures se rajoutant aux viols, une levrette soumise à laquelle sont invités les ministres du culte, les victimes n’étant ici autres que les laïcards et les athées, MARIANNE s‘en prenant encore un coup, sonnée, n’ayant même plus la force de réagir, perdue, abêtie comme toutes victimes.

Puis le viol se poursuit, « la République » étant maintenant enchainée, prisonnière, enfermée, séquestrée par ces malsains. L’outrage ce coup-ci inclus la jeunesse, lui imposant dans la précipitation des réformes incomprises et incomplètes. La besognant à souhait, les violents lui font croire que de réformer le bac et les lycées aidera leur avenir, cette innocente jeunesse n’y comprendra rien, tout allant là encore trop vite, le violeur noyant le poisson, ne parlant que de simple attouchement, un pelotage en règle au vu et su de tous. Même les parents sont hébétés, n’y comprenant dans le fond pas plus que leurs enfants, préférant plier l’échine, contraints de regarder comme les autres, sans rien dire, ou si peu, n’en ayant ni les moyens ni le pouvoir.

Comme tout violeur, les agresseurs tentent de se légitimer, donnant des explications confuses, ricanant de la bêtise de sa victime, de son ignorance et de son innocence. Et ils fanfaronnent, tentant d’autres viols, testant par d’autres moyens de réduire les libertés, individuelles et collectives. Ils s’en prennent aux orchestres nationaux, puis aux bénéficiaires des allocations logement, aux médias, aux syndicats, aux conventions, œuvrant pour que chacun soit dans ce même plumard de violence, plus simple à marauder, en un geste, en file indienne, à la queue leu leu.  Et chacun ou presque en prend plein sa gueule, les vieux, les jeunes, les hommes, les femmes, les chômeurs, les salariés, les malades, les laïcs, les athées, les pauvres, les étrangers, les immigrés, et même les enfants.

MARIANNE crie, hurle, mais elle est tellement rouée de coups, tellement violentée, qu’elle ne sait plus par quoi commencer, quels maux dénoncer en premier. Et pourtant des raisons de crier MARIANNE en a : hurler pour sa santé, pour son pouvoir d’achat, pour son travail, pour ces services publics, pour sa démocratie, pour ses artisans, pour sa bouffe, pour son agriculture. Crier pour son enseignement, pour sa culture, pour sa pauvreté, pour ses taxes, ses impôts, sa vie trop chère.

Mais les violeurs eux s’en foutent, continuant leurs méfaits avec des obligations délirantes et gratuites, faire faire 11 vaccins à nos bébés, dire oui peut-être au glyphosate, encourager les chasses à courre, remettre au goût du jour une forme de service national, réduire notre pouvoir d’achat, ou encore détourner les espérances du peuple Corse, le tout en chérissant les très riches, leurs faisant des cadeaux fiscaux, leurs projets devant servir d’exemple, leurs banques, leurs finances, leurs inhumaines lois néolibérales devant être la norme.

Jamais un gouvernement n’a employé autant de violence pour mettre en place une politique, la pire des dictatures ne fait pas mieux, au point où l’on est en droit de se demander ce que ces gens pourraient encore faire à MARIANNE, s’il lui venait l’idée de se rebeller.

En attendant le viol continue, certains y étant invités d’honneur, participant à leur tour aux violences, à l’ancienne, celle d’une forme nouvelle de monarchie où l’on rassemble l’élite, l’argent et les pouvoirs.  

Et ce n’est que le début.

Aujourd’hui c’est le tour de la SNCF et de ses agents, et demain à qui sera le tour ?

Ce viol a commencé par un leurre, un piège laissant espérer plus de libertés individuelles et collectives, attirant MARIANNE par trop plein de désespoir, l’enfermant de par ses contradictions, dans un modèle qui la dépasse, ne comprenant pas, n’en voyant que la surface. Ce schéma est au sens large, celui qu’impose depuis des décennies les violences libérales partout dans le monde, préférant violer, tricher, braquer, détruire et violenter, plus que de construire et tirer l’ensemble vers le haut.

Nous y perdons nos libertés individuelles et collectives, nous y perdons nos services publics, la qualité de nos savoirs et savoir-faire, nos salaires, et salariés, le tout vendu aux plus riches ne servant plus que la cause de quelques-uns.  Aucune MARIANNE sur terre ne devrait pourtant avoir à subir ça.

Pour ma part, s’il me redonne en échange, je veux bien que l’État me prenne. Concernant de Mr Macron et des siens, ce n’est pas le cas, c’est juste un vol agressif et gratuit.

Pour toutes les MARIANNES du monde, face au libéralisme, opposons l’humanisme.

Gilles Ragnaud.

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Réforme du bac: Plusieurs choses me gênent.

Plusieurs choses me gênent réellement dans ces réformes, dont une en particulier : les contrôles continus.

En effet, ces devoirs de contrôles continus vont être corrigés par les propres professeurs des élèves, or, que vaudra la note d’un élève sortant d’un lycée de banlieue face à un autre sortant d’un grand lycée reconnu pour son excellence ?

Puisque maintenant les facultés vont pouvoir faire un choix sélectif de leurs élèves, mettons-nous à la place d’un « sélectionneur » d’élèves dans une fac. D’après -vous, à note égale lequel de ces deux élèves choisira t’il ?

C’est là d’entrée une inégalité, surtout lorsque l’on sait que la plupart des lycées reconnus pour leur excellence, sont souvent des institutions privées employant une certaine élite professorale, les catégories d’élèves venant eux aussi d’une « caste » sociale souvent nettement plus élevée.

Avant cette idée de contrôles continus, les sujets étaient les mêmes pour tous les élèves quel que soit le lycée et la région, de plus les correcteurs étaient des professeurs ne connaissant pas les élèves, ne pouvant donc juger que de la copie à corriger, n’y ajoutant pas d’éventuelles sentiments personnels sur le comportement, l’historique, ou autres éventuelles difficultés, ou au contraire, autres génies de l’élève. Ces méconnaissances entre correcteurs et élèves, apportaient plus d’équité, d’impartialité dans la note, chacun étant jugé pour ses compétences dans un anonymat total.

Maintenant mettons-nous à la place d’un chef d’entreprise ou d’un DRH, d’après vous, lequel des deux élèves choisira t’il en premier ?

 

Pour finir, je ne serais pas surpris que dans les années à venir, s’engagent, entre grandes écoles et lycées, des accords de réservations de places pour les élèves de ces derniers, avec en arrière-plan cette même logique d’inégalité. A suivre.

Je reste donc très dubitatif tant qu’à cette réforme, engageant les élèves, mais aussi les parents, à manifester leur désaccord, cette réforme n’étant manifestement pas faite comme on tente de nous le faire croire, pour aider nos jeunes à sortir de situations d’échecs, mais plus simplement pour créer une élite, via une pré-sélection avantageant une certaine catégorie de la population, et toujours la même.

Je pourrais pousser bien plus loin mes réflexions, m’imaginant que cette réforme entre dans une néologique politique, préparant un avenir où l’on sait déjà, j’en parle moi-même dans d’autres de mes articles, qu’il n’y aura de place que pour très peu, les volontés politiques actuelles œuvrant à réserver ces emplois aux enfants des plus nantis, et cela maintenant dès le lycée.

J’arrête là mes critiques, car même si les événements démontrent de plus en plus l’évidence de mes propos, je ne voudrais pas que certains finissent par croire que je fais dans la théorie du complot, ne faisant que m’interroger sur un avenir me paraissant de plus en plus sombre pour nos générations futures, tout laissant à croire, que rien ne les épargnera.

Gilles Ragnaud