PUISQU’IL N’Y A PAS QU’UNE FORME D’INTELLIGENCE, IL NE DOIT PAS Y AVOIR QU’UNE FORME D’ÉDUCATION.

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L’idée est de faire place à une école de l’inné, du naturel, du génie de chacun, capable d’apporter à tous, capable de prendre en compte les intelligences multiples.

Il se fait que comme tous, j’ai une expérience de l’éducation scolaire, à commencer par la mienne, avec tout ce que cela a représenté d’erreurs, de mises à l’écart, d’incompréhensions de ma part, mais aussi de celles des autres, élèves et institutions. Que ce soit pour moi ou pour nombre de mes camarades, l’échec était dès le début une évidence, l’éducation scolaire qui nous était apportée n’étant en rien faite pour nous, pour nos cerveaux, pour nos manières d’imaginer, de comprendre et plus encore d’appréhender ce système tendant à mettre tout le monde dans le même panier, à la même enseigne du grand tout. Ainsi si nous n’étions pas suffisamment bon en orthographe, nous étions d’entrée mis à part, comme cancres, incapables malgré des réussites splendides dans d’autres matières, d’être dignes de continuer, devant obligatoirement redoubler.

Aujourd’hui, père de famille, je constate qu’hélas les problèmes sont toujours les mêmes, et que malgré des réformes en tous genres, rien n’a vraiment changé, l’éducation restant unique et uniquement faite pour ceux entrant dans le rang.

Et pourtant il y en a eu des réformes, de petits niveaux, et tout le temps dans la forme jamais dans le fond, faites par des ministres souvent arrogants qui eux pour le coup ont toujours réussi à entrer dans le rang de l’éducation unique, ne pouvant donc comprendre au vu de leurs propres facilités scolaires que d’autres ne puissent réussir, étant forcément bien plus bêtes, stupides ou disons le « manquant tout simplement d’intelligence ». Et pourtant, des intelligences, les gamins et les grands n’en manquent pas, chacun ayant, comme j’ai pu déjà l’écrire, des génies en quelque chose, étant capables d’apporter ses savoirs, ses facilités au reste du monde. Mais non, l’éducation actuelle ne comprend pas cela, préférant gâcher les prédispositions de chacun au nom d’un grand tout, d’un stéréotype insolent, imposant ce que doit être la réussite dans une société dite moderne.

La seule chance que nous puissions avoir, lorsque nous ne rentrons pas dans le moule, c’est d’avoir un professeur exceptionnel, capables au-delà d’un programme, de croire en la personne, de savoir être avec elle, lui donnant à la fois le courage et l’envie dans le respect de sa manière de com-prendre, d’appréhender un cours, une théorie, une leçon. Ces professeurs-là ont quelque chose de plus que les autres, car aimant les gens et ne travaillant pour pas eux-mêmes, mais uniquement dans le sens du partage.

Les intelligences multiples.

Le psychologue Howard Gardner a publié une théorie sur les intelligences multiples, en comptant 9, définissant à coup sûr la vôtre, la mienne, ou les vôtres et les miennes. Dans sa théorie des intelligences multiples, le psychologue nous apprend que l’intelligence peut être logico-mathématique, ou encore spatiale, interpersonnelle, corporelle-kinesthésique, verbo-linguistique, intra-personnelle, musicale-rythmique, naturaliste-écologiste ou même existentielle. Ce qui m’intéresse dans tout cela, c’est que cette théorie me rassure tant qu’à ma vision du système d’aujourd’hui, sachant, comme beaucoup d’entre nous, que ce n’est pas parce que nous ne rentrons pas dans les jalons du grand tout éducatif, que nous sommes forcément des gens bêtes, des sous doués aux QI appauvri. Ce qui me rassure, c’est cette possibilité qu’il n’y ai justement pas que le quotient intellectuel, pour juger des compétences d’une personne et donc de sa réussite prochaine. Ce qui me rassure surtout, ce sont les possibilités nouvelles d’une éducation où l’élève aurait dans tous les cas toute sa place, selon ses intelligences, créant ce que j’appelle une école de l’inné.

Cela représente une remise à plat de la totalité de nos institutions éducatives, dans la forme et dans le fond, dans leurs pensées, dans leurs logiques aujourd’hui totalement hors des clous. C’est donner à nos jeunesses des chances certaines de réussites de vie, les uns ayant en eux ce que les autres n’ont pas et vice et versa. Et tout cela doit aller plus loin, devant entrer aussi dans le cœur des entreprises par le biais de leurs décideurs en ressources humaines, l’idée étant de savoir enfin rendre à chacun son ou ses génies, savoir les utiliser, pour eux et pour l’emploi qu’ils tiennent comme étant un apport indispensable à l’ensemble de ce que nous représentons, l’ensemble social et encore plus l’ensemble Humain.

Et dans tout ça, l’École de demain

C’est tout le travail que nous avons à accomplir, savoir grâce à ces intelligences multiples nouvelles, organiser un enseignement équitable, donnant sa chance à tous selon les génies et savoirs de chacun, aidé par des enseignants capables de faire les différences entre les intelligences, sachant les faire progresser dans l’optique d’obtenir des reconnaissances. C’est aussi dans le sens de l’enseignement supérieur que des évolutions doivent intervenir, sachant là encore faire les distinctions entre les génies, les intelligences ne devant pas être étouffées, mais au contraire ouvertes à tous via des combinaisons spécifiques, particulières, dans les choix de réussites, chacun devant avoir la possibilité de passer une épreuve, y être reconnu, passant à une autre, correspondant à ses intelligences, évitant celle ne lui correspondant pas. Ainsi ce n’est pas un diplôme qui est passé, mais une quantité de petites épreuves justement choisies pas le candidat, lui permettant quelle que soit son intelligence de se distinguer, et de prouver de l’apport de savoirs et de savoir-faire qu’il saura apporter au reste du monde.

Même si cela représenterait une révolution dans l’Éducation Nationale, ce système est relative-ment simple à mettre en place, la plus grande difficulté restant ces institutionnels ancrés aux savoirs anciens, à l’intelligence unique, celle par laquelle eux ont réussi, ne pouvant imaginer les choses autrement, ne sachant pas le faire, n’ayant pas l’intelligence pour cela.

Gilles Ragnaud

Je ne suis pas d’accord Monsieur le président.

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Rappel du sens de la démocratie.

La démocratie voudrait que les pouvoirs de l’État soient divisés entre le plus de personnes possibles, ceci justement afin d’éviter « une concentration de ce pouvoir » au sein d’un même groupe. C’est pour cette raison que nos anciens ont créé diverses assemblées, permettant aux pouvoirs d’être dispatchés, répartis entre les représentants du peuple.

Ainsi, réduire le nombre de députés d’un tiers, va à l’encontre de la démocratie, accaparant ces pouvoirs, les distribuant à une petite partie, un petit groupe, et pour le peu qu’ils soient en majorité du même côté, alors la démocratie n’aurait plus de sens.

Si encore vous aviez eu la volonté de démocratiser la démocratie, l’ouvrir aux formations nouvelles, aux idées nouvelles, à la totalité des citoyens, mais non, votre proposition de réduire d’un tiers les députés, va à l’encontre du bon sens, et pire encore, car n’offrant rien en échange.

Qu’il y ait plus de collaborateurs, mieux formés, n’y change rien, les 70 millions de citoyens Français que nous sommes étant tout de même amputés d’un tiers de leurs représentants, étant aussi nécessairement amputés d’une partie de leur démocratie, qui à mon goût, et pas qu’au mien était déjà fort pathétique.

Il s’agit donc là encore, d’une proposition sournoise, bien libérale, sachant que peu, très peu de Français comprendront l’étendue de cette barbarie. Ce vol de la démocratie, n’est que poudre de perlimpinpin, une poudre aux yeux pour ne pas voir plus loin que le bout de son nez, une démagogie dans l’air du temps, qui ne réduira pourtant en rien les coûts de fonctionnement de l’assemblée nationale.

Pouvoir, gloire et argent, ne font pas de bonnes politiques, n’étant que des maladies créant les différences et creusant des fossés, imposant des dictats là où nous avons surtout besoin de libertés.

Face à votre libéralisme, j’oppose l’humanisme.

 

Gilles Ragnaud

La France et ses règles très strictes de la liberté.

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Écrire correctement entre les bonnes lignes, ne pas les dépasser, bien former les lettres, et les majuscules, et surtout, SURTOUT, ne pas faire de fautes d’orthographe, cette règle-là, étant la principale, devenant vite un handicap pour la vie !

La claque sur le cul étant interdite, l’éducation ne passe aujourd’hui exclusivement que par le chantage, une extorsion qui commence à nos enfances, et qui durera toutes nos vies. Elle passe, quand nous devenons adultes, par la privation d’une partie de notre argent, sous forme de PV, de majorations d’impôts et factures, d’agios et autres frais punitifs, de risques encourus devant la loi à la moindre incartade, le tout n’étant autre que des répressions, des châtiments que nos « règles strictes de la liberté » nous font accepter, même si elles sont inacceptables.

Conditionner à obéir.

L’acceptation est le mot clé, l’action principale, une complaisance que nous donnons à ceux qui décident pour nous, nous mettant face à l’autorité, aux lois, aux règles, en position d’infantilisation perpétuelle. Et même les plus revêches, les plus anars, les plus rebelles d’entre nous se prêtent de mauvaise foi et encore plus révoltés à ce chantage, les règles de nos sociétés nous y obligeant, rajoutant si besoin à cette pression du châtiment physique, une forme de fessée, celle que l’on interdit pourtant : la machine judiciaire.

Obéir au conditionnement.

Mais comment faire autrement que d’accepter, quand depuis tout petit on t’endoctrine avec des règles qui t’expliquent ce qu’est la liberté, ce qu’elle doit être, par où elle doit passer, jusqu’à quel point, comment tu dois la mener et sous quel format tu dois t’y plier. Et à force de matraquage tu ne fais plus la différence entre ton libre arbitre, les simples savoir vivre et savoir être, ta libre pensée, ton indépendance, tout se mélangeant, soumis aux « valeurs de la liberté », en devenant esclaves, malgré toi, cette liberté étant un emprisonnement, une dépendance.

L’émancipation

Sortir des limites que tentent de nous imposer nos sociétés est pourtant essentiel pour l’évolution de nos civilisations. Certains de ceux qui ont eu la chance de s’émanciper de ce dictat autoritaire, car il s’agit bien d’une chance, ont alors le dessein d’œuvrer pour les autres, les poussant vers une autodétermination individuelle et collective, une « liberté libre », source de consciences nouvelles et de progrès culturels, politiques et sociaux.

Une dernière phrase : Pour moi, on ne devient pas libre pour imposer sa vision de la liberté, mais pour permettre au monde d’être libre lui-même, sans oublier personne.

Gilles Ragnaud

… J’ai deux trois idées a soumettre !

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Après la loi de « MORALISATION », à quand une loi contre la « DEMORALISATION » DES CITOYENS ?

On pourrait commencer par juste réfléchir la politique comme de l’Humanisme, en faisant évoluer nos visions sociales et économiques, permettant par exemple à chacun d’être garanti à vie de toujours avoir accès à ce qui est essentiel à l’existence.

Ensuite on pourrait permettre une démocratie où chacun pourrait facilement et simplement porter lui-même un projet pour la France, puis nous pourrions aussi faire des choix réels dans ce qui est important ou pas pour la planète et toutes ses vies. Et ce n’est qu’un début.

La recherche du bonheur c‘est bien, mais ce serait encore mieux s’il n’y avait pas cette prédation politique, acceptée avec le temps mais restant malgré tout toujours inacceptable, qui l’empêche de se développer naturellement.

Un jour il nous faudra savoir tout créer autour de ce qui est essentiel à la vie, sans oublier nos libertés individuelles et collectives, pour tous, dans tous les cas.

Gilles Ragnaud

Crohn et recto le coté VERSO

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AUTO- IMMUNE : qui résulte d’un « dysfonctionnement du système immunitaire ».

J’adore la définition du mot auto-immune, donnant juste un fond sans jamais en donner les raisons. C’est un de ces mots faciles, pratiques, qui même s’il est vrai, définissant un « dysfonctionnement du système immunitaire », n’en apporte pas plus de sens. Or nous malades, ne sommes pour nos maux juste définis par ce terme, ce qui traine derrière, les raisons, les pourquoi, les comment, n’y trouvant jamais de réponse.

C’est pourtant de ces réponses dont nous avons besoin, voulant comprendre, savoir ce qui nous a mené là, à être des MICIENNES ET MICIENS, des gens souffrant dans une société moderne en tout, même en maladies nouvelles !

D’où nous viennent ces maladies, pourquoi sont-elles de plus en plus rependues, chaque jour brassant de nouveaux malades, de nouveaux auto-immunes ?

Lorsque l’on se penche ne serait-ce qu’un peu sur le sujet, on se rend vite compte qu’il y a du tout et surtout du n’importe quoi, les raisons, les arguments, les preuves et les compréhensions se mélangeant dans un grand tout perdu entre complotisme et arguments subjectifs. Mener une enquête passe d’abord par savoir de quoi l’on parle, sachant d’entrée éliminer les multiples thèses stériles, ne devant retenir que ce qui est constructif, c’est-à-dire des éléments clairs, articles et autres publications scientifiques ou émanant de scientifiques et ou associations éclairées.

Comme j’ai pu l’écrire il y a quelques jours dans un autre de mes textes, je travaille depuis plusieurs années sur le sujet, entouré par nombre de personnes, amis, professionnels de l’environnement, médecins et autres camarades impliqués. Il s’agit là d’une véritable enquête, une étude approfondie à la fois sur le terrain, auprès d’autres malades et maladies, souvent aussi le nez collé sur mon écran à lire, relire, comprendre, décrypter, chercher tous les indices possibles, les premiers mots de nos histoires communes, celles des MICI.

Et l’on en trouve des indices, on les classe, on les remet dans un ordre chronologique, finissant par avoir devant nous une idée des pourquoi et comment. De là à en tirer une conclusion, il y a encore tout un monde, car le problème principal est d’apporter des preuves concrètes, des éléments inébranlables, ceux par exemple d’un empoisonnement de masse, celui d’un déséquilibre écologique faisant de nous des victimes collatérales, ou encore une preuve contraire, celle démontrant que si nous sommes malades, c’est juste de la faute à pas de chance !

Partir de l’idée que nous serions empoisonnés, n’est et reste bien sûr qu’une théorie, qu’un des versos de nos maladies. Mon titre, l’image qui le représente sont donc ici clairement PROVOCATEURS, non pas dans le sens de susciter des doutes ou dénoncer quelque chose de particulier, mais simplement dans celui d’entraîner des réactions, vos réactions, voulant connaitre vos avis, vos positions, vos ressentis profonds.

Je vous tiendrai bien évidement au courant des suites de mes investigations, espérant aussi après vous, vos aides, vos assistances étant essentielles.

Gilles Ragnaud

RÉFORME DU TRAVAIL

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ORDONNANCES, MEDEF SALARIÉS pour Macron, son gouvernement de droite comme pour le MEDEF, vous êtes le grain de sable, le maillon faible à éliminer, et tout, par ordonnances, va être fait pour ça !

Il y a quelques jours je publiais un premier article prévenant qu’il va falloir être très, très regardant sur la future réforme du travail, voir lien ici.

Soyons clairs, avec cette réforme c’est une mise en scène, le premier acte du démantèlement de l’emploi qui est en jeu, une destruction du travail telle que nous la connaissons, cette politique laissant irrémédiablement derrière elle un nombre considérable de personnes sur le bas-côté. C’est dans le même temps, malgré ce que l‘on tente de nous faire croire, un même démantèlement de nos structures syndicales, de leur représentant, de l’entente dans l’entreprise, les cartes étant rebattues et mal redistribuées.

Et pourtant il faut certes une réforme, mais tant qu’à faire, une réforme constructive, non néo libérale, ne déshabillant pas Paul pour habiller Jacques, étant là pour accorder plus d’emplois, plus de métiers, et non pas exclusivement plus d’intérêts financiers et économiques. Cette réforme doit aussi savoir prendre en compte ce qui nous attend dans un futur proche, je parle d’ubérisation généralisée, d’hyper robotisation, d’hyper connexion et automatisation, d’intelligences artificielles, ces évolutions, soyons clairs, ne laissant que peu de place au commun des mortels.

Je lisais il y a peu, un économiste qui disait simplement que demain il n’y aura de travail que pour ceux qui seront en lien direct avec l’informatique et la robotique, le reste, les autres gens eux devant faire avec ce qu’il restera. Alors oui à cet avenir il y a deux façons de voir, celle de Macron et de son gouvernement, et la mienne, celle de l’Humanisme avant tout, chacun d’entre nous étant plus important que l’autre.

Accepter cette réforme néo libérale du travail, c’est automatiquement admettre que nos générations futures soient plongées dans une précarisation généralisée, sans rien en échange. Et ça c’est intolérable !

Gilles Ragnaud

Qatar vs France

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C’est parce que notre nation ne peut accepter de servir de « tirelire » à un petit pays ne respectant ni nos citoyens, ni nos valeurs, que pour moi la totalité des avoirs du Qatar doivent être purement et simplement saisis et confisqués en France, sans autre forme de diplomatie !
En France certes, nous n’avons ni pétrole ni Gaz,
mais nous nous devons d’avoir de la dignité !
G. Ragnaud

Je viens de lire l’article : cet essai d’écriture est d’un amateurisme sans pareil.

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Lire l’article en pdf:  http://www.gilles-ragnaud.fr/article-mici/Article%20mici%2025%20mai%202017.pdf

A sa lecture je me suis senti encore plus sali, le texte étant très pipi caca, toilettes et trou du cul. Oui je n’exagère pas. 

Pas une seule fois la journaliste ne parle de crohn, et pourtant je vous promets que vous les Crohniens, je ne vous ai pas oublié un seul instant. C’est d’autant plus étonnant que cette dame a été logiquement chercher des informations sur les MICI, via internet, retrouvant entre autres dans son article, une partie copier-coller de mon blog.

Elle me fait dire les mots, « trou du cul », mots qui pour ceux qui me connaissent ne font pas partie de mon langage, ne confondant jamais la dérision et l’obscénité. 

Elle décrit une image d’un gars qui serait toujours à la recherche des toilettes, quel que soit le lieu et l’heure, comme si nos vies à nous MICI ne tournaient qu’autour de lieux d’aisance. Le plus étonnant c’est qu’en même temps elle explique ce que chacun d’entre nous MICI faisons naturellement, habitués que nous sommes, aidés par nos traitements, sachant nous nourrir à bon escient, sachant nous préparer tant que faire ce peu à toutes formes de déplacement et ne pas se retrouver pris au dépourvu. Car non, nous ne passons pas notre temps à courir aux latrines, nous ne passons pas notre temps à repérer les WC publics, voulant comme tout le monde avoir une vie des plus communes possibles.

Je viens de passer quelques jours à Londres avec mon fils, et je vous promets que pas une fois je n’ai demandé :« where is the toilet please ? »… et pourtant en pleine poussée, je n’en ai jamais eu besoin.

Réflexion sur le contexte.

Cette journaliste est, je ne sais pour quelle raison restée bloquée sur le trône, comme si notre conversation n’avait tourné qu’autour de ça, comme étant l’idée capitale, le dénominateur infranchissable, l’étape principale étant forcément celle qu’une incontinence (débâcle) insurmontable.

En fait cet article dénote bien la petitesse, l’incompréhension, je dirais même l’impossibilité intellectuelle de sortir notre maladie de ce carcan moral, celui d’une maladie sale dont le commun ne peut que parler malgré lui, malgré toutes formes d’explication, qu’avec irrévérence, la relayant automatiquement à une besogne peu ragoutante. Et je pense réellement qu’hélas, oui, nos maladies dans la tête des gens sont bornées par une forme de normalisation gênée, un embarras naturel, faisant partie de ces choses dont nos éducations nous interdisent de parler.

Cet article, son niveau d’amateurisme, prouve combien il est difficile de faire passer un message lorsque le sujet dépasse un certain niveau de moralisation et d’éthique culturelle. Il démontre la complexité que nous rencontrons nous malades, nous MICIENNES et MICIENS à devoir briser morceau par morceau les « immoralités » subjectives qu’éveillent nos maladies.

En d’autres temps se fut d’autres malades, d’autres maladies, d’autres maux culturels qui ont dû eux aussi faire face à cette invective sociale, passant eux aussi par cette étape. Je pense aux séropositifs, aux addictions comme l’alcoolisme, aux drogues, aux phobies, toutes condamnant des gens souffrant dans leur corps et leur tête. Je pense aussi à ces communautés qui depuis toujours ont dû vivre avec leurs différences, devant faire face aux intolérances morales, beaucoup de ces combats étant hélas toujours d‘actualité.

Nous MICI, notre combat ne fait que commencer entrant dans une étape cruciale, INÉVITABLE, celle où nous devons nous aussi faire face à l’éthique culturelle de nos semblables.

Alors ne baissons pas les bras !

PS : Je suis très fatigué, et n’ai pas forcément la force intellectuelle de savoir trouver précisément les mots pour décrire les sentiments. Mes écrits sont maladroits, merci de me le pardonner.

MICI : Un titre scabreux, intolérable !

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Extrêmement déçu !
Voilà à quel titre j’ai droit, en première de couverture, avec ma photo et le nom de ma commune. J’ai envie de vomir devant une telle ignominie, moi dont le métier est public, moi qui ai des enfants au lycée et collège, moi qui suis de plus engagé en tant que parent d’élèves faisant les conseils, JE NE SUIS QUE LE GARS QUI PASSE SA VIE AUX TOILETTES !
Je voulais juste témoigner des souffrances dont nous sommes tous ici victimes, souffrance due à la maladie, mais aussi à celle de la vie de tous les jours, aux handicap particulier qui est le nôtre. A travers ce titre, c’est chacun d’entre nous qui peut se sentir blessé, car oui pour eux, nous ne sommes que DES GENS QUI PASSENT LEUR VIE AUX TOILETTES !

Le « Réveil » et son titre scabreux. SUITE.

Ce matin appel du rédacteur du Réveil. Je le laisse parler, attentif à tous ses mots.

Il m’explique avoir réuni dans la matinée toute sa rédaction, présentant bien nécessairement de très plates excuses, exprimant des regrets. Il parle bien évidement de nous tous, malades, ayant je pense réellement pris conscience de la CLAQUE QUE NOUS AVONS TOUS PRIS avec un tel titre.

Je reste aphone au téléphone, il me demande si je suis toujours là. Je réponds que oui.

Il m’explique que ma manière d’être « détaché », en tant que malade, a trompé la « journaliste ». Il m’explique qu’elle a fondu en larme dans son bureau… il cherche ses mots les voulant chaleureux, conscient je suppose de l’ÂNERIE.

Il me demande si j’ai lu l’article. Je prends mon temps pour répondre le plus posément possible.

Je lui dis que non, et que je ne veux surtout plus avoir aucun rapprochement, pour l’instant avec tout cela, l’idée m’est nauséeuse. Je lui fais part de mes douleurs profondes, celles de mon corps bien sûr qui a de suite réagi, mais aussi et surtout celles dans ma tête, bien pires, étant là, à ce moment, déjà moitié mort. Je lui raconte les larmes et les angoisses de mon épouse et de mes enfants, ses derniers étant directement concernés dans leur établissement scolaire, devant eux aussi ce lundi matin faire face aux « critiques imbéciles » de certains ados, leurs angoisses étant aussi celles de voir le père que je suis, un homme normalement solide, incassable, tombé dans un anéantissement total.

Je lui fais prendre conscience de l’image qu’avec ma famille nous dégageons maintenant auprès de nos voisins, collègues, amis, connaissances. Enfin je lui explique le sérieux de mon travail, l’aura que j’ai mis vingt ans à construire, mots à mots, pour finir réduit à cette image, chacun d’entre nous s’y sentant directement sali.

Puis je reprends et témoigne de l’importance que nous malades avons d’être détachés dans nos rapports à la maladie et ses conséquences, que cette façon d’être est une protection que nous devons « NÉCESSAIREMENT » avoir pour faire face à ces douleurs, celles qui au-delà d’une maladie très grave, peu ragoutante aux yeux du monde, est en plus socialement difficile à vivre, dans le quotidien.

Travail, famille, amis, déplacements, hospitalisation, médicaments, incompréhensions des autres, et il faut le dire, moqueries et gènes de ceux qui n’ont pas nos problèmes.

Je finis par lui expliquer l’importance d’avoir les mots pour dire les choses, cette intelligence particulière qui fait la différence entre les grands et les petits journalistes. Puis je le remercie pour ses excuses, lui laissant comprendre que ça ne suffira de toute façon pas, que l’on n’insulte pas impunément 400 000 personnes, d’autant moins par moquerie de leur handicap.

GR

N’hésitez pas à réagir contre ce journal, à dire à leur direction et journalistes ce que vous pensez de leur titre. http://www.lereveildeneufchatel.fr/contact/

 

Je viens de lire l’article : cet essai d’écriture est d’un amateurisme sans pareil.