Archives de catégorie : Article politique

Je ne suis pas d’accord Monsieur le président.

Rappel du sens de la démocratie.

La démocratie voudrait que les pouvoirs de l’État soient divisés entre le plus de personnes possibles, ceci justement afin d’éviter « une concentration de ce pouvoir » au sein d’un même groupe. C’est pour cette raison que nos anciens ont créé diverses assemblées, permettant aux pouvoirs d’être dispatchés, répartis entre les représentants du peuple.

Ainsi, réduire le nombre de députés d’un tiers, va à l’encontre de la démocratie, accaparant ces pouvoirs, les distribuant à une petite partie, un petit groupe, et pour le peu qu’ils soient en majorité du même côté, alors la démocratie n’aurait plus de sens.

Si encore vous aviez eu la volonté de démocratiser la démocratie, l’ouvrir aux formations nouvelles, aux idées nouvelles, à la totalité des citoyens, mais non, votre proposition de réduire d’un tiers les députés, va à l’encontre du bon sens, et pire encore, car n’offrant rien en échange.

Qu’il y ait plus de collaborateurs, mieux formés, n’y change rien, les 70 millions de citoyens Français que nous sommes étant tout de même amputés d’un tiers de leurs représentants, étant aussi nécessairement amputés d’une partie de leur démocratie, qui à mon goût, et pas qu’au mien était déjà fort pathétique.

Il s’agit donc là encore, d’une proposition sournoise, bien libérale, sachant que peu, très peu de Français comprendront l’étendue de cette barbarie. Ce vol de la démocratie, n’est que poudre de perlimpinpin, une poudre aux yeux pour ne pas voir plus loin que le bout de son nez, une démagogie dans l’air du temps, qui ne réduira pourtant en rien les coûts de fonctionnement de l’assemblée nationale.

Pouvoir, gloire et argent, ne font pas de bonnes politiques, n’étant que des maladies créant les différences et creusant des fossés, imposant des dictats là où nous avons surtout besoin de libertés.

Face à votre libéralisme, j’oppose l’humanisme.

 

Gilles Ragnaud

La France et ses règles très strictes de la liberté.

Écrire correctement entre les bonnes lignes, ne pas les dépasser, bien former les lettres, et les majuscules, et surtout, SURTOUT, ne pas faire de fautes d’orthographe, cette règle-là, étant la principale, devenant vite un handicap pour la vie !

La claque sur le cul étant interdite, l’éducation ne passe aujourd’hui exclusivement que par le chantage, une extorsion qui commence à nos enfances, et qui durera toutes nos vies. Elle passe, quand nous devenons adultes, par la privation d’une partie de notre argent, sous forme de PV, de majorations d’impôts et factures, d’agios et autres frais punitifs, de risques encourus devant la loi à la moindre incartade, le tout n’étant autre que des répressions, des châtiments que nos « règles strictes de la liberté » nous font accepter, même si elles sont inacceptables.

Conditionner à obéir.

L’acceptation est le mot clé, l’action principale, une complaisance que nous donnons à ceux qui décident pour nous, nous mettant face à l’autorité, aux lois, aux règles, en position d’infantilisation perpétuelle. Et même les plus revêches, les plus anars, les plus rebelles d’entre nous se prêtent de mauvaise foi et encore plus révoltés à ce chantage, les règles de nos sociétés nous y obligeant, rajoutant si besoin à cette pression du châtiment physique, une forme de fessée, celle que l’on interdit pourtant : la machine judiciaire.

Obéir au conditionnement.

Mais comment faire autrement que d’accepter, quand depuis tout petit on t’endoctrine avec des règles qui t’expliquent ce qu’est la liberté, ce qu’elle doit être, par où elle doit passer, jusqu’à quel point, comment tu dois la mener et sous quel format tu dois t’y plier. Et à force de matraquage tu ne fais plus la différence entre ton libre arbitre, les simples savoir vivre et savoir être, ta libre pensée, ton indépendance, tout se mélangeant, soumis aux « valeurs de la liberté », en devenant esclaves, malgré toi, cette liberté étant un emprisonnement, une dépendance.

L’émancipation

Sortir des limites que tentent de nous imposer nos sociétés est pourtant essentiel pour l’évolution de nos civilisations. Certains de ceux qui ont eu la chance de s’émanciper de ce dictat autoritaire, car il s’agit bien d’une chance, ont alors le dessein d’œuvrer pour les autres, les poussant vers une autodétermination individuelle et collective, une « liberté libre », source de consciences nouvelles et de progrès culturels, politiques et sociaux.

Une dernière phrase : Pour moi, on ne devient pas libre pour imposer sa vision de la liberté, mais pour permettre au monde d’être libre lui-même, sans oublier personne.

Gilles Ragnaud

RÉFORME DU TRAVAIL

ORDONNANCES, MEDEF SALARIÉS pour Macron, son gouvernement de droite comme pour le MEDEF, vous êtes le grain de sable, le maillon faible à éliminer, et tout, par ordonnances, va être fait pour ça !

Il y a quelques jours je publiais un premier article prévenant qu’il va falloir être très, très regardant sur la future réforme du travail, voir lien ici.

Soyons clairs, avec cette réforme c’est une mise en scène, le premier acte du démantèlement de l’emploi qui est en jeu, une destruction du travail telle que nous la connaissons, cette politique laissant irrémédiablement derrière elle un nombre considérable de personnes sur le bas-côté. C’est dans le même temps, malgré ce que l‘on tente de nous faire croire, un même démantèlement de nos structures syndicales, de leur représentant, de l’entente dans l’entreprise, les cartes étant rebattues et mal redistribuées.

Et pourtant il faut certes une réforme, mais tant qu’à faire, une réforme constructive, non néo libérale, ne déshabillant pas Paul pour habiller Jacques, étant là pour accorder plus d’emplois, plus de métiers, et non pas exclusivement plus d’intérêts financiers et économiques. Cette réforme doit aussi savoir prendre en compte ce qui nous attend dans un futur proche, je parle d’ubérisation généralisée, d’hyper robotisation, d’hyper connexion et automatisation, d’intelligences artificielles, ces évolutions, soyons clairs, ne laissant que peu de place au commun des mortels.

Je lisais il y a peu, un économiste qui disait simplement que demain il n’y aura de travail que pour ceux qui seront en lien direct avec l’informatique et la robotique, le reste, les autres gens eux devant faire avec ce qu’il restera. Alors oui à cet avenir il y a deux façons de voir, celle de Macron et de son gouvernement, et la mienne, celle de l’Humanisme avant tout, chacun d’entre nous étant plus important que l’autre.

Accepter cette réforme néo libérale du travail, c’est automatiquement admettre que nos générations futures soient plongées dans une précarisation généralisée, sans rien en échange. Et ça c’est intolérable !

Gilles Ragnaud

Qatar vs France

C’est parce que notre nation ne peut accepter de servir de « tirelire » à un petit pays ne respectant ni nos citoyens, ni nos valeurs, que pour moi la totalité des avoirs du Qatar doivent être purement et simplement saisis et confisqués en France, sans autre forme de diplomatie !
En France certes, nous n’avons ni pétrole ni Gaz,
mais nous nous devons d’avoir de la dignité !
G. Ragnaud

MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE ?

S’ils veulent vraiment une moralisation de la politique, alors qu’ils fassent en sorte que plus jamais un des nôtres n’ait de responsabilités politiques.

Ce principe est une des bases que j’ai développé dans l’Évolution, ma théorie de méthodes politiques, sociales et économiques. Cette base est simple :  il faut juste comprendre que nos systèmes politiques ne tiennent qu’à des personnes humaines agissant ici dans le sens de ce qu’est la nature humaine avec ses forces et ses faiblesses. Il nous faut donc tout simplement savoir tenir compte de cette nature humaine, non pas par des lois qui dans tous les cas sont outre passables de par nos natures prédatrices, mais par l’organisation même dans nos systèmes démocratiques, prenant justement en compte nos natures humaines.

Ainsi, il faudrait par exemple imaginer une démocratie rendant obsolète l’idée de partis et de personnalités politiques, l’idée de pouvoir politique avec tous les risques que cela représente d’abus prédateurs en tout genre. C’est ici une des bases de travail à faire, et tant qu’il n’en est pas ainsi, soyons honnêtes, aucune moralisation ne mettra jamais nos sociétés à l’abri de nos prédations humaines. JAMAIS !

C’est à travers un autre de mes travaux que je tente d’apporter au moins un début de réponse à cette évolution possible, ne parlant pas moi de MORALISATION, mais proposant un outil politique nouveau, une forme de démocratie citoyenne délestant nos sociétés de toutes formes de pouvoir politique et économique. Je ne vais pas ici la développer, mais j’engage chacun à en comprendre le sens en suivant ce lien : http://societe-equitable.info/democracitoyenne

Pour en revenir à cette idée de volonté de MORALISATION :

A y réfléchir cette volonté de MORALISATION est déjà elle-même une forme de prédation, se voulant rendre possible l’impossible, « RENDRE OBSOLETE LA PRÉDATION HUMAINE, » un élément faisant entièrement partie de nos natures. C’est comme nous demander de ne plus avoir de libido… c’est juste impossible. Le nier, ne pas travailler dans ce sens, c’est d’entrée convenir à une forme d’acceptation que ces natures vont nécessairement avoir d’influence négative pour nos sociétés, alors de là à parler de moralisation n’est qu’une convenance politique, une de plus, ne répondant dans tous les cas en rien à une démocratie d’avenir et d’équilibre, de bienveillance envers tous, de politique humaniste.

Conclusion :

Nous ne sommes donc encore et toujours que de grands singes, compliqués, mais que des grands singes quand même, manœuvrant autour d’ardeurs primaires, millénaires si ce n’est plus, celles des seuls pouvoirs de POUVOIR et de la REPRODUCTION. A croire que les méninges dont nous a doté la nature ne sont toujours pas assez mures, assez évoluées pour savoir lire et comprendre les prédations des autres. A croire que ces cerveaux n’ont pas la maturité attendue, ne sachant que suivre, sans chercher à vraiment comprendre et évoluer.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi j’ai ce soupir atrabilaire d’être né trop tôt, beaucoup trop tôt.  

Gilles Ragnaud

Quelque chose me dit qu’il va falloir être très, très vigilant avec la loi Travail II.

Après consultation de mes sources et une réflexion profonde sur le sujet, je pense sincèrement que la loi travail II pourrai être la première pierre d’une forme néolibérale nouvelle en Europe et dans le monde. Ce « néo » ultra libéralisme va non seulement nous entrainer vers des sociétés dissolues, dérèglées et injustes, mais en plus nous rapprocher d’un état où l’élitisme primera, creusant un fossé, le rendant délétère, malsain, notre citoyenneté s’y divisant à terme en castes.

Cette loi travail II va donc être le point de départ de la politique que veut développer en France le président Macron. Cette loi va d’entrée amplement réduire les droits des salariés, les groupes nationaux, d’État et autres multinationales en profitant pour entre autres transformer le Statut du personnel et les conventions collectives.

Cette loi devrait de plus ne pas permettre les évolutions que pourtant nombre de PME PMI attendent pour leur développement. Par contre cette future loi travail II devrait donner accès à la spéculation dans les domaines des services publics permettant des enrichissements sur l’essentiel, l’indispensable, services pour l’instant logiquement assumés et assurés par l’État.

Virginie Calmels, par exemple, ancienne dirigeante des groupes de médias Canal+ et Endemol, et actuellement première adjointe au maire de Bordeaux, a clairement dit la pensée profonde des volontés néolibérales affichées par le gouvernement : « L’engagement politique consiste à faire reculer la place de l’Etat pour qu’il se recentre sur la protection des libertés individuelles, la protection de la propriété, le droit à la sécurité. »

Cette protection des libertés individuelles dont parle Madame Calmels, ne laisse pas de doute tant qu’aux espérances attendues, ces fameuses libertés n’étant que dans le sens de celle de la spéculation, sans aucune restriction. Faire reculer l’État pour ces gens, est le meilleur et seul moyen de mettre la main sur une manne économique prolifique. Imaginez nos protections sociales, nos énergies, nos retraites, nos services publics en général, totalement privatisés.

Et bien c’est cela que nous propose cette politique, ce nouvel Ultra libéralisme Européen, avec le petit plus que maintenant, non content d’avoir eu et le beurre, l’argent et la crémière, ces gens en plus recherchent une certaine forme de reconnaissance, celle capable de glorifier les élites qu’ils sont devenus.

Ma position.

Je rappelle que pour moi, et de plus en plus de monde d’ailleurs, spéculer sur ce qui est essentiel à la vie est, et reste un véritable crime contre l’humanité, un chantage intolérable, celui de payer ou s’en passer, même s’il s’agit d’eau et d’alimentation. Je rappelle aussi que cette doctrine néo libérale n’est pas et ne pourra jamais être une vision d’avenir, son but n’étant que spéculatif, et surement pas celui de défendre et protéger la vie.

Face à ce libéralisme, nous n’avons d’autre choix que celui de proposer d’autres alternatives, d’autres outils politiques sociaux et économiques, ce que je fais, devant y opposer l’HUMANISME.

Gilles Ragnaud

 

Emmanuel Macron est-il vraiment libéral ?

Cette question est en train de se poser dans les milieux les plus justement, ultralibéraux, non pas que l’on pense que Macron ne soit pas un libéral, mais tout simplement pour faire croire qu’en fait il n’en serait pas un. Pourquoi faire ça ? tout simplement parce que reconnaitre qu’il serait libéral ce serait reconnaitre que la politique qu’il va nous façonner pour les années à venir, sera elle aussi motivée par ce libéralisme prédateur que nous Français pour la plupart redoutons avec raison.

Cette politique va être très simple, ne tenant qu’en une phrase : pourquoi faire gratuit ou peu chère ce qui pourrait être payant et très cher. Pourquoi encore ne pas aller jusqu’à la limite de la limite du surendettement pour tous, le tout en donnant une ambiance entre psychose et droit à la réussite… une forme « d’European Dreams » !

NON CE LIBÉRALISME N’EST PAS UN CONCEPT D’AVENIR

On ne peut pas soutenir une politique qui a exclusivement pour but de saigner les citoyens, de les faire raquer, sur leur moindre sou. Regardez, rien que la CSG qui d’entrée va augmenter dans les semaines à venir, regardez encore les politiques bancaires, ou celles liées à nos services publics qui toutes vont peu à peu se transformer, muter vers des services privés et donc payants. Cette politique va à l’encontre de ce que je défends depuis toujours, celle d’une bienveillance inconditionnelle de chacun d’entre nous, incluant l’obligation de libertés individuelles et collectives, chacun devant être assuré de ne jamais manquer de l’essentiel tout en ayant les libertés de grandir dans sa vie comme il l‘entend, selon ses propres capacités intellectuelles et manuelles.

C’est bien sûr un autre monde que celui que je propose là, une vision de la vie différente, où la prédation humaine, celle des politiques avant tout, passe bien après les règles humanistes, de bienveillance, de compassion, d’empathie envers tous et tout, chaque vie sur notre terre comptant autant les unes que les autres.

Il ne fait donc aucun doute pour ma part, que la direction politique sociale et économique prise par la président Macron, va une fois de plus dans le mauvais sens, celui-ci ne défendant avant tout qu’une fange extrêmement minoritaire de puissants, voulant toujours plus, le pouvoir, l’argent ne le leur suffisant plus, ayant maintenant l’audace de se montrer au plein jour, et d’assumer leur prédation, sans peur et sans reproche !

Liberté chérie !

gilles-ragnaud-2017-19

Les libertés sont celles du choix, celui que l’on fait de nous-même, sans critères, sans sélections, sans normes. Elles définissent ce que je suis, comme je suis et où je vais, sans contraintes autres que celles de mon honnêteté, celles que me dicte ma bienveillance, ma compassion, mon amour pour les autres.

Ces libertés je n’ai de cesse de les faire grandir, de les offrir, de les créer pour que chacun jour après jour en profite encore et encore, n’interdisant rien, les laissant grandir à leur guise, chacun libre étant mu par sa logique, sa norme ne regardant que lui, ne l’imposant pas, bien au contraire.

Les libertés c’est aussi le respect des autres, celui de leurs convictions profondes, de leurs engagements, de leurs manières d’être. C’est celui de ne pas les juger, les laissant vivre leur vie selon leurs solutions, celles qui répondent au mieux à leurs demandes, à leur équilibre, à leur choix profond.

Aucun extrême, qu’il soit religieux ou politique n’a ne serait-ce que le droit d’imposer une vision du monde, des choses, des libertés, de choisir pour tous celle que nous devrions avoir et celle qui nous serait interdite. Aucun extrême n’a de droit sur les autres, de droit d’imposer une norme, d’émettre un précepte inquisiteur, une morale de vertu sortie d’on ne sait où… en tout cas de rien d’humain, de rien de terrestre non plus. Aucune doctrine n’a de droit à la contrainte, d’inspirer la crainte, le doute, l’angoisse tout cela étant déjà en soit une forme totalitaire d’irrespect de l’autre.

Aucun projet politique et religieux n’a de droit sur les libertés, qu’elles soient individuelles ou collectives, ce genre d’imposition étant une porte ouverte à tout, et on le voit bien, au n’importe quoi.

Vouloir contraindre les libertés c’est poser des barbelés à l’intelligence, c’est enchainer l’ÉVOLUTION à un pieu d’absolutisme sans corps et sans goût, c’est faire un pas de plus vers l’obscurantisme et le totalitarisme, ceux à cause desquels notre monde a déjà tant souffert.

Athée et sans haine, je n’ai de leçon à donner à personne, rappelant juste l’importance de l’autre, de ses choix, de ses libertés absolues et des dangers de vouloir les contraindre.

 

Gilles Ragnaud

IMMIGRATION, UNE COOPÉRATION ET ORGANISATION INTERNATIONALE DEVIENT URGENTE ET INDISPENSABLE.

gilles-ragnaud-2017-18

« L’immigration est un problème car nous la laissons être un problème. »

Pris dans son ensemble, comparé à l’étendue de notre planète, aux capacités d’accueil de chacune des nations mondiales, le nombre de personnes immigrantes et réfugiés est RIDICULE. Partager, organiser dans le cadre des Nations Unies ou autres processus internationaux, si chaque nation aménageait sur son territoire national « des espaces perpétuels d’accueil », capables de recevoir un nombre donné, ni plus ni moins, de personnes ayant besoin d’être réfugiées le temps nécessaire pour que leurs raisons d’immigrer soient réglées, alors nous saurions en tant qu’humanité faire face, apportant une solution qui aujourd’hui est indispensable, devant être une exigence internationale.

Quantité de problèmes seraient réglés, ou mieux encore, n’existeraient même plus !

A voir, lire, comprendre ce qui se passe actuellement avec l’immigration dans le monde, chacun se renvoyant la balle, sans compter les problèmes politiques et économiques, on comprend vite la nécessité d’organiser un « support international », où chaque nation se tient prête en permanence à recevoir sans que ça ne mette sa souveraineté en péril, un nombre donné de personnes en attente d’immigration ou en danger immédiat puisque réfugiés, dans des conditions sanitaires et sociales les plus idéales possibles, un simple cahier des charges étant capable d’en imposer les grandes règles. Un tel projet, simple à réaliser, demande le vote d’un budget qui ne représenterait qu’une goutte d’eau à l’échelle internationale, capable de financer les infrastructures, mais aussi les frais généraux d’accueil.

Aujourd’hui par exemple, alors qu’il y a plus de 4 millions de réfugiés venant de Syrie, 95 % se trouvent dans seulement cinq pays, à savoir la Turquie, le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Égypte. L’Europe et ses multiples débats xénophobes, n’en accueille qu’une infime partie, et c’est juste honteux !

IL Y A URGENCE POUR LA MISE EN PLACE D’UN TEL SYSTÈME !

Il suffirait que cette coopération internationale, que j’espère voir naître un jour, rassemble seulement une cinquantaine de nations, toutes recevant dans divers espaces perpétuels d’accueil, je ne parle pas de camps, entre 20 000 et 200 000 êtres humains. L’Europe, les États-Unis, la Russie, l’Australie, la Chine et d’autres grandes nations, ont largement les moyens de mettre en place de tels dispositifs perpétuels, d’organiser et de recevoir dans l’urgence le public concerné, sachant aussi un jour lui permettre de revenir vers ses terres avec toutes les garanties de paix et de sécurité attendue.

Cette logique d’immigration et d’accueil des réfugiés, pour quelque raison que ce soit, est vraie depuis longtemps, et elle le sera encore longtemps, chaque année de nouveaux peuples en danger partant sur les routes, cherchant de la sécurité et de solidarité. Elle a aussi été vraie pour nous Français, Européens, lors d’exodes, ma propre famille ayant dû fuir la guerre, réfugiée, protégée par les alliés dés 1939. D’autres à cette même époque venant de bien plus loin n’ont pas trouvé cet accueil, et depuis cette époque rien n’a encore été organisé à l’international pour enfin régler totalement le problème.

Je ne rentre pas dans les détails d’une telle organisation, je n’en suis pas à la hauteur, mon travail en tant que simple citoyen du monde étant d’en exposer une perspective possible, un appel à plus de responsabilité internationale vis-à-vis des populations en danger. Des peuples qui immigreront et qui auront besoin de se réfugier, il y en aura encore et encore durant des années et des années, et si à chaque fois nous ne devons en tant que civilisation dite moderne que nous plaindre de leur sort, de leurs douleurs sans rien faire, alors c’est que notre humanité n’est pas à la hauteur de ses contradictions.

L’immigration ne doit plus être un problème, ne laissons plus faire.

Gilles Ragnaud

Alstom, et le problème perdurera !

gilles-ragnaud-2017-17

Ça fait déjà bien longtemps que j’ai donné mon avis sur la politique des divers gouvernements concernant le chemin de fer Français, ses entreprises, son transport, son développement. Bien que n’étant jamais dans une logique libérale, je n’ai jamais compris la chasse gardée de l’État Français concernant ce sujet.

D’un côté les gouvernements ont libéralisé sans vergogne des d’entreprises d’importance essentielle à nos concitoyens, comme la production et distribution des énergies, et d’un autre, concernant une entreprise nationale de transport qui même si elle est d’importance, n’a réellement rien de vital, n’ont jamais voulu l’ouvrir à la concurrence, au marché privé du train. C’est incompréhensible !

Pourtant ce genre d’ouverture aurait permis de nouvelles activités dans le secteur, de nouvelles commandes, de nouvelles lignes, de nouveaux services, ouvrant à une concurrence, comme pour l’aviation actuellement. S’il y avait eu ce genre de politique mise en place, nous n’aurions actuellement pas de débat sur Alstom, pas de débat sur son avenir ni sur les risques de licenciements, bien au contraire, cette ouverture à des sociétés privées permettant de nouveaux investissements, et donc de nouveaux emplois.

Ma conclusion est que si l’on veut garder Alstom, il faut créer de nouveaux marchés, la création de ces nouveaux marchés passant là nécessairement par le développement et l’ouverture à des investissements privés. Cette conclusion n’est pas une démarche libérale de ma part, mais une logique capitaliste, celle de savoir investir et s’investir, pour la France, pour ses industries, pour ses emplois et pour l’avenir.

G. Ragnaud