PUISQU’IL N’Y A PAS QU’UNE FORME D’INTELLIGENCE, IL NE DOIT PAS Y AVOIR QU’UNE FORME D’ÉDUCATION.
Alors pour une vraie réforme de l’Éducation, une réforme capable d’apporter à tous, il est indispensable de prendre en compte les intelligences multiples.
Est-ce vraiment une théorie, ou une constante se retrouvant dans nos humanités ? Toujours est-il que pour ma part, après de longues heures à lire et comprendre son travail, je tends à soutenir la théorie d’Howard Gardner sur les intelligences multiples. Il se fait que comme tous, j’ai une expérience de l’éducation scolaire, à commencer par la mienne, avec tout ce que cela a représenté d’erreurs, de mises à l’écart, d’incompréhensions de ma part, mais aussi de celles des autres, élèves et institutions. Que ce soit pour moi ou pour nombre de mes camarades, l’échec était dès le début une évidence, l’éducation scolaire qui nous était apportée n’étant en rien faite pour nous, pour nos cerveaux, pour nos manières d’imaginer, de comprendre et plus encore d’appréhender ce système tentant à mettre tout le monde dans le même panier, à la même enseigne du grand tout. Ainsi si nous n’étions pas suffisamment bon en orthographe, nous étions d’entrée mis à part, comme cancres, incapables malgré des réussites splendides dans d’autres matières, d’être dignes de continuer, devant obligatoirement redoubler.
Aujourd’hui, père de famille, je constate qu’hélas les problèmes sont les mêmes, et que malgré des réformes en tous genres, rien n’a vraiment changé, l’éducation restant unique et uniquement faite pour ceux entrant dans le rang.
Et pourtant, il y en a eu des réformes, de petits niveaux et tout le temps dans la forme mais pas dans le fond, faites par des ministres souvent arrogants qui eux pour le coup ont toujours réussi à entrer dans le rang de l’éducation unique, ne pouvant donc comprendre au vu de leurs propres facilités scolaires que d’autres ne puissent réussir, étant forcément bien plus bêtes, stupides ou disons le « manquant tout simplement d’intelligence ». Et pourtant, des intelligences, les gamins et les grands n’en manquent pas, chacun ayant, comme j’ai pu déjà l’écrire, des génies en quelque chose, étant capables d’apporter ses savoirs, ses facilités au reste du monde. Mais non, l’éducation actuelle ne comprend pas cela, préférant gâcher les prédispositions de chacun au nom d’un grand tout, d’un stéréotype impudent de ce que doit être la réussite dans une société qu’ils osent appeler moderne. La seule chance que nous pouvons avoir, lorsque nous ne rentrons pas dans le moule, c’est d’avoir un professeur exceptionnel, de ces gens capables au-delà d’un programme, de croire en la personne, de savoir être avec elle, lui donnant à la fois le courage et l’envie dans le respect de sa manière de comprendre, d’appréhender un cours, une théorie, une leçon, car ces professeurs là ont quelque chose de plus que les autres, ce sont des gens qui aiment les autres, ne travaillant pour pas eux-mêmes, mais uniquement dans le sens de partager.