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150 migrants sont dans un bateau…(repost)

Comme hélas rien n’a changer depuis février 2016 je le republie.

Il ne se passe rien, ils vont juste mourir, noyés, perdus, loin de chez eux, des femmes, des enfants, des vieux et des jeunes, des victimes innocentes de la folie des hommes.

100 migrants sont dans un bateau, 50 tombent à l’eau…

… et aucun dieu ne leur viendra à l’aide, au mieux, avec un peu de chance, on retrouvera leurs corps sans vie, froids, dénudés et décharnés, les yeux vides de certains restant encore ouverts, pétrifiés par la terreur du bleu profond des eaux.

50 migrants sont dans un bateau, 50 tombent à l’eau…

Ils étaient mécano, charpentier, ouvrier, ou même commerçant, trainés ici par la peur, le chaos, la faim, la nécessité de mettre les leurs à l’abri vers des horizons de promesses… là où dit-on la vie serait moins difficile.

150 migrants étaient dans un bateau, 150 sont tombés à l’eau … et tout le monde s’en fout.

Gilles Ragnaud

Le résultats du consensus

Après la publication de cette proposition de consensus, il y a eu plus de 2 600 partages, avec un peu moins de 16 000 soutiens, ce qui est bien trop peu pour m’engager.

Les raisons pour lesquelles ce consensus n’a pas eu plus de succès, sont, dans un premier temps, que la très grande majorité des personnes ne savent tout simplement pas ce qu’est un « consensus », l’amalgamant avec des revendications politiques, voire un programme politique, voire même une grossièreté, ces amalgames lançant certains dans des débats où l’ignorance et l’inculture font faire et dire n’importe quoi. La bêtise, ici, remportant la majorité !

La deuxième raison pour laquelle ce consensus n’a pas eu plus de succès, est la jalousie ou la peur de pertes d’influence de certains responsables de groupes engagés politiquement, ces derniers n’ayant même pas pris la peine de diffuser l’information auprès de leurs sympathisants. C’est juste pathétique !

La troisième raison, est tout simplement que la publication de cette proposition de consensus, s’est perdue dans le flux, noyée parmi les milliers d’autres infos diffusées sur les réseaux sociaux.

Tout de même : j’ai reçu plusieurs messages de personnes partageant mes points de vue, comme quoi Facebook les a bloqués pour plusieurs jours, suite à la diffusion de cette proposition de consensus. Chacun en tirera ses conclusions.

Pour ma part, j’en conclus ce que je savais déjà : tant que la bêtise, l’inculture, la jalousie et l’obscurantisme feront loi, le monde n’est pas prêt de changer… s’en est dramatique.

L’heure du consensus

Ce que je propose:

1. Informer et former.

Dans le sens de la charte que j’ai présentée, et en respect à son engagement non politique, nous avons dans un premier temps, l’obligation de faire acte de pédagogie auprès de l’ensemble des acteurs politiques, quel que soit leur bord, afin que tous comprennent que l’ensemble en général des revendications des Gilets Jaunes, ont un double sens, celui d’une part d’un rejet des actions néolibérales, ainsi que des extrêmes politiques, et de deux, celui de l’espérance des Français envers une société plus équitable pour tous.

2. Exiger des sanctions.

Au vu des mobilisations des Gilets Jaunes partout en France, des heurs qui les ont émaillées, du choc extrême qui en restera dans les mémoires, l’État, et c’est une obligation, va devoir faire tomber des têtes au sein du gouvernement, celle d’Édouard Philippe en premier lieu.

Parmi les exigences, au vu du rejet des politiques mises en place par le gouvernement, une dissolution de l’Assemblée Nationale semble un minimum, une évidence, les Français devant être en mesure de choisir rapidement leurs nouveaux représentants.

3. La présidence.

Bien que la grande majorité des Gilets Jaunes réclame la démission du Président de la République, nous n’avons en tant que mouvement populaire, aucune légitimité tant qu’à cette revendication. C’est à Emmanuel Macron lui-même, en son âme et conscience de savoir si sa place est toujours à la tête de l’État, ou si, au contraire, il doit s’en dégager. Le président a dans ses mains l’histoire de la France, son histoire, le choix d’y entrer la tête haute, en reconnaissant son échec, permettant aux Français d’en écrire la suite.

4. Concertations.

Ces propositions sont bien-sûr non exhaustives, d’autres demandes, garanties, pouvant entrer en compte. Dans tous les cas la totalité des demandes et exigences devront être publiques.

NOTES : Simple citoyen, assez éclairé concernant la vie politique, sans jamais m’y être engagé directement, je suis s’il le faut, avec l’aval obligatoire de toutes les parties concernées, prêt à représenter ou prendre la tête d’une coalition, afin de travailler à un consensus avec les acteurs et responsables politiques. Il est indispensable pour ces éventuels travaux, d’avoir le soutien de la part de tous. Ainsi, je vous demande de faire passer ce message, avec ses propositions, auprès des responsables des formations politiques françaises, mais aussi et surtout auprès Gilets Jaunes, m’engageant s’il le désire, à être leurs ambassadeurs.

GR

« charte générale » pour contribuer à l’action GJ.

HUMANISME

A la demande de plusieurs de mes ami(e)s, mais aussi de Gilets Jaunes qui connaissent mes engagements pour l’Humanisme politique, sans engagement politique de ma part, j’ai préparé une « charte générale » pour contribuer à l’action GJ.

Ce document, « TOTALEMENT APOLITIQUE », extrêmement simple, peut être défini comme une charte, avec les causes et les raisons, les demandes, et des solutions… ! Il est prêt à l’emploi, il y a juste à l’imprimer et à le diffuser.

Courage et ténacité à toutes et tous.

Téléchargez la charte en PDF

NOUS N’ACCEPTONS PAS, ET N’ACCEPTERONS JAMAIS.
LISTE NON EXHAUSTIVE DU DIRIGISME MACRONIEN :
 
– Nous attendions plus de pouvoir d’achat, nous en avons toujours moins.
 
– Nous attendions plus d’investissement d’état, nous en avons moins.
 
– Nous attendions plus d’interventions face aux obscurantismes, c’est le contraire qui se passe.
 
-Nous attendions plus de solidarité pour nos santés, nous devons toujours plus payer.
 
– Nous attendions plus d’équité sociale, nous en avons moins.
 
– Nous attendions à ce que les plus riches paient plus, c’est le contraire qui se passe.
 
– Nous attendions moins de taxes et d’impôts, nous en avons toujours plus.
 
– Nous attendions plus de sens dans l’éducation et la scolarité, on nous sert du disciplinaire.
 
– Nous attendions de la protection salariale, nous en avons de moins en moins.
 
– Nous attendions plus d’éthique politique, nous sommes à la limite du despotisme.
 
– Nous attendions plus d’engagements pour la planète, Macron botte en touche.
 
– Nous attendions du concret pour les sans-abris, nous n’avons eu que du vent.
 
– Nous nous attendions à plus de moyens judiciaires, et ils se réduisent comme peau de chagrin.
 
– Nous attendions plus de libertés individuelles et collectives, mais elles se réduisent de plus en plus.
 
– Liste non exhaustive….
 

« Macron nous enferme dans l’enfer NÉOLIBÉRAL. »

 
POUR NOUS …
Tant qu’il y aura des SDF, du chômage, des impôts et taxes assassines, des citoyens en manque de ce qui leur est vital, des endettements, de la misère. Tant qu’il y aura des violences, des méfaits, de la discrimination due au manque de travail, d’argent, d’éducation, tant qu’il n’y aura pas de vraies libertés individuelles dans les choix de devenir de chacun et tant qu’il n’y aura pas la possibilité pour chaque citoyen de pouvoir réellement vivre pour soi et pour les siens, alors ce seront nos générations futures qui en souffriront.
ET ÇA NOUS NE POUVONS PAS LE TOLÉRER.
 
 

Ce que nous demandons :

LE RESPECT DES NATURES HUMAINES ET ENVIRONNEMENTALES.
« Tout sans exception doit être créé autour de ce qui est essentiel à la vie, bordant chacune de nos décisions individuelles ou communautaires, devant faire passer l’existence de chacun, humain, faune, flore, environnement et toutes ses vies, aux premières lignes de nos constructions futures, amenant tout acte allant à l’encontre de ce qui est essentiel à la vie à être repensé, voire abandonné et reconstruit. »
 
DÉMOCRATIE ÉQUITABLE.
« Que la France s’engage dans une Démocratie Équitable, garantissant à chaque citoyen le droit de porter eux-mêmes les projets des Pays de France, autant au niveau communal que national, de s’exprimer par suffrage universel direct sur chacun de ces projets, pouvant à tout moment les faire évoluer dans le respect de la constitution. »
 
 
NOUS NE LÂCHERONS RIEN !!!

Gilets Jaunes : simulation de scénarios possibles, suite à la prise de parole, mardi prochain, du président Macron.

Emmanuel Macron prendra la parole mardi, afin d’annoncer de nouvelles mesures, des mots qui auront une importance historique, étant ou ceux de la sagesse, celle d’avoir pris conscience des problèmes des Français sachant y répondre, ou ceux de la révolte, le président n’ayant pas pris la mesure des problèmes économiques et du pouvoir d’achat, répondant à côté.

Cette simulation part du principe que le président, n’ayant pas su répondre aux attentes des Français, déclenche un soulèvement national, une révolte sur la totalité du territoire.

Premier scénario

État d’urgence : Les gens descendent dans les rues pour s’en prendre aux institutions. Le premier ministre prend donc la décision de mettre en place l’État d’urgence, c’est-à-dire, prendre des mesures restreignant les libertés, comme l’interdiction de la circulation, couvre-feu, etc.… . Il peut décider d’assignations à résidence, la fermeture de certains lieux, l’interdiction de manifester et des perquisitions administratives. L’État d’urgence lui permet aussi de dessaisir l’autorité judiciaire de certaines de ses prérogatives. La révolte est matée, chacun rentre chez soi.

Deuxième scénario

État de siège : Les gens descendent dans les rues pour s’en prendre aux institutions, et les CRS déposent leur casque, rejoignant les manifestants. Les institutions sont prises, préfectures, mairies, hôtels des impôts, banques, etc…

Comme dans le premier scénario, le premier ministre prend la décision de mettre en place l’État d’urgence, mais, comme cela ne suffit pas, le chef de l’État fait appel à l’armée, mettant en place ce que l’on appelle un « état de siège », c’est-à-dire un dispositif législatif et constitutionnel permettant le transfert de pouvoirs de police de l’autorité civile à l’autorité militaire, ainsi que la création de juridictions militaires et l’extension des pouvoirs de police.

Dans ce scenario, les autorités feront des exemples, afin de mater totalement toute envie de rébellions. La force et la loi seront les seules règles.

Troisième scénario : la chute du président Macron.

Le président et le gouvernement démissionnent, le président de l’Assemblée Nationale prend l’intérim et organise de nouvelles présidentielles. Un nouveau président est élu, et tout rentre dans l’ordre.

Quatrième scénario : La révolte gagne.

Le gouvernement et la totalité des députés et sénateurs sont renversés par le peuple. Il n’y a donc pas d’intérim possible dans le cadre de la constitution, et là, ça se complique gravement, plusieurs modèles sont possibles.

1. L’armée, via ses généraux, s’impose en intérim, et organise de nouvelles présidentielles, en conformité avec la constitution.

2. Un quidam, personnalité politique, chef de parti ou autre civil ou militaire, s’impose en intérim, et organise de nouvelles présidentielles, en conformité avec le cadre législatif.

3. Un quidam, personnalité politique, chef de parti ou autre civil ou militaire, s’auto proclame, avec le soutien indispensable de l’armée, chef d’État et prend le pouvoir sans aucune élection. C’est un coup d’État, la France devient une dictature.

4. Il n’y a plus de contrôle de quoi et de qui que ce soit et sur rien, plusieurs challengers et leurs sympathisants, se battent pour le pouvoir. L’État tombe dans la guerre civile et l’anarchie.

Dans les deux derniers cas, nos vies en général se compliquent largement.

Là encore plusieurs scénarios possibles.

1. Des Gradés de l’armée Française se mutinent, reprennent le contrôle de la situation et organisent de nouvelles présidentielles, en conformité avec la constitution.

2. L’Europe et l’ONU, envoient des émissaires et diplomates afin de trouver une solution dans le cadre de la constitution. Des casques bleu sont envoyés, et de nouvelles présidentielles sont organisées.

3. Aucun de ces deux scénarios ne fonctionnent, la France se prépare à vivre des années noires.

Voilà donc en quoi l’intervention mardi d’Emanuel Macron est importante pour l’histoire de la France, et peut-être même du monde. Ce que font actuellement les Français n’est pas qu’une révolte contre une vie trop chère, c’est bien plus que cela, puisque étant un soulèvement contre les politiques libérales dans leur ensemble, contre leurs prédations, leur manque de bienveillance, de compassion envers tous les peuples de la planète, le tout au détriment de l’environnement et ce ceux, faune et flore, qui y vivent.

Il va de soi qu’il serait préférable pour tous, que les choses se passent bien, et que tout cela amène à une prise de conscience avec des choix politiques plus humanistes. La révolte, on le voit bien, n’est pas le choix le plus judicieux, des manifestations nationales pacifiques, rassemblant les syndicats, les ouvriers, les employés, les sans-emplois et les étudiants, paraissant plus appropriées et plus efficaces pour l’avenir des revendications des Gilets Jaunes.

PS : il y a nécessairement d’autres scenarios possibles, ceci n’étant qu’une simulation non exhaustive de ce qui pourrait advenir.

Prix des carburants : Et on fait comment Monsieur Macron, quand on habite à la campagne ?

MONSIEUR LE PRESIDENT,

Un aller-retour au boulot, c’est 120 bornes par jour.
Pour emmener les gamins au lycée, (hors de question de les mettre en internat), 50 Km par jour.
Pour aller faire les courses, chercher du pain, un médecin, des médocs, une poste, une banque, … c’est 25 Kilomètres aller-retour, et ça, même très bien organisé, c’est plusieurs fois par semaine… et je ne parle pas des rendez-vous avec des spécialistes de la santé.

On a plus de vie sociale.

Chez nous à la campagne, il n’y a pas de transport en commun, pas de tram, pas de car, et on ne compte pas sur le vélo pour aller au travail. Chez nous à la campagne, il n’y a pas de supermarché, pas de services de proximité, pas non plus de services publics, tout cela se trouvant loin, très loin, et maintenant trop loin. Pour nous, dorénavant, la moindre sortie, cinéma, concert, théâtre, musée, shopping, ou plus simplement emmener les gamins voir leurs ami(e)s, est devenu impossible. Ce n’est pas compliqué, notre budget carburant, représente aujourd’hui la plus grosse charge de la maison, et elle va encore augmenter.

Le transport est un luxe.

Nos voitures, plus chères au départ, fonctionnent au gazole, carburant qui était jusqu’à peu le moins polluant et le moins cher, et d’un coup ça a été fini, le gazole est devenu la bête noire de l’écologie. Pourquoi pas, c’est certainement vrai, mais la seule réponse de l’État a été d’en faire grimper les tarifs, et pas qu’un peu, avec comme d’habitude, rien en retour. Nos salaires n’augmentent pas en proportion, les véhicules électriques n’ont pas assez d’autonomie, et en plus ils sont bien trop chers et les aides à l’achat sont ridicules. Quand on habite et travaille en ville, on peut éventuellement trouver des solutions, mais nous, on fait comment dans les campagnes ?

Habiter à la campagne est un choix de vie social, culturel et financier, mais aujourd’hui à cause de l’augmentation des carburants, c’est devenu un luxe, un piège dont des milliers de familles sont les victimes !

Il nous faut une solution, et rapidement, faute de quoi les campagnes et leurs villages vont encore plus mourir.

G. Ragnaud

ET BIENTÔT, ILS VONT S’EN PRENDRE AU SMIC.

Ce n’est pas une divination, c‘est une anticipation.

C’est en fait une logique libérale, celle de l’évidence que le président Français avec son gouvernement, ne tarderont pas à mettre sur la table. La raison principale qu’ils motiveront pour en arriver à l’arrêt du SMIC, sera le manque de qualifications, de compétences, de formations, de diplômes, ces plaintes venant bien entendu des entreprises, par le biais des syndicats de patrons, MEDEF en tête.

Ça va commencer par une demande de baisse du SMIC, ce qui est déjà le cas, Pierre Gattaz, président du MEDEF, appelant déjà depuis un bout de temps à une réforme d’ampleur du droit du travail, réforme qui pour l’instant n’a pas parlée du SMIC, mais pas d’inquiétude, ça va vite revenir sur la table, et pas seul, y incluant les 35 heures. Cette demande se retrouve aussi dans les sociétés de recrutement, les DRH et leurs collaborateurs, partant du principe très néolibéral, que même si c’est de façon « temporaire et transitoire », être payé pour un travail sur la base d’un salaire inférieur au Smic vaut mieux que de rester au chômage. D’autres encore, tout aussi libérales, partent elles du principe que le Smic favorise le chômage, « les experts » estimant qu’un Smic élevé se traduit par une baisse de l’emploi en France, une hausse du smic de 1% fait perdre de 2000 à 2500 emplois, alors que le coût du travail des salariés non qualifiés explose.

Et le président et son gouvernement restent à l’écoute de ces plaintes.

Il y a déjà quantité de contrats permettant de proposer un salaire inférieur au SMIC, l’idée que le gouvernement fera passer, est donc celle soutenue par ces « experts du libéralisme », tout y étant déjà mâché pour faire passer auprès du grand public de vraies bonnes raisons de remettre en cause le SMIC.

Et parce que les Français sont bêtes, ça va fonctionner.

Et les français dans leur grande et « extrémiste » bêtise, vont aider le gouvernement à tirer les autres vers le bas, même si les autres, c’est aussi eux et leurs enfants, leurs familles, leurs amis. C’est tellement facile de détruire, de casser, d’enfoncer l’autre, ça les fait tellement bander que forcément dans leur majorité nos concitoyens montreront du doigt ceux que l’on leurs demande de montrer du doigt, accuseront ceux que l’on leurs demandera d’accuser, et au bout du compte le SMIC disparaitra, à la grande joie des libéraux.

Le résultat on le connait déjà.

AMERICAN DREAM.

Ne vous imaginez pas qu’il y aura moins de chômage, ce serait une erreur, et pour une raison très simple, celle que pour boucler les fins de mois, ce n’est pas d’un boulot dont les gens auront besoin c’est de deux, voire trois. Mais là encore les libéraux ont déjà trouvé une réponse, car il est fort possible qu’une loi interdise le cumul des emplois, vous serez donc payés moins cher, sans avoir le droit, la liberté, de gagner plus.

Ceux qui vont prendre cher dès le départ, seront nécessairement les chômeurs, les non diplômés, les petits salariés, les petits emplois, les jobs, c’est-à-dire prêt de 50% des travailleurs et des emplois proposés en France. Puis viendront les autres, ceux dont les attestations, certifications et qualifications ne seront pas, professionnellement, manuellement ou intellectuellement, reconnues comme étant assez diplômantes, ne méritant donc pas un salaire minimum.

Que l’on abroge le SMIC, pourquoi pas, mais sous certaines conditions.

Permettre une plus grande liberté dans les salaires est une option que je ne rejette pas, cette liberté devant par contre être dans les deux sens, celui des employeurs bien sûr, mais aussi celui des salariés, ouvrant à des négociations entre compétences de l’un, et besoins de l’autre.

Mais ce n’est pas tout.

Tout le monde n’est pas sur le même pied d’égalité, autant en matière de savoirs que de savoir-faire, qu’en termes de diplôme, de culture générale que de prise de décision. Ainsi, si le SMIC doit disparaître, il faut obligatoirement que l’État s’engage, dans l’apport d’une garantie complémentaire et inconditionnelle, quelle que soit la personne, son emploi, ou pas, sa formation, ses savoirs, ses cultures, et ses revenus. C’est ce que prévoit le système de l’Ad’Ex, ne parlant lui pas d’abrogation du SMIC, mais garantissant d’entrée de déduire une partie de cette garantie complémentaire, en gros un tiers des futurs salaires.

D’ailleurs l’Ad’Ex n’attend pas après une éventuelle disparition du SMIC pour apporter des garanties, ce système devant dans tous les cas être mis en place, et au plus vite, afin de pallier les manquements sociaux et économiques du système libéral et de ses chantages intolérables, celui d’un deal insupportable : « argent contre éléments indispensables pour vivre ».

L’Ad’Ex remplace, sous forme de produits et services, c’est-à-dire sans aucun versement d’argent, la totalité des dépenses d’une personne ou d’une famille, en ce qui lui essentielle pour vivre dignement, à savoir l’eau, l’alimentation, un toit, la santé et l’énergie, soit près de la moitié des revenus moyens d’une famille.

Alors oui, pourquoi pas abroger le SMIC, mais à partir du moment où l’on « permet » autre chose en échange, ce qui-là, avec les politiques ultra libérales n’est pas du tout le cas, bien au contraire.

Non seulement ces néolibéraux ne veulent pas entendre parler de conditions de change, mais en plus l’état actuel fait tout le contraire, abandonnant années après années des services publics gratuits, le capitalisme d’État indispensable, demande à chacun d’entre nous toujours plus de revenus pour y palier. Par exemple, il n’y aura plus d’assurances retraites publics, toutes seront privées, avec des cotisations élevées, en échange de taux ras les pâquerettes ne permettant pas de s’arrêter de travailler, de prendre réellement une retraite. Le résultat est que chacun ici en France, devra donc trouver de petits emplois, des jobs, comme aux état unis, travaillant jusqu’à la mort.

Cet exemple n’en est qu’un parmi tant d’autres, l’abandon des services publics, du capitalisme d’état vendu aux multinationales, aux investisseurs et aux groupements d’investissements en ayant les moyens, concernant aussi nos systèmes de santé, d’énergie, d’éducation, de services à la personne, de logements, de prestations en tous genres, laissant une très grande partie de nos concitoyens dans la misère la plus totale… et encore, je ne parle pas des technologies, qui elles vont en plus remplacer le peu d’emplois existant, remplaçant dans tous les cas les salariés, avec ou sans SMIC !

Cette volonté de virer le smic est déjà en route, plusieurs politiques en parlant avec les syndicats de patrons, affûtant les éléments, les stratégies, les arguments pour encore mieux faire passer la pilule.

Notre rôle à nous Équitabiliste, est de savoir faire face, mais aussi apporter des solutions, des garanties telle que l’Ad’EX, permettant dans tous les cas, quelle que soit la personne d’assurer, SMIC ou non, salaire ou non, emploi ou non, un minimum de produits et services, de capitalisme d’état, capable d’assurer une vie décente, tout en laissant aux entreprises de nouveaux fonds de financement, permettant non seulement de toujours pouvoir capitaliser, d’investir dans l’avenir, mais en plus d’ouvrir de nouveaux marchés de capitalisations privées, tout en diminuant leurs charges salariales.

Nous avons de quoi faire contrepoids au libéralisme, nous sommes d’ailleurs les seuls à apporter des solutions viables, pérennes, les partis traditionnels étant perdus, sans réponse face au libéralisme outrancier du président Macron et de son gouvernement. Nous, nous avons des arguments clairs, des outils sociaux économiques permettant non seulement de soulager les charges des entreprises, mais en plus capables de garantir une paix sociale. C’est de cette paix que les libéraux ont besoin, paix qu’ils sont dans l’incapacité de trouver, leurs extrémismes ne trouvant de réponse que par la répression, conduisant irrémédiablement au sang et la haine.

Nous, nous avons moyen d’éviter tout cela, d’apporter à nos générations futures, un nouveau courant de pensées, alors n’hésitons pas, œuvrons à l’Équitabilisme.

Gilles Ragnaud

CONFLIT SYRIEN, ET AMALGAME ENTRE«POLITIQUE ET RELIGIONS».

CONFLIT SYRIEN, ET AMALGAME ENTRE « POLITIQUE ET RELIGIONS ».J’ai été, de par mon travail, invité à débattre sur le conflit syrien, dans des groupes engagés politiquement du Maghreb. J’ai été extrêmement surpris par la pauvreté des débats, certains à la limite du pathétique. Je m’attendais pourtant, vu la qualité des débatteurs, à avoir de vrais raisonnements, politiques, géopolitiques, ou même économico-financiers, mais non, rien de tout cela, les commentaires restant plats, vides, incapables de faire la part des choses, amalgamant un peu tout, les conflits de ces 40 dernières années, avec le terrorisme, les révolutions maghrébines, les engagements de l’ONU, l’Israël, les occidentaux, Poutine et autres dirigeants, sans parler de l’OTAN, les commentaires se perdant, sortant du débat, ne faisant aucunement la part des choses.

Le summum a été le commentaire d’un Monsieur d’Origine Algérienne, travaillant dans une institution Grenobloise, m’écrivant : « Et puis y en a marre de servir de souffre-douleurs pour les Occidentaux. » J’ai bien sûr demandé en quoi est-ce qu’il se sentait être un souffre-douleur ? Question restée sans réponse.

Ce sont deux de mes très bons amis, un Algérien et un Tunisien, qui m’ont donné la réponse.

Cette explication n’a rien de géopolitique, rien d’économico-financier, étant exclusivement culturelle. Le soutien en général des populations des pays du Maghreb à la Russie, pour la Syrie, contre l’occident ne serait donc lié qu’à cela, « un historique culturel, celui de l’Islam, une reconnaissance avant toute autre forme de logique, exclusivement religieuse et musulmane. »

Les mécréants occidentaux sur les terres d’Islam.

Cette logique occulte hélas toute autre forme de raisonnement, comme par exemple punir l’utilisation d’armes chimiques, quel que soit le lieu dans le monde. Elle occulte par exemple toutes formes d’interventions de l’ONU, pourtant essentielles dans ce genre de conflits, par ses contributions pour les aides aux immigrés, aux populations en détresse, contre les famines, l’ONU intervenant auprès de chacun, quelle que soit sa culture, son pays, sa religion. Elle occulte aussi les milliers de gens morts à cause de l’utilisation d’armes chimiques, des musulmans pour la plupart, occultant les sièges de plusieurs villes par le régime d’El Assad, privant les populations de nourriture, les laissant littéralement crever de faim.

Alors certes, j’ai une vision très Occidentale, très politique, très géopolitique de la situation, en plus j’avoue, je suis athée et profondément humaniste, « un enfant qui meurt étant pour moi un drame, quel que soit cet enfant, quelles que soient ses origines ». J’ai donc effectivement du mal à comprendre que dans ce genre de débat viennent se greffer une dose de religion, d’autant plus lorsqu’elle est partisane au point d’en retirer toutes formes de logiques humaines, d’une manière générale, celle de la vie.

Ce qui m’a le plus déçu, outre la pauvreté des débats, c’est celle de la pauvreté culturelle des participants, non pas intellectuellement, mais sur la réalité géopolitique du monde. Ces gens sont totalement perdus dans le fracas général de la situation au Moyen-Orient, le complotisme, le religieux, le culturel, l’envie simple de voir leurs réalités trouver une raison d’être, même si ces raisons sont biaisées, allant au-delà de toutes formes d’arguments logiques, je dirais même au-delà de toutes formes d’humanité.

Toujours dans le cadre de mon travail, participant à de nombreux débats, j’ai hélas retrouvé le même genre de visions partisanes de la part de personnes issues d’autres cultures, l’idée générale étant la même, c’est à dire un manque total de connaissance géopolitique, les amalgames, les théories des plus farfelues empêchant toute forme de débats logiques. Des gens, des ami(e)s, pourtant humanistes dans leur philosophie, choisissant par préférence politique, de soutenir des dictateurs et des assassins, même si cela va à l’encontre de leurs convictions les plus profondes, la démocratie, la laïcité, l’idée de république, de soutien de la vie, de la paix, passant après.

La Syrie, c’est en gros 500 000 morts, hommes, femmes, enfants, vieillards. Ce sont environ 35 attaques chimiques au sarin et au chlore. Ce sont des sièges de villes, comme au moyen-âge, le régime laissant littéralement les populations crever, sans eau, sans nourriture, sans hôpitaux, sans médecins, les ONG y étant interdites, leurs représentants étant visés comme les autres.

Et je ne parle pas des millions de gens déplacés et disparus.

Alors si au-delà de toutes cultures, on œuvrait à l’Humanisme, qu’en pensez-vous ?

Gilles Ragnaud

Mohammed Ben Salmane le prince d’Arabie Saoudite et le vice-Premier ministre reçu en France par Macron.

Mohammed Ben Salmane et Emmanuel Macron.

Ce type sait très bien que l’argent du pétrole dans son sol, ne va pas durer encore longtemps. Il arrive avec de gros sous, de gros chèques, juste pour placer du fric dans les activités Françaises, rien d’autre, il n’y créera rien !

Et assurément, MACRON va lui dérouler le tapis rouge, se retrouvant dans le bonhomme, très monarchie, hyper libéral, et un peu despote en même temps, tout en montrant un « fond de modernité ».

Et vu les dernières positions de « Ben Salmane » sur le droit d’exister d’Israël, nul doute que notre président va suivre la même démarche, celle d’une reconnaissance d’Israël par Paris, par la France, avec Jérusalem en capitale ?

Le fric d’abord, le reste n’a que peu, très peu d’importance !

Face au libéralisme, opposons l’humanisme.

JE N’ACCEPTE PAS, JE N’ACCEPTERAI JAMAIS.

JE N’ACCEPTE PAS, JE N’ACCEPTERAI JAMAIS.

LISTE NON EXHAUSTIVE DU DIRIGISME MACRONIEN :

– Nous attendions plus de pouvoir d’achat,
nous en avons toujours moins.
– Nous attendions plus d’investissement d’état,
nous en avons moins.
– Nous attendions plus d’interventions face aux obscurantismes,
c’est le contraire qui se passe.
-Nous attendions plus de solidarité pour nos santés,
nous devons toujours plus payer.
– Nous attendions plus d’équité sociale,
nous en avons moins.
– Nous attendions à ce que les plus riches paient plus,
c’est le contraire qui se passe.
– Nous attendions moins de taxes et d’impôts,
nous en avons toujours plus.
– Nous attendions  plus de sens dans l’éducation et la scolarité,
on nous sert du disciplinaire.
– Nous attendions de la protection salariale,
nous en avons de moins en moins.
– Nous attendions plus d’éthique politique,
nous sommes à la limite du despotisme.
– Nous attendions plus d’engagements pour la planète,
Macron botte en touche.
– Nous attendions plus d’engagements contre les armes chimiques en Syrie, mais non, rien.
– Nous nous attendions à des engagements face aux dictatures,
là non plus, rien.
– Nous attendions des engagements pour le peuple Kurdes,
silence radio.
– Nous attendions du concret pour les sans-abris, les immigrés, les sans papier, juste du vent.
– Nous nous attentions à plus de moyens judiciaires
et ils se réduisent comme peau de chagrin.
– Nous attendions plus de libertés individuelles et collectives.
Macron nous enferme dans l’enfer NÉOLIBÉRAL.

Tant qu’il y aura des SDF, du chômage, des impôts et taxes assassines, des citoyens en manque de ce qui leur est vital, des endettements, de la misère. Tant qu’il y aura des violences, des méfaits, de la discrimination due au manque de travail, d’argent, d’éducation, tant qu’il n’y aura pas de vraies libertés individuelles dans les choix de devenir de chacun et tant qu’il n’y aura pas la possibilité pour chaque citoyen de pouvoir réellement vivre pour soi et pour les siens, alors ce seront nos générations futures qui en souffriront. ET ÇA NOUS NE POUVONS PAS LE TOLÉRER.

Face au libéralisme, opposons l’HUMANISME.