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Macron VS Poutine, entre la raison, les affaires, et l’Égo.

Comment est-ce que le président Macron pourrait affirmer son leadership et ses ambitions européennes au vu de la planète, face au cas Poutine. Un vrai casse-tête pour notre président ?

On résume.

D’une, notre président a à cœur de défendre les valeurs d’une Europe libérale, avec tout son cortège de relationnel international, de business, de marchés, de contrats, d’intérêts nationaux, etc.

De deux, en tant que dirigeant d’un des États Européens, il a l’obligation de partenariat vis à vis des autres États et de leurs dirigeants. Il doit savoir afficher une certaine solidarité, fédérale européenne, tout en gardant la face, ne sanctionnant pas la France de possibles marchés et partenariats, tout en restant juge d’une pensée toute occidentale, sachant garder un certain recul politiquement correct de mœurs et de conventions.

Dans ce genre d’exercice, notre président, il faut le dire n’est pas très bon, restant le cul entre deux chaises, tentant toujours de ménager la chèvre et le loup. Nous avons eu l’exemple déjà à plusieurs reprises, dans ce NON engagement vis à vis de la Syrie par exemple, sur l’utilisation d’armes chimiques, voulant la preuve, de la preuve, de la preuve, de la preuve, avant de faire quoique ce soit, qu’il y a des preuves.

En bref, il botte en touche.

Macron vs Poutine

Alors, devant un dictateur tel que Poutine, un type qui a institué le mensonge comme étant LA politique d’état, notre pauvre président, avec toute sa conviction néolibérale est littéralement balayé. Et on ne peut pas lui en vouloir, car il faut reconnaitre qu’il est certainement très difficile pour un dirigeant européen, devant avant tout travailler avec du concret, avec diplomatie, de faire face à ce genre de personnage malsain.

Alors faut-il pour autant rester le cul entre deux chaises, ne faut-il pas pour autant s’engager, violenter comme Monsieur Macron sait si bien le faire contre ses concitoyens ?

« Moscou expulse 23 diplomates britanniques et ferme le British Council. »

A l’heure grave où nos voisins anglais déplorent un attentat de la part des Russes sur leur territoire, impliquant directement Poutine, à l’heure où ce dictateur « néonationaliste frustré, » va être reconduit hors toutes formes de démocratie à la tête de son pays. A l’heure encore où tout le monde sait très bien que les Russes sont d’une mauvaise foi totale, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir quels vont être les engagements et postions de Monsieur Macron ?

Moi j’avoue, ça me fait peur.

Ça me fait peur d’abord parce que nous n’avons pas de réponse tant qu’à ce que va faire le président Français, l’historique qu’il nous en a montré ayant été pour l’instant dans ce genre d’engagement, il faut le dire pitoyable. D’autre part, parce que si un jour le problème Russe, ou autres, venait à se durcir, je n’aimerais pas que par une forme de démagogie politique, ou pire encore de manque de cran, la France se retrouve en position de ne plus être un vrai partenaire européen, solidaire.

En conclusion, entre la raison, les affaires, et l’Égo, la France a besoin de réponses claires, ici et maintenant. Nous attendons.

Gilles Ragnaud

RÉFORME DE LA CONSTITUTION, OU COMMENT RÉTROGRADER LA DÉMOCRATIE.

Réforme de la constitution. La forêt qui cache l'autocrate ?La forêt qui cache l’autocrate ?

« Ce qui leurs manque maintenant, c’est le moyen de se passer des parlementaires, sans avoir forcément à recourir aux ordonnances. »

UN COUP D’ÉTAT CONTRE LA DÉMOCRATIE.

C’est toujours avec autant de violence, que cette (encore) « nouvelle réforme », présentée par le président comme une « modernisation », va une fois de plus tirer notre république vers le bas, puisqu’allant à contresens de l’idée de démocratie.

Macron et les siens partent du principe qu’avoir gagné les présidentielles leurs donne tous les droits, et qu’ils doivent donc avoir tous les pouvoirs, et que s’ils ne les ont pas encore, alors ils ont le droit de se les procurer. En « réformant » la constitution, ce pouvoir va dans un grand amalgame s’en donner les moyens.

L’argument principal du président n’est autre que celui de « reprocher au sénat de faire son travail », rien de moins.

PETIT RAPPEL DU RÔLE DU SÉNAT.

Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, c’est-à-dire par environ 162 000 « grands électeurs » élus, eux, par l’ensemble des citoyens. NOUS. Ce Sénat est un outil incontournable de la démocratie, son rôle étant de voter la loi, de contrôler l’action du gouvernement et d’évaluer les politiques publiques.

En réformant le Sénat, et bien il n’y a plus ces contrôles, plus le vote des lois et plus d’évaluation des politiques publiques. En gros, Macron et les siens vont faire ce qu’ils veulent, sans qu’aucun contrepouvoir démocratique ne puissent intervenir. Certes il va encore y avoir des sénateurs, mais inutiles, car déboutés de pouvoirs législatifs.

ET LA DÉMOCRATIE DANS TOUT ÇA ?

Et bien il n’y en a plus, le gouvernement dans une mise en scène à vomir, veut non seulement nous faire croire qu’elle est toujours présente, mais qu’en plus elle est encore plus forte. C’est juste de l’antiparlementarisme, du populisme, la V ème république étant là, poussée dans ses extrêmes.

AYEZ PEUR, VOUS EN AVEZ LE DROIT.

La méthode utilisée est celle d’une dictature, le but ici étant d’imposer une forme d’absolutisme néolibéral, avec l’aval d’une part de nos « incultes concitoyens populistes » demandant la réduction des députés et sénateurs, ne se rendant même pas compte que c’est aussi une réduction de nos représentants et donc de la démocratie. C’est du Macron, du viol dans toute sa splendeur, un dictat réfléchi, organisé, avec pour seul but que lui seul puisse décider de l’avenir de la France et des Français.

Et ce n’est encore que le début.

Face au libéralisme, opposons l’HUMANISME.

Limitation à 80 km/h : le gouvernement persiste et signe.

Limitation à 80 km/h : le gouvernement persiste et signe.

80 Km/heure : Soyons clairs, c’est là encore de la part du gouvernement, de la pure prédation, et je vais tenter de vous le démontrer.

Ce n’est pas compliqué, notre capacité de concentration avoisinerait les 90 minutes. Au-delà, le cerveau se fatigue et se disperse. Sur cette plage de 90 minutes, notre attention est à son maximum après 25 minutes d’une même activité… et là, on ne parle pas de la conduite d’un véhicule.

Concernant cette conduite, avec tout ce que ça représente de panneaux, interdictions, obligations, directions, travaux, marquages au sol, trafic, piétons, le tout sans compter les pubs et autres formes d’affichage sur les bas-côtés, les passagers, la radio, le kit main libre, notre santé, notre fatigue, nos problèmes, etc… il est clair que rare doivent être les conducteurs capables de rester concentrés tout le long d’un trajet, même court.

Avec cette réduction de vitesse, c’est donc encore plus qu’avant L’INATTENTION NATURELLE de chacun qui va être punie, le résultat étant que LE GOUVERNEMENT VA UTILISER LA RÉPRESSION CONTRE NOS « NATURES HUMAINES ».

En bref, au nom de l’insécurité routière, nous allons de par nos natures humaines devenir des délinquants, alors appelons les choses par leur nom, c’est tout bonnement de la prédation.

Rappelez-vous, à l’impossible nul n’est tenu. 😉

PS : je ne suis ni médecin, ni spécialiste, j’essaie juste d’être logique et plein d’humour.

Sources : Top santé 

Je suis certain qu’il existe des études là-dessus, si vous en avez postez-les-moi.

La refonte des peines d’Emmanuel Macron.

La refonte des peines d’Emmanuel Macron.

Une fois de plus Monsieur le président, vous allez à l’encontre du bon sens.

Vous souhaitez, Monsieur le président, résorber la surpopulation carcérale et développer les peines alternatives à la prison sans être taxé de laxiste. Mais ce n’est pas de laxisme dont vous risquez d’être taxé, c’est d’incompétence, et j’explique pourquoi.

Pour ma part, je reste persuadé que le meilleur moyen de réduire la délinquance, reste celui de savoir apporter plus de bienveillance politique sociale et économique. La première politique de refonte des peines doit donc commencer par savoir « être » avec les citoyens, leurs donnant moyen de vivre dans un monde où la culture, l’enseignement, et l’éducation sont des bases incontournables. Ces éducations donnent du sens au savoir être, au savoir vivre, au respect de l’autre, et donc à la conscience que la prédation n’est bonne pour rien ni personne.

Et ce que vous faites Monsieur Macron, votre politique néolibérale, va totalement à l’encontre de cette idée.

Des exemples : Réduire les services publics, réduire les prestations familiales, réduire les capitalisations d’état, réduire le nombre de classes d’école, réduire la capacité d’un jeune à trouver une suite post bac, réduire les égalités entre habitants des campagnes et ceux des villes, réduire via les banques les capacités d’emprunt des citoyens et des entreprises. Réduire les capacités et compétences des syndicats, des prud’hommes, réduire dans tous les cas les pouvoirs d’achat, en augmentant les carburants, les taxes, les impôts, en recalculant les diverses prestations sociales vers la baisse, etc, le tout en bichonnant les fortunes privées, en augmentant de 40% les maires des grandes villes, et en traduisant le sens de notre système laïc.

Ces exemples, Monsieur Macron, ne sont que ceux que vous avez imposé par la force aux Français en moins d’une année, et encore, la liste est non exhaustive.
Ces exemples ne mènent qu’à une chose, une réaction vive de la part de nos concitoyens, devant faire chaque jour avec des vies plus difficiles, réduites en éducations et en ressources, devant par nécessité et par dépit, en passer par des délinquances, des incivilités, allant donc à l’encontre de votre volonté de résorber la surpopulation carcérale.

Je ne peux pas croire qu’il s’agisse d’une contradiction de votre part, étant un homme bien trop intelligent et calculateur pour ça. Par contre, je reste persuadé que cette refonte des peines est consécutive à votre logique prédatrice néolibérale, l’état, la république dans cette logique, devant se préparer aux conséquences de vos politiques, ce que vous vous apprêtez à faire.

Un dernier mot : restreindre l’éducation et les ressources des citoyens, c’est déclencher le chaos.

Face au libéralisme, opposons l’HUMANISME.

MACRON ET LE VIOL COLLECTIF CONTINUE.

Nouvelle réforme sur la formation professionnelle. Et le viol collectif continue.

Tout comme pour le statut des cheminots à la SNCF, ou encore concernant les réformes du bac et des lycées, ou même les ordonnances de lois travail, les Français ne vont pas plus comprendre, « la nouvelle réforme que propose le gouvernement sur la formation professionnelle », ses multiples diversités étant un véritable casse-tête.

Alors certes le gouvernement met d’entrée en avant des points contrariants pour justifier ses réformes, des trucs bien hards, bien causant, suffisamment démago pour que le gogo de première puisse se faire un avis rapide, sans lecture ni connaissance du sujet. Certes encore ce même gouvernement va une fois de plus aller très vite, bien trop vite, ne laissant le temps à personne de vraiment réaliser ce qui se passe. Les partenaires sociaux, pas plus que les professionnels du secteur n’ont le temps de réagir, de répondre et d’être présents sur tous les fronts des multiples réformes, dans les multiples secteurs des multitudes de viols collectifs du Président Macron et de son premier ministre sur les Français.

Quand on voit que moins de 10% de nos concitoyens sont dans la capacité de lire et comprendre (sans interpréter), un article de plus de 30 mots, alors demander à 100% d’entre eux de s’attarder sur des projets de réforme d’état, est tout simplement grotesque.

Non seulement c’est grotesque, mais c’est en plus grossier, trivial, primitif, et d’une prédation dictatoriale sans pareil. C’est profiter, abuser, de l’inculture politique sociale et économique de nos semblables, en les prenant réellement pour des cons incapables de comprendre. Le pire est la violence avec laquelle sont traitées les affaires de la France, non seulement les gens ne comprennent pas, mais en plus on ne leurs donne pas les outils pour comprendre, on ne respecte pas la démocratie, les pouvoirs, les débats obligatoires et surtout le TEMPS de se faire une réelle opinion.

ABUS DE FAIBLESSE.

Comme dans toute action de dictature, Monsieur Macron et son équipe abusent de la faiblesse des Français, non pas qu’ils ne soient capables de faire montre de pédagogie, mais tout simplement parce qu’ils n’en ont absolument rien à foutre, la seule chose comptant pour eux étant d’avancer sur le chemin qui est le leur, c’est-à-dire PROPULSER EN 5 ANS LA FRANCE DANS UNE LOGIQUE NÉOLIBÉRALE OUTRANCIERE.

Pour cela il faut vendre la France, ses entreprises, ses emplois, ses savoirs et savoir-faire, il faut réduire les capitalisations d’état, enrichir et même bichonner les fortunes privées. Il faut privatiser au maximum, tout en réduisant tant que possible les services publics et les aides d’état, le tout en exploitant l’inculture des masses, leur confusion, leur désarroi, leurs contradictions. L’idée générale est que tout dans ce monde néolibéral, ne soit plus que tenu, géré, par une oligarchie internationale de riches et de puissants, les États, leur souveraineté devant savoir se passer d’économie, devant comme tout le reste ne vivre que sur l’emprunt, le crédit, ne comptant que sur les taxes et l’impôt, c’est à dire, sur les pauvres ressources de chacun d’entre nous, pour les remboursements.

Nous souffrons tous déjà de ces méthodes néolibérales, et pourtant, elles n’en sont encore qu’à leur début, l’ère Macron, sa violence sans égale, ses viols répugnants à l’encontre de notre république, faisant basculer la France dans une « Néo dictature », un absolutisme inédit et extrêmement inquiétant, réinventant une forme de monarchie moderne, avec Seigneurs, Duchés et Comtés.

Engagez-vous. Face au libéralisme, opposons l’HUMANISME.

Gilles Ragnaud

 

MARIANNE devrait porter plainte pour « viol collectif ».

MARIANNE devrait porter plainte pour "viol collectif".

MARIANNE devrait porter plainte pour « viol collectif », contre le chef de l’État, son premier ministre et son gouvernement.

Oui, viol, le mot n’est pas trop fort, car il s’agit véritablement d’un crime collectif contre la République, de la part du président, de son premier ministre et de son gouvernement, ces violeurs-là se protégeant de leurs malfaisances derrière le suffrage qui les a mis en tête lors des dernières présidentielles, une légitimité leurs donnant tous les droits, le peuple en ayant décidé ainsi.

Quel que soit le viol, le violeur, le schéma est le même.

Ce viol collectif, comme tous les viols, fait appel aux mêmes schémas, tout devant aller très vite, ne laissant pas le temps de comprendre, pas le temps de réaliser, de s’indigner, les violeurs devant asservir leur victime, la molester, lui faire croire que ce qui lui arrive est de sa faute, étant trop belle, ces charmes, son fric, étant trop désirables pour les laisser au peuple, au capitalisme d’État et à sa bienveillance. Alors dans une violence sans pareil, digne des pires dictatures, Mr macron et sa bande, mute à tout va, s’indignant que l‘on s’en indigne, préférant se vautrer dans des comparaisons malsaines, mettant dos à dos les gens, les classes, les convictions. Puis comme dans une danse bien huilée, préméditée, cette cacophonie du viol nous sert d’autres sujets, de complaisance ce coup-ci, jouant sur les mots et les susceptibilités de chacun, amalgamant les faits, les actes, les réalités, n’en donnant que des versions démagogiques à souhait, bien Franchouillardes, bien connes, où l’on en prend un pour taper sur l’autre… le peuple aime quand on fait chier les autres, même si un jour l’autre c’est lui, c’est le retour des jeux, ceux des arènes romaines.

Le cercle vicieux de la violence.

En moins d’une première année de gouvernance, Mr Macron et son chef de gouvernement, ont légitimement réformé grâce aux ordonnances, ce recours quasi systématique, étant une première main qui frappe, avec une violence inouïe, collective et préméditée, la république et sa démocratie en prenant plein la gueule. Et pour être sûr que le crime est parfait, on victimise la violée, y rajoutant une violence morale, perverse et narcissique :  « C’est pour ton bien », c’est de l’humanité, c’est de la bienveillance à ton égard, tu comprendras plus tard, ou pas, peu importe, tu entreras dans le rang « salope » … oui, malgré les discours, les affaires de viols, d’abus sur les femmes, de sexisme en tout genre, c’est bien de « salope » dont le peuple se sent traité, l’État, ses chefs en tête se vautrant dans une misogynie anti MARIANNE, la victime n’étant autre que la France, SON PEUPLE, SA DÉMOCRATIE, en bref, « LA RÉPUBLIQUE ».

Au passage le président en profite pour faire des courbettes aux religions, remettant en cause la loi de 1905, en faisant sa propre traduction, sa version assurant que sa vision « démocrate » donnerait aussi la voix aux mystiques. Et c’est là encore une violence, de nouvelles injures se rajoutant aux viols, une levrette soumise à laquelle sont invités les ministres du culte, les victimes n’étant ici autres que les laïcards et les athées, MARIANNE s‘en prenant encore un coup, sonnée, n’ayant même plus la force de réagir, perdue, abêtie comme toutes victimes.

Puis le viol se poursuit, « la République » étant maintenant enchainée, prisonnière, enfermée, séquestrée par ces malsains. L’outrage ce coup-ci inclus la jeunesse, lui imposant dans la précipitation des réformes incomprises et incomplètes. La besognant à souhait, les violents lui font croire que de réformer le bac et les lycées aidera leur avenir, cette innocente jeunesse n’y comprendra rien, tout allant là encore trop vite, le violeur noyant le poisson, ne parlant que de simple attouchement, un pelotage en règle au vu et su de tous. Même les parents sont hébétés, n’y comprenant dans le fond pas plus que leurs enfants, préférant plier l’échine, contraints de regarder comme les autres, sans rien dire, ou si peu, n’en ayant ni les moyens ni le pouvoir.

Comme tout violeur, les agresseurs tentent de se légitimer, donnant des explications confuses, ricanant de la bêtise de sa victime, de son ignorance et de son innocence. Et ils fanfaronnent, tentant d’autres viols, testant par d’autres moyens de réduire les libertés, individuelles et collectives. Ils s’en prennent aux orchestres nationaux, puis aux bénéficiaires des allocations logement, aux médias, aux syndicats, aux conventions, œuvrant pour que chacun soit dans ce même plumard de violence, plus simple à marauder, en un geste, en file indienne, à la queue leu leu.  Et chacun ou presque en prend plein sa gueule, les vieux, les jeunes, les hommes, les femmes, les chômeurs, les salariés, les malades, les laïcs, les athées, les pauvres, les étrangers, les immigrés, et même les enfants.

MARIANNE crie, hurle, mais elle est tellement rouée de coups, tellement violentée, qu’elle ne sait plus par quoi commencer, quels maux dénoncer en premier. Et pourtant des raisons de crier MARIANNE en a : hurler pour sa santé, pour son pouvoir d’achat, pour son travail, pour ces services publics, pour sa démocratie, pour ses artisans, pour sa bouffe, pour son agriculture. Crier pour son enseignement, pour sa culture, pour sa pauvreté, pour ses taxes, ses impôts, sa vie trop chère.

Mais les violeurs eux s’en foutent, continuant leurs méfaits avec des obligations délirantes et gratuites, faire faire 11 vaccins à nos bébés, dire oui peut-être au glyphosate, encourager les chasses à courre, remettre au goût du jour une forme de service national, réduire notre pouvoir d’achat, ou encore détourner les espérances du peuple Corse, le tout en chérissant les très riches, leurs faisant des cadeaux fiscaux, leurs projets devant servir d’exemple, leurs banques, leurs finances, leurs inhumaines lois néolibérales devant être la norme.

Jamais un gouvernement n’a employé autant de violence pour mettre en place une politique, la pire des dictatures ne fait pas mieux, au point où l’on est en droit de se demander ce que ces gens pourraient encore faire à MARIANNE, s’il lui venait l’idée de se rebeller.

En attendant le viol continue, certains y étant invités d’honneur, participant à leur tour aux violences, à l’ancienne, celle d’une forme nouvelle de monarchie où l’on rassemble l’élite, l’argent et les pouvoirs.  

Et ce n’est que le début.

Aujourd’hui c’est le tour de la SNCF et de ses agents, et demain à qui sera le tour ?

Ce viol a commencé par un leurre, un piège laissant espérer plus de libertés individuelles et collectives, attirant MARIANNE par trop plein de désespoir, l’enfermant de par ses contradictions, dans un modèle qui la dépasse, ne comprenant pas, n’en voyant que la surface. Ce schéma est au sens large, celui qu’impose depuis des décennies les violences libérales partout dans le monde, préférant violer, tricher, braquer, détruire et violenter, plus que de construire et tirer l’ensemble vers le haut.

Nous y perdons nos libertés individuelles et collectives, nous y perdons nos services publics, la qualité de nos savoirs et savoir-faire, nos salaires, et salariés, le tout vendu aux plus riches ne servant plus que la cause de quelques-uns.  Aucune MARIANNE sur terre ne devrait pourtant avoir à subir ça.

Pour ma part, s’il me redonne en échange, je veux bien que l’État me prenne. Concernant de Mr Macron et des siens, ce n’est pas le cas, c’est juste un vol agressif et gratuit.

Pour toutes les MARIANNES du monde, face au libéralisme, opposons l’humanisme.

Gilles Ragnaud.

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Réforme du bac: Plusieurs choses me gênent.

Plusieurs choses me gênent réellement dans ces réformes, dont une en particulier : les contrôles continus.

En effet, ces devoirs de contrôles continus vont être corrigés par les propres professeurs des élèves, or, que vaudra la note d’un élève sortant d’un lycée de banlieue face à un autre sortant d’un grand lycée reconnu pour son excellence ?

Puisque maintenant les facultés vont pouvoir faire un choix sélectif de leurs élèves, mettons-nous à la place d’un « sélectionneur » d’élèves dans une fac. D’après -vous, à note égale lequel de ces deux élèves choisira t’il ?

C’est là d’entrée une inégalité, surtout lorsque l’on sait que la plupart des lycées reconnus pour leur excellence, sont souvent des institutions privées employant une certaine élite professorale, les catégories d’élèves venant eux aussi d’une « caste » sociale souvent nettement plus élevée.

Avant cette idée de contrôles continus, les sujets étaient les mêmes pour tous les élèves quel que soit le lycée et la région, de plus les correcteurs étaient des professeurs ne connaissant pas les élèves, ne pouvant donc juger que de la copie à corriger, n’y ajoutant pas d’éventuelles sentiments personnels sur le comportement, l’historique, ou autres éventuelles difficultés, ou au contraire, autres génies de l’élève. Ces méconnaissances entre correcteurs et élèves, apportaient plus d’équité, d’impartialité dans la note, chacun étant jugé pour ses compétences dans un anonymat total.

Maintenant mettons-nous à la place d’un chef d’entreprise ou d’un DRH, d’après vous, lequel des deux élèves choisira t’il en premier ?

 

Pour finir, je ne serais pas surpris que dans les années à venir, s’engagent, entre grandes écoles et lycées, des accords de réservations de places pour les élèves de ces derniers, avec en arrière-plan cette même logique d’inégalité. A suivre.

Je reste donc très dubitatif tant qu’à cette réforme, engageant les élèves, mais aussi les parents, à manifester leur désaccord, cette réforme n’étant manifestement pas faite comme on tente de nous le faire croire, pour aider nos jeunes à sortir de situations d’échecs, mais plus simplement pour créer une élite, via une pré-sélection avantageant une certaine catégorie de la population, et toujours la même.

Je pourrais pousser bien plus loin mes réflexions, m’imaginant que cette réforme entre dans une néologique politique, préparant un avenir où l’on sait déjà, j’en parle moi-même dans d’autres de mes articles, qu’il n’y aura de place que pour très peu, les volontés politiques actuelles œuvrant à réserver ces emplois aux enfants des plus nantis, et cela maintenant dès le lycée.

J’arrête là mes critiques, car même si les événements démontrent de plus en plus l’évidence de mes propos, je ne voudrais pas que certains finissent par croire que je fais dans la théorie du complot, ne faisant que m’interroger sur un avenir me paraissant de plus en plus sombre pour nos générations futures, tout laissant à croire, que rien ne les épargnera.

Gilles Ragnaud

Article du magazine Marianne, on y parle de Génération Athée.

Article du magazine Marianne, on y parle de moi en tant que porte parole de Génération Athée. Vu que cet article est réservé aux abonnés, voici l’extrait qui en parle :

L’option d’un « communautarisme athée »
Devant ces craintes, l’associatif Gilles Ragnaud a entrepris une démarche que refusent les laïques : faire des athées une communauté organisée, dont la voix serait reconnue par l’État. « Il y a une telle présence quotidienne des religieux dans tous les médias qu’on a l’impression d’être invisible. Il n’y en a que pour eux ! », se désole-t-il. En réponse, ce militant a créé Génération Athée, une association dont le but est de « revendiquer le fait que l’athéisme est une conviction comme les autres », qui mériterait « le soutien de [ses] revendications et volontés ». Il a même rencontré, début janvier, le rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité Nicolas Cadène, et nous confie que ce dernier se serait montré très réceptif au « sentiment général des athées de France d’être les oubliés de la République et de la laïcité ». Le problème serait donc qu’il « n’existe actuellement pas de structure athée capable d’être représentative ». Et Génération Athée paraît très loin du compte à l’heure actuelle.
Face à la montée des obscurantismes, les athées sont-ils condamnés à « se structurer en communauté spirituelle pour traiter d’égal à égal avec les religieux de tous bords », comme l’écrit le journaliste Allan Kaval dans Les Inrocks ? L’initiative de Génération Athée, pragmatique mais peu républicaine, peut être vue comme une manière d’avouer que les non-religieux sont devenus un groupe communautaire comme les autres… Et qui a bien du travail pour être représenté : chaque quatrième dimanche du mois, de 9h42 à 10 heures, l’Union rationaliste a certes obtenu d’avoir son quart d’heure non-religieux sur France Culture. Mais on est loin, bien loin des matinées de messe dominicale sur France Télévisions… Plutôt que de chercher à aligner les athées sur les autres cultes, pourquoi ne pas tout simplement respecter les principes en vigueur ? « La laïcité devrait avoir pour conséquence que le discours religieux n’envahisse pas l’espace public comme aujourd’hui », rappelle ainsi Alexis Corbière. Remettre les religions à leur juste place dans une République laïque : une évidence qu’il est nécessaire aujourd’hui de rappeler.

Lire l’article d’Hadrien Mathoux : https://www.marianne.net/societe/face-aux-religions-qui-envahissent-les-debats-les-athees-sont-ils-les-oublies-de-la

Santé business

Malades : pour l’ultralibéralisme, nous devons être des consommateurs, et la santé un produit de grande consommation, coté en bourse, pourquoi pas !

En effet au point où vont les choses, pourquoi ne pas spéculer en bourse sur l’action malade. Une nouvelle pollution de l’air, et hop, c’est deux points de gagné, le droit à la pulvérisation de pesti-cides, et hop, des millions en plus dans le marché juteux de la santé, les laboratoires, les mutuelles, l’état n’y voyant que de bons rapports, économiques cela va de soi.

Le modèle ultralibéral n’a de cesse de vouloir tuer le capitalisme d’état, celui qui par exemple, per-met à chacun d’entre nous, par l’investissement d’une partie des budgets, d’être soigné, ces inves-tissements étant essentiels à l’organisation du système de santé public en France. En effet, pour les libéraux, il n’y a aucune bonne raison que l’état prenne en charge une santé publique, même pas une forme d’égalité en termes de soins.

Ainsi, au-delà des multiples informations sur les coûts et problèmes du système de sécurité sociale, nous voyons fleurir depuis quelques années, des lois obligeant entre autres, les entreprises à in-vestir pour ses salariés dans des assurances santé, les tarifs pouvant aller du simple au triple, selon les options et les taux de remboursement. Bien entendu ces assurances appartiennent souvent, très souvent, à de grands groupes multinationaux, trouvant au passage moyen de parfaire leur fortune, et d’étendre leur pouvoir sur les malades.

Ainsi aujourd’hui le gouvernement Philippe, n’hésite plus à parler de « DÉFICIT DES HÔPITAUX », en rajoutant une couche, trouvant ici une raison supplémentaire de mettre en avant une politique de santé privée, rognant sur les budgets d’état, au point où les médecins eux-mêmes finissent par avoir peur de l’avenir. Au passage rajoutons que l’état en profite pour montrer du doigt des boucs émissaires aux problèmes de santé, taxant les sodas et produits sucrés, fermant des centres de soins, récusant des frais qui n’auraient apparemment pas lieu d’être dans les hôpitaux, le tout en caressant dans le sens du poil les vraies causes du problème, continuant à enrichir les laboratoires, en obligeant des vaccinations qui là pour le coût semblent totalement inutiles, ou en tortillant du cul en ce qui concerne les pesticides, poisons intolérables, soutenant ainsi toujours les puissantes mul-tinationales de la chimie.

Le but de Monsieur Macron, de sa politique libérale, n’est autre que celle qui se joue actuellement aux USA, chacun dans cette nation devant se débrouiller, payer par lui-même, passant par une as-surance santé, par un paiement direct et non remboursé, l’égalité des soins n’existant pas. Et pour-tant, dans ce pays ces dernières années sont nées de nouvelles lois, comme l’Obama Care, les avortements étant de plus en plus pris en charge, les gens là-bas n’acceptant plus de voir que l’on peut mourir faute d’argent. Les effets pervers de cette politique se fait déjà ressentir en France, voyant certains praticiens en médecine libérale, préférer des patients bien lotis, assurance, mu-tuelle, bons revenus, à des familles sans un sous, RSA, chômeurs, smicards. Ainsi en France, il existe déjà belle est bien une forme de discrimination devant la maladie, les maux des uns valant pour certains, plus que ceux des autres.

Oui, Macron est belle est bien en train de transformer nos hôpitaux publics, en cliniques ou hôpi-taux privés, une politique extrêmement grave pour des millions de malades pour qui les soins, sont indispensables à leur vie.

Pour moi, je n’ai de cesse de le répéter, tout sans exception doit être créé autour de ce qui essentiel à la vie, l’égalité des soins en faisant partie.

PUISQU’IL N’Y A PAS QU’UNE FORME D’INTELLIGENCE, IL NE DOIT PAS Y AVOIR QU’UNE FORME D’ÉDUCATION.

L’idée est de faire place à une école de l’inné, du naturel, du génie de chacun, capable d’apporter à tous, capable de prendre en compte les intelligences multiples.

Il se fait que comme tous, j’ai une expérience de l’éducation scolaire, à commencer par la mienne, avec tout ce que cela a représenté d’erreurs, de mises à l’écart, d’incompréhensions de ma part, mais aussi de celles des autres, élèves et institutions. Que ce soit pour moi ou pour nombre de mes camarades, l’échec était dès le début une évidence, l’éducation scolaire qui nous était apportée n’étant en rien faite pour nous, pour nos cerveaux, pour nos manières d’imaginer, de comprendre et plus encore d’appréhender ce système tendant à mettre tout le monde dans le même panier, à la même enseigne du grand tout. Ainsi si nous n’étions pas suffisamment bon en orthographe, nous étions d’entrée mis à part, comme cancres, incapables malgré des réussites splendides dans d’autres matières, d’être dignes de continuer, devant obligatoirement redoubler.

Aujourd’hui, père de famille, je constate qu’hélas les problèmes sont toujours les mêmes, et que malgré des réformes en tous genres, rien n’a vraiment changé, l’éducation restant unique et uniquement faite pour ceux entrant dans le rang.

Et pourtant il y en a eu des réformes, de petits niveaux, et tout le temps dans la forme jamais dans le fond, faites par des ministres souvent arrogants qui eux pour le coup ont toujours réussi à entrer dans le rang de l’éducation unique, ne pouvant donc comprendre au vu de leurs propres facilités scolaires que d’autres ne puissent réussir, étant forcément bien plus bêtes, stupides ou disons le « manquant tout simplement d’intelligence ». Et pourtant, des intelligences, les gamins et les grands n’en manquent pas, chacun ayant, comme j’ai pu déjà l’écrire, des génies en quelque chose, étant capables d’apporter ses savoirs, ses facilités au reste du monde. Mais non, l’éducation actuelle ne comprend pas cela, préférant gâcher les prédispositions de chacun au nom d’un grand tout, d’un stéréotype insolent, imposant ce que doit être la réussite dans une société dite moderne.

La seule chance que nous puissions avoir, lorsque nous ne rentrons pas dans le moule, c’est d’avoir un professeur exceptionnel, capables au-delà d’un programme, de croire en la personne, de savoir être avec elle, lui donnant à la fois le courage et l’envie dans le respect de sa manière de com-prendre, d’appréhender un cours, une théorie, une leçon. Ces professeurs-là ont quelque chose de plus que les autres, car aimant les gens et ne travaillant pour pas eux-mêmes, mais uniquement dans le sens du partage.

Les intelligences multiples.

Le psychologue Howard Gardner a publié une théorie sur les intelligences multiples, en comptant 9, définissant à coup sûr la vôtre, la mienne, ou les vôtres et les miennes. Dans sa théorie des intelligences multiples, le psychologue nous apprend que l’intelligence peut être logico-mathématique, ou encore spatiale, interpersonnelle, corporelle-kinesthésique, verbo-linguistique, intra-personnelle, musicale-rythmique, naturaliste-écologiste ou même existentielle. Ce qui m’intéresse dans tout cela, c’est que cette théorie me rassure tant qu’à ma vision du système d’aujourd’hui, sachant, comme beaucoup d’entre nous, que ce n’est pas parce que nous ne rentrons pas dans les jalons du grand tout éducatif, que nous sommes forcément des gens bêtes, des sous doués aux QI appauvri. Ce qui me rassure, c’est cette possibilité qu’il n’y ai justement pas que le quotient intellectuel, pour juger des compétences d’une personne et donc de sa réussite prochaine. Ce qui me rassure surtout, ce sont les possibilités nouvelles d’une éducation où l’élève aurait dans tous les cas toute sa place, selon ses intelligences, créant ce que j’appelle une école de l’inné.

Cela représente une remise à plat de la totalité de nos institutions éducatives, dans la forme et dans le fond, dans leurs pensées, dans leurs logiques aujourd’hui totalement hors des clous. C’est donner à nos jeunesses des chances certaines de réussites de vie, les uns ayant en eux ce que les autres n’ont pas et vice et versa. Et tout cela doit aller plus loin, devant entrer aussi dans le cœur des entreprises par le biais de leurs décideurs en ressources humaines, l’idée étant de savoir enfin rendre à chacun son ou ses génies, savoir les utiliser, pour eux et pour l’emploi qu’ils tiennent comme étant un apport indispensable à l’ensemble de ce que nous représentons, l’ensemble social et encore plus l’ensemble Humain.

Et dans tout ça, l’École de demain

C’est tout le travail que nous avons à accomplir, savoir grâce à ces intelligences multiples nouvelles, organiser un enseignement équitable, donnant sa chance à tous selon les génies et savoirs de chacun, aidé par des enseignants capables de faire les différences entre les intelligences, sachant les faire progresser dans l’optique d’obtenir des reconnaissances. C’est aussi dans le sens de l’enseignement supérieur que des évolutions doivent intervenir, sachant là encore faire les distinctions entre les génies, les intelligences ne devant pas être étouffées, mais au contraire ouvertes à tous via des combinaisons spécifiques, particulières, dans les choix de réussites, chacun devant avoir la possibilité de passer une épreuve, y être reconnu, passant à une autre, correspondant à ses intelligences, évitant celle ne lui correspondant pas. Ainsi ce n’est pas un diplôme qui est passé, mais une quantité de petites épreuves justement choisies pas le candidat, lui permettant quelle que soit son intelligence de se distinguer, et de prouver de l’apport de savoirs et de savoir-faire qu’il saura apporter au reste du monde.

Même si cela représenterait une révolution dans l’Éducation Nationale, ce système est relative-ment simple à mettre en place, la plus grande difficulté restant ces institutionnels ancrés aux savoirs anciens, à l’intelligence unique, celle par laquelle eux ont réussi, ne pouvant imaginer les choses autrement, ne sachant pas le faire, n’ayant pas l’intelligence pour cela.

Gilles Ragnaud